Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
92. d’Avaux an Mazarin Münster 1646 Juli 30
Münster 1646 Juli 30
Ausfertigung: AE , CP All. 61 fol. 198–204’= Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE , CP
All. 66 fol. 205–212. Kopie: AE , CP All. 77 fol. 175–184.
Unterredung mit Trauttmansdorff: Bereitschaft der Kaiserlichen zu Zugeständnissen in der Satis-
faktionsfrage ; keine kaiserlichen Interessen im Marburger Erbfolgestreit; Wunsch nach Frieden
zwischen Frankreich und Spanien; Katalonien; Hoffen auf Waffenstillstandsvereinbarung für
Portugal; Drängen auf Verhandlungen mit Lothringen. Erklärung Trauttmansdorffs über feh-
lende Friedensbereitschaft Mazarins gegenüber Spanien zurückgewiesen. Hinweis auf vertrau-
liche Mitteilungen. Gespräch der bayrischen Gesandten mit Peñaranda; Mitteilungen durch
Krebs. Mediatoren. Dank für das Vertrauen Mazarins; Verteidigung gegen Anschuldigungen.
La despêche dont il vous a pleu m’honorer par cet ordinaire est si ample et si
instruisante que je l’ay releue plusieurs fois, et m’en suis fort bien trouvé dans
deux conférences que j’ay eues cette semaine avec le comte de Trautmans-
dorff , l’une en commun avec messieurs mes collègues, l’autre en particulier.
Nous rendons compte de la première à monsieur de Brienne. Il me reste seu-
lement à dire qu’encores que monsieur de Trautmansdorff ne nous y ayt rien
promis, et qu’au contraire il ayt persisté en la dernière response
née aux médiateurs, je jugeay néantmoins par sa manière d’agir qu’il avoit
intention de se raprocher de nous. Cella fut cause que je le visitay le lende-
main |:pour l’ayder à produire quelque pensée de paix et ce dessein m’a assés
bien réussy:|.
Il faudroit une main de papier pour faire rapport de tout ce qui se passa en
cette conférence; nous fusmes deux heures sans pouvoir convenir d’aucune
autre chose sinon que l’affaire n’estoit pas encores meure et qu’il falloit la
remettre à Dieu. C’estoit par où nous conclusmes diverses contestations, tan-
tost sur le traitté de l’Empire, tantost sur celuy d’Espagne; et plus d’une fois je
me repentis en moy-mesmes d’estre allé chez luy, |:mais après qu’il m’eust
bien examiné, et qu’il eust observé soigneusement mes discours et ma conte-
nance :|, il fut enfin persuadé que c’est tout de bon que les choses accordées
pour la satisfaction de la France ne suffisent pas, et commencea à me parler de
Philisbourg en sorte que je ne doute point, Monseigneur, |:de vous dire avec
joye que la place demeurera au Roy et à ses successeurs de la couronne. Il ne
sçait pas le consentement de l’électeur de Trèves:|. Nous avons estimé à pro-
pos de le taire, les Impériaux ayans desjà publié que |:cela ne serviroit de rien,
d’autant:| qu’il y faut le consentement du chapitre de Spire, de l’Empereur, et
de tous les princes et estatz d’Allemagne.
Le comte de Trautmansdorff ne m’a pas donné parolle de nous accorder Phi-
lisbourg , mais il m’a déclaré qu’au premier jour il le proposera aux estatz de
l’Empire, et que s’ilz l’approuvent il y consentira aussy au nom de l’ Empe-
reur . Et quand j’ay dit que ce seroit chose inutile que de proposer l’affaire aux
estatz, si ce n’estoit avec intention de la faire réussir, |:il m’a respondu qu’il
l’entend ainsi:|, et a adjousté avec un sousris que les plénipotentiaires de
France sçauroient bien aussy s’ayder en cette occasion, comme ilz ont fait en
d’autres où ilz ont distribué grandes sommes d’argent parmy les députez de
l’assemblée.
Je luy ay demandé pourquoy donc il différoit de leur faire cette proposition
en telle sorte qu’ilz ayent sujet d’y donner les mains: parce, dit-il, qu’ilz n’y
seroient pas favorables si leurs griefs ne sont auparavant terminez; qu’il espé-
roit en sortir en peu de jours, et qu’aussytost après il mettra Philisbourg sur le
tapis.
Je ne l’ay pas laissé moins bien disposé à se contenter de la rescompense d’ ar-
gent que nous avons offerte aux archiducs et du secours contre le Turc. Il
essayera pourtant de tirer quelque chose de plus, mais je vois bien qu’il ne
rompra pas la paix pour cela.
