Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
141. d’Avaux an Mazarin Münster 1646 September 3

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1646 September 3

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Ausfertigung: AE , CP All. 61 fol. 324–325’ = Druckvorlage. Konzept, größtenteils eigen-
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händig
: AE , CP All. 66 fol. 359–360. Kopie: AE , CP All. 77 fol. 332–334’.

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Bislang nicht geklärte Verhandlungspunkte: Eid des Gouverneurs von Philippsburg; Entschädi-
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gung der Innsbrucker Erzherzöge; Status der Lehen in den Gebieten von Metz, Toul und Verdun.
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Unterredung der Mediatoren mit den Kaiserlichen noch ohne Ergebnis. Spanisches Angebot:
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Abtretung des Roussillon und der französischen Eroberungen in den Spanischen Niederlanden;
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vier- oder fünfjähriger Waffenstillstand für Katalonien; keine Vereinbarung bezüglich Portugals.
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Verhalten Peñarandas. Trauttmansdorff von den Reichsständen zum Frieden ohne Rücksicht auf
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Spanien gedrängt. Unpäßlichkeit d’Avaux’.

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Vostre Eminence verra par la despêche commune

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Nr. 139.
un effet de ce que j’ay eu
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honneur de luy mander cy-devant. Il reste à convenir du serment que fera le
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gouverneur de Philisbourg, de la rescompense des Archiducs |:que les Impé-
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riaux ont desjà réduite à quatre millions cinq cens mille livres:|, et d’un tro-
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siesme point qui est à mon avis de grande importance touchant les fiefs qui
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sont dans les trois éveschez, |:car comme une bonne partie de la Lorraine est
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composée de diverses pièces qui en relèvent, je crois qu’il faut prendre toute
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sorte de soin et de patience:| pour ne souffrir pas qu’on exempte de la souve-
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raineté accordée au Roy les fiefs qui en dépendent. |:Que si nous y pouvons
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aussi ajouster ceux:| qui relèvent immédiatement de l’Empire, nous |:ferons
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tout devoir possible, mais au moins:| il est nécessaire de conserver le droit et
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la supériorité |:sur tous les autres:|.

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Les médiateurs ont esté ce matin chez les Impériaux qui ont pris temps pour
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délibérer sur la response qu’ilz leur ont portée de nostre part

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Vgl. APW II A 4 nr. 331.
. |:J’ay sceu que
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dans la conférence le conte de Traufmansdorf ne s’est pas

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27 reculé] im Konzept: fort reculé.
reculé de ce que
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nous prétendons et a tesmoigné qu’il y falloit chercher:| quelque témpera-
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ment .

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Néantmoins toutes choses y sont demeurées indécises, et ainsy je ne puis en-
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cores asseurer rien à Vostre Eminence sinon que |:ledit conte paroist avoir
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intention de conclurre et a promis de revoir les médiateurs dez demain.

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Les plénipotentiaires d’Espagne ont esté trouver les médiateurs après midy.
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Ç’a esté pour leur dire que le Roy leur maistre cédera à perpétuité la conté de
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Roussillon avec tout ce que nous tenons dans le Pays-Bas, consentira à une
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trêve de quatre ou cinq ans pour la Cataloigne, et ne peut entrer en aucun
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traité pour le Portugal. Les médiateurs se sont excusez de nous apporter cette

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offre comme absolument inutile, nous ayant tant de fois sondé là-dessus et
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agité toutes ces affaires que c’estoit perdre temps que d’y revenir. Le conte de
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Penaranda ne s’est pas offensé de ce refus:|. Il semble que voyant le traitté de
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l’Empire qui s’avance, il a voulu remettre aussy celuy d’Espagne sur le tapis, et
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couvrir par ce moien le défaut de son pouvoir. Car il est certain qu’il a informé
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le duc de Terranova de la proposition que les médiateurs luy firent il y a 24
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jours |:touchant la Cataloigne et le Portugal

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Vgl. nr. 111 und nr. 114.
:|, et qu’il en attend response cette
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semaine. Il attend presque en mesme temps le retour d’un courrier qu’il des-
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pecha en Espagne à la fin de juin pour demander un pouvoir plus ample.

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Trautmansdorff le presse et luy fait voir comme il est forcé par tous les estatz
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de l’Empire de terminer enfin sa négotiation avec les couronnes de France et
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de Suède. |:En effet l’évesque d’Osnabruk qui agit avec beaucoup d’authorité
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dans l’assemblée, luy déclara l’autre jour:| que les princes de l’Empire ne veu-
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lent point dépendre du roy d’Espagne, et que comme Peñaranda a conclu une
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trêve ou l’a fort avancée avec les Hollandois sans considérer les affaires d’ Al-
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lemagne , il est bien juste que les Allemans cherchent aussy leur repos sans
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l’attacher aux intérestz d’autruy. |:Traufmansdorf ne sceut que respondre à
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cette raison ny à cet exemple, et l’on croit icy qu’il n’est pas marry d’estre
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convaincu:|.

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Ce dernier article, Monseigneur, fait une partie de ce qui demeura la semaine
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passée au bout de ma plume faute de santé qui n’est pas meilleure à pré-
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sent …

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