Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
113. d’Avaux an Mazarin Münster 1646 August 13

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1646 August 13

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Ausfertigung: AE , CP All. 61 fol. 256–259 = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE , CP
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All. 66 fol. 251–254’. Reinkonzept: AE , CP All. 66 fol. 249–250’. Kopie: AE , CP All. 77
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fol. 256–260’.

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Beilage: Brief von Salvius. Geringe Aussicht auf Frieden. Wunsch Salvius’ nach Separierung Bay-
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erns vom Kaiser; Ratschlag d’Avaux’, bayrische Interessen zu unterstützen. Mäßigung der schwe-
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dischen Forderung in bezug auf Pommern erforderlich. Bitte um Geheimhaltung von Salvius’

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probayrischen Absichten. Heimreise Oxenstiernas geplant. Verhandlungen über Portugal und
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Katalonien. Zurückweisung spanischer Gerüchte über angebliche Angebote d’Avaux’. Lütticher
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Angelegenheiten. Kondolenzschreiben Mazarins an Oxenstierna empfehlenswert. Freude über
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Zufriedenheit Mazarins mit Mesmes.

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Celuy que j’avois envoyé à Osnabrug sur le sujet du décedz de madame
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Oxenstiern

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Anna Margareta Sture, seit 1636 mit Johan Oxenstierna verh. ( SMK V S. 686), war am
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5. August 1646 gestorben; zu ihrem Tod s. APW II C 2 nr. 156.
m’en a raporté une lettre de monsieur Salvius qui me semble di-
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gne de vostre cognoissance. La copie en sera cy-jointe.

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Ce qu’il m’escrit du peu d’apparence de paix se vériffie icy tous les jours par
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la froideur et le silence de noz parties.

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|:L’article qui touche le duc de Bavière:| me fait admirer de plus en plus la
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force et la pénétration de voz conseilz, voiant aujourd’huy que les plus grans
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ennemis de ce prince |:font céder leur passion et l’intérest mesme de leur
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religion pour entrer dans:| un chemin que Vostre Eminence nous a monstré
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dez l’ouverture du traitté de paix. En vérité, Monseigneur, c’est une chose
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mémorable et que je diray s’il vous plaist à tout le monde quand elle aura
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réussy. Ce que monsieur Salvius commence à voir dans les affaires d’ Allema-
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gne vous l’avez cogneu, vous nous l’avez inculqué il y a trois ans.

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Il a dit au sieur Dallego

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Jacques d’Allego, avocat am Parlement von Paris, gehörte als Edelmann zum Gefolge
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d’Avaux’, den er bereits auf frühere Gesandtschaftsreisen begleitet hatte. Er übte vielleicht auch
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die Funktion eines Sekretärs aus ( Boppe S. 81f.; Ogier S. 249). Auersperg und Krane hielten
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d’Allego irrtümlich für einen Sekretär Mazarins ( APW II A 1 nr. 316 S. 524); er ist identisch
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mit dem von Mazarin als Sieur d’Areguent bezeichneten Gefolgsmann d’Avaux’ ( APW II B 1
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nr. 142 S. 271).
qu’il croit avoir trouvé |:un moyen asseuré pour
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séparer le duc de Bavière de l’Empereur:|. Quant à moy je n’en sçay point
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d’autre que |:de consentir nettement et publiquement au nom des deux cou-
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ronnes à tout ce qu’il désire, car en ce cas il n’y a nul doute qu’en l’âge où il
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est il aura haste de faire conclurre un traité si avantageux à ses enfans

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Ferdinand (Maria) (1636–1679), 1651 Kf. von Bayern und Maximilian (Philipp)
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(1638–1705), Hg. von Bayern, Lgf. von Leuchtenberg ( Stammtafeln NF I T. 26).
et à sa
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maison:|.

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Mais si je vais à Osnabrug, je veus remonstrer vivement à monsieur Salvius
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que ce n’est pas assez de |:contenter Bavières, si la couronne de Suède ne
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s’acommode aussi avec

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26 l’électeur de] ergänzt aus den Konzepten.
l’électeur de Brandebourg en luy laissant l’une des
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Poméranies:|. Autrement il ne fait point espérer de paix; la prétention |:seroit
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injuste de vouloir obliger l’Empereur à obtenir le consentement d’un prince
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qu’on despouille, et l’Empereur n’en pourroit pas venir à bout,

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29–30 si ce n’est qu’il luy donnast la Silésie] im Klartext dechiffriert: si ce n’est en luy
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donnant la Silésie.
si ce n’est qu’il
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luy donnast la Silésie, mais:| ses affaires sont encores en trop bon estat pour
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en venir là. |:D’ailleurs l’exemple de:| la France qui rend aux Archiducs une

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partie du païs qu’elle a pris sur eux, et qui leur donne un million d’or et cent
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cinquante mille reichsdales par an à l’Empereur pour avoir la renonciation à
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ce qui nous doit demeurer, |:c’est un préjugé contre les Suédois, à qui l’on
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peut dire avec raison que le Roy n’entend pas continuer la guerre pour forcer
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un prince neutre à une chose que Sa Majesté n’a pas voulu exiger de ses plus
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grands ennemis:|. Le soin que Vostre Eminence a pris d’en escrire à monsieur
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Chanut sera bien utile.