Quand au finage de Brizach et les trois villages qui en dépendent il se rend
aussy à ce que nous désirons par l’avis de monsieur d’Erlach
Johann Ludwig von Erlach (durch Heirat:) von Kastelen (1595–1650) war Militär in wech-
selnden Diensten und zeitweilig Rat der Stadt Bern. Seit 1638 befand er sich zunächst im
Dienst Hg. Bernhards von Sachsen-Weimar (s. [ nr. 227 Anm. 4 ] ), der ihn zum Generalmajor
sowie zum Gouverneur von Breisach ernannte, nach dessen Tod 1639 unter frz. Befehl. 1650
wurde er maréchal de France ( DBA 289, 272–282; NDB IV S. 592 ; Gonzenbach ) . In zwei
Schreiben vom 5. und 10. Mai 1646 an die frz. Bevollmächtigten und an Longueville (Druck:
Anhang 5 und 6 zu APW II B 3; Teildruck: Jacob S. 326–328) hatte Erlach zu den frz.
Interessen in Vorderösterreich Stellung genommen ( Gonzenbach II S. 507f.).
Une autre satisfaction, Monseigneur, que j’ay remportée de ce colloque c’est
que j’ay plaidé avec quelque succez la cause de Marpurg
Zum Marburger Erbfolgestreit s. [ nr. 91 Anm. 4 ] .
cogneue, et que si le comte de Trautmansdorff n’en est pas tout à fait demeuré
d’accord, il a avoué que ny l’Empereur, ny l’Empire, ny la religion catholique
n’a [!] aucun intérest que cette principauté soit plustost à la maison de Hesse-
Darmstat qu’à celle de Hesse-Cassel. Je luy ay déclaré plusieurs fois que c’ es-
toit une condition, sans laquelle l’on ne pouvoit espérer de paix, |:et il ne s’en
est point estonné:|. Il m’a seulement dit que l’électeur de Saxe y mettra de la
difficulté, mais comme j’ay respondu que ce prince n’est pas en estat de résis-
ter à la raison que je luy venois de desduire et aux forces des deux couronnes
il a répété que l’Empereur n’y a point d’intérest, et qu’il faudra voir comme
on peut sortir de cette affaire. J’espère que Madame la Landgrave en aura tout
contentement.
Pour le traitté de paix avec Espagne je ne sçaurois représenter à Vostre Emi-
nence avec quelle passion le comte de Trautmansdorff désire qu’il s’achève. Il
m’a prié d’y vouloir ayder, il s’est attendri en parlant sur ce sujet, il a reco-
gneu que l’Empereur se charge beaucoup envers les estatz de l’Empire, et qu’il
met en péril ses propres affaires de ne vouloir traitter que conjointement,
mais qu’il luy seroit trop préjudiciable et trop honteux d’abandonner son pa-
rent et principal allié, duquel il a receu tant d’assistances.
Je respondis que l’Empereur sera enfin contraint d’en user autrement, et que
les princes d’Allemagne ne pourront souffrir que tout l’Empire demeure en
troubles pour la querelle de deux roys estrangers, que les Espagnolz feroient
prudemment de prévenir ce mal.
„Mais que fault-il qu’ilz fassent“, dit-il avec émotion, „ilz vous offrent le
Roussillon avec ce que vous tenez en Artois et quatre autres places.“
Je luy représentay qu’ilz ont passé outre en parlant aux ambassadeurs de Ho-
lande , et que s’il vouloit estre meilleur mesnager de leur bien qu’eux-mesmes,
ce n’estoit pas le moyen de faire cette paix.
„Hé bien“, respondit-il, „je vous parleray confidemment, ils lairront à la
France tout ce qu’elle possède aux Pays-Bas et tout le comté de Roussillon.“
Je repartis que cela veut dire le port de Roses, et il ne contredit pas, mais
aussy n’en demeura-t-il pas d’accord.
J’adjoustay qu’il ne parloit point de l’Italie, de Catalongne et de Portugal. Il
dit qu’on accorderoit une trêve de deux ans en Catalongne; puis il vint à trois,
et fit effort de me persuader que |:c’estoit assés de temps pour trouver des
moyens d’accommoder ce différent au contentement des deux roys:|. Il coula
ensuitte quelque mot |:de Cambray et comme je faisois mine de mespriser un
eschange si inesgal:|, et que l’on n’y avoit aucune pensée, il se mit à louer |:la
place et le pays de Cambray:|. Je vis donc, Monseigneur, qu’ilz |:le céde-
roient volontiers dès à présent pour la Cataloigne, mais si l’on entre en cette
négotiation, quelle seureté y-a-t-il que les Espagnolz ne s’en servent pour sou-
lever les Catalans contre nous? C’est pourquoy en attendant les ordres de
Vostre Eminence:| je suis demeuré ferme à une trêve d’autant d’années que
sera celle de Messieurs les Estatz, et j’oze dire que je convainquis monsieur de
Trautmansdorff en luy remonstrant doucement que la France n’est pas si mal
conseillée de mettre les armes bas, lorsque tout luy rit et que nostre partie est
bien faitte, pour avoir à les reprendre dans trois ans, lorsque la fortune de la
guerre pourra changer, lorsque Messieurs les Estatz auront les mains liées par
un traitté de longue trêve, lorsque l’ardeur des François sera rallentie, et lors-
qu ’à peine nous aurions commencé à gouster les fruitz de la paix. |:Je feignis
que dans le Conseil du Roy:| l’on avoit opiné tout d’une voix qu’il faut
conclurre la paix s’il est possible, mais qu’il vaut encores mieux continuer la
guerre que de la faire cesser pour peu d’années et d’accepter une trêve en
Catalongne pour moins de temps qu’en Hollande. Je vous prometz, Monsei-
gneur , qu’il ne trouva rien à respondre. Après avoir hésité assez longuement il
parla |:d’estendre ladite trêve jusques à la majorité du Roy:| et me laissa mes-
mes cognestre que ce n’estoit pas encores le dernier mot.
Quand au Portugal je pense voir qu’ilz |:accorderont un ou deux ans de trêve,
et ainsi voilà tantost toutes choses au point que Vostre Eminence s’est propo-
sée , mais au nom de Dieu:|, Monseigneur, que les ambassadeurs qui sont à la
cour |:ne puissent pas pénétrer vos bonnes et saintes intentions:|. Je ne les
puis assez estimer, ny assez révérer cette haute vertu qui vous fait agir avec un
si parfait désintéressement. C’est aussy une grande prudence |:de n’exposer
pas à tant d’accidens l’occasion qu’on a aujourd’huy de faire le plus glorieux
traité qui se soit jamais fait pour la couronne:|. Il ne se peut rien adjouster à
la force du raisonnement de Vostre Eminence sur cette matière, et je me sens
très redevable à sa bonté qui m’a fait l’honneur de m’en escrire avec telle
confiance. Permettez-moy seulement, Monseigneur, de confirmer vostre avis
par cette remarque qu’en moins de six semaines |:nous avons eu trois grandes
alarmes et apréhendé du changement dans les affaires à Courtray, au camp
des Suédois et depuis peu en la personne de monsieur le prince d’Orange:|.
Le comte de Trautmansdorff s’est fort enquis de moy que deviendroit le duc
de Lorraine. J’ay dit qu’il pourroit envoyer à la cour, et que c’est une affaire
particulière qui ne doit pas retarder la paix. |:Il n’y a point apporté d’ obsta-
cle , mais bien a-t-il dit:| qu’il vaudroit mieux rendre la paix universelle, que
le Roy pourroit garder quelques places de la Lorraine, faire démolir les autres,
et asseurer ce traitté (qui seroit avantageux à la France) par l’authorité du
traitté général. |:J’ay essayé de le faire parler plus clairement pour entendre
quelle portion du pays l’on voudroit laisser à Sa Majesté, mais:| il ne s’est pas
expliqué davantage et s’est contenté de me faire cognestre deux choses, l’une
que |:l’Empereur n’insistera pas absolument à faire introduire cette négotia-
tion à Monster:|, l’autre que si elle y estoit introduitte, nous y trouverrions
nostre compte aussy bien que dans les traittez avec l’Empereur et le roy d’ Es-
pagne .
Il croyoit fermement que Vostre Eminence ne vouloit point de paix avec Es-
pagne , et dit estre averty de bon lieu que si elle estoit conclue dans l’Empire,
l’on a desjà destiné de faire passer en Italie l’armée de monsieur de Turenne
fortiffiée d’une partie des trouppes des Suédois et Hessiens. Mais enfin je le
désabusay sur le premier article, et luy promis sur mon honneur que s’il veut
disposer les Espagnolz à la raison, nous ferons la paix au milieu de la cam-
pagne et arresterons le cours de noz prospéritez. Je l’asseuray mesmes que
j’avois receu cet ordre de Vostre Eminence et qu’elle m’a fait l’honneur de
m’en escrire avec de grands sentimens de piété. „O Dieu le veulle“, dit-il, „si
cela est, nous aurons bientost la paix.“
Il tesmoigna néantmoins que pour le présent les François luy sont fort sus-
pectz , |:mais que la paix estant une fois faite, l’Empereur fera volontiers la
moitié du chemin pour aquérir l’amitié du Roy et luy pour mériter celle de
Vostre Eminence. Je dis que cette bonne volonté sera cultivée de nostre part
en son temps:|, ce qui luy pleut bien; et je crois, Monseigneur, que cela suffit
pour cette heure, sans qu’il soit besoin |:de m’escrire une letre que je luy
pourrois monstrer. Elle sera utile après la paix, si vous l’avez agréable:|.
Je continueray de rendre compte à Vostre Eminence des avis que je reçois de
diverses personnes. |:Ce Liégois:| qui avoit accoustumé de m’en donner |:et
son frère
Servien qui m’en fait part. C’est pourquoy je n’en mande rien à Vostre Emi-
nence pour ne la pas importuner de redittes.
La visite que les Bavarrois firent hier au comte de Peñaranda ne peut avoir de
mauvaise intention contre nous. |:Monsieur Crebs vient de me dire en secret
que Peñaranda les a conviez de s’entremettre de:| la paix entre la France et
l’Espagne, et ensuittte il m’a parlé |:contre le Portugal:|, disant mesmes
qu’encores que les médiateurs s’en pourront formaliser, |:le baron de Hase-
lande et luy ne:| ne [!] lairront pas de s’employer pour un si bon œuvre, si
nous l’agréons. Par là, Monseigneur, |:et par cette multitude de médecins que
les Espagnolz recherchent il me semble que le mal les presse:|, et qu’on
pourra, Dieu aidant, conclurre la paix à l’avantage de l’Estat et à la gloire de
Vostre Eminence. Je ne m’y espargneray pas en mon particulier et me tiens
bien honoré du commandement que vous m’en faittes.
Outre que |:le nombre d’entremeteurs nous donnera plus de lumières de l’ in-
tention de nos parties que si les affaires ne passoient que par une main, il nous
rendra le Nonce et l’ambassadeur de Venise plus faciles et plus favorables
pour lorsqu’ilz ont eu l’authorité entière:|.
J’ay appris |:dudit sieur Crebs que son collègue et luy nous:| proposeront
demain de nous assembler avec les Impériaux chez messieurs les médiateurs
affin d’essayer de sortir d’affaires. |:Ils nous en parleront comme d’eux- mes-
mes , mais il m’a fait connoistre que cela a esté concerté ce matin avec mon-
sieur de Traufmansdork, de quoy je prens bon augure:|, veu ce qui s’estoit
passé auparavant entre luy et moy. Vostre Eminence sçait mieux que per-
sonne combien |:valent de tels avertissemens et quel avantage ils donnent
dans une négotiation:|.
Pour fin, Monseigneur, je me jette à voz pieds pour vous remercier le plus
humblement que je puis du dernier article de vostre despêche. C’est une
preuve signalée de vostre bonté et confiance en mon endroit dont je ne per-
dray jamais le souvenir. Après cela je ne me mettrois pas en soin de me def-
fendre de la calomnie, puisqu’elle n’a fait aucune impression sur l’esprit de
Vostre Eminence si Dieu n’avoit permis pour m’en justiffier pleinement qu’il
y a |:plus de six mois que je n’ay visité Monsieur le Nonce ni luy moy, et que
nous ne nous sommes rencontrez en aucun lieu hormis pour les conférences
publiques:|. C’est une chose de fait qui est cogneue de monsieur le duc de
Longueville et de monsieur de Servien, et je la maintiens à peine de l’honneur.
Jugez donc s’il vous plaist, Monseigneur, comment il se peut faire que |:ledit
Sieur Nonce tienne de ma bouche le discours et l’extravagance qu’on m’ im-
pute :|.
D’ailleurs je n’ay jamais sceu que |:Monsieur le Prince eust désaprouvé l’ en-
treprise de Talamone et autres places de l’Estat de Sienne:|. Je prie Dieu qu’il
me punisse éternellement, si je n’en ay appris la première nouvelle par cette
accusation, et partant je n’ay eu garde de le dire à |:Monsieur le Nonce:|.
J’aurois parlé non seulement contre le respect que je dois