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Monsieur Salvius m’a fait dire que monsieur Oxenstiern est encores irrésolu
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|:sur la question s’il faut gaigner

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9 le duc de] aus der Chiffre ergänzt.
le duc de Bavières et sur les moyens d’y
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parvenir, mais que si je leur propose l’affaire comme venant de nous, il l’ ap-
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puyera ensuite auprès de son collègue et se promet de la faire réussir, pourveu
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qu’elle soit tenue secrète:|. Je vous supplie donc très humblement, Monsei-
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gneur , |:que personne n’ait connoissance de cette bonne intention de mon-
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sieur Salvius, parce que certainement elle seroit aussitost ruinée:|.

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Monsieur Oxenstiern veut aller en Suède; si c’est pour revenir ou non, cella
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est incertain, mais monsieur le chancelier son père luy a mandé qu’il désire le
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voir au plus tard dans le mois d’octobre. Quand ledit sieur Oxenstiern estoit
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dernièrement icy, il me tesmoigna grande impatience de faire ce voiage. J’ es-
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sayeray encores de luy persuader qu’il le fera avec plus d’honneur et d’utilité,
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s’il peut convenir auparavant des principales conditions de la paix.

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Les Espagnolz essayent de faire croire icy et à Osnabrug que j’ay tesmoigné
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au comte de Trautmansdorff que l’intérest du Portugal doit estre porté par les
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Hollandois, d’autant que la France n’est pas si obligée au duc de Bragance
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qu’elle l’est aux Catalans. Mais chacun sçait que je ne parlerois pas en ces
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termes, et quant au sens je m’en suis encores plus esloigné, aiant tellement
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maintenu que la France veut une trêve pour le Portugal qu’enfin le comte de
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Trautmansdorff respondit qu’on la pourroit obtenir pour quelques années,
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pourveu qu’estant finie, la France ne pust assister le Portugal. Il adjousta mes-
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mes que si nous accordions cette condition, la paix seroit faitte demain. Il en
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demeure encores d’accord, et en la dernière conférence que nous avons eue
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avec les médiateurs monsieur Contarini tesmoigna que ledit comte luy en
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avoit parlé de la mesme sorte que moy.

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Monsieur de Trautmansdorff désavoue aussy une autre supposition des Espa-
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gnolz qui publient

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Vgl. S. XLVIIIf sowie nr.n 127, 142, 156, 167.
que je luy ayt fait entendre que si le roy d’Espagne veut
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recouvrer le Portugal et la Catalongne, il doit donner Cambray ou la Fran-
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che -Comté. Ce fut luy qui sur ce que j’insistois à la trêve en l’un et l’autre lieu
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dit estre bien averty qu’en France on se contenteroit de Cambray ou de la
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comté de Bourgoigne, mais je le niay absolument et l’asseuray encores un
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coup qu’il n’y avoit aucun autre moien d’accommodement que de faire trêve
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en Catalogne et en Portugal, sur quoy il me fit la proposition cy-dessus tou-
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chant la liberté d’assister les Portugais après la trêve expirée.

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1
|:J’ay préparé les ambassadeurs de Portugal contre cet artifice de nos parties,
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et ils:| voient assez comme nous travaillons pour eux. Et quant à la Catalon-
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gne je tins si ferme à n’y accepter point de trêve qui ne fust justement de la
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mesme durée que celle de Messieurs les Estatz, et en représentay de telles
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raisons et un si grand intérest de la France que monsieur de Trautmansdorff
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ne trouva pas moyen de s’en deffendre et ne respondit un seul mot. Vostre
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Eminence m’a fait l’honneur de me donner de si bons avertissemens |:sur le
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sujet de cet eschange:| que je n’ay garde de me laisser surprendre aux offres
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captieuses des ennemis. Et de vray je suis entièrement dans la pensée de Vos-
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tre Eminence |:qu’il n’y a pas seureté auparavant la conclusion de la paix.

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Ce Liégeois :| dont j’ay cy-devant donné la cognoissance à messieurs mes
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collègues |:a servy à l’affaire de Liège:|. Le sieur président de Lumbres s’en
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loue. |:Nous tirons aussi quelque service de son frère qui est chez monsieur
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Brun:|.

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Si Vostre Eminence avoit agréable d’escrire à monsieur Oxenstiern sur la
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perte qu’il a faitte, j’estime que cella l’obligeroit beaucoup.

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J’ay veu avec beaucoup de joie, Monseigneur, que vous estes bien satisfait de
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la conduitte de monsieur de Mesmes et de la mienne. Je sçais qu’outre l’ inté-
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rest de l’Estat il a de la passion pour tout ce qui regarde le service de Vostre
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Eminence, et je ne doute point qu’elle ne luy fasse cognestre aux occasions
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qu’on luy en sçait gré. Pour moy, Monseigneur, qui vous suis redevable de
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tant de grâces je ne crois

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22 pas] fehlt im Reinkonzept.
pas pouvoir jamais assez vous donner des marques
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de la recognoissance et fidélité …


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Beilage


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1 AE , CP All. 61 fol. 254–255: Salvius an d’Avaux, Osnabrück 1646 August 2/12, Kopie.
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Druck: APW II C 2 nr. 162 S. 408f.

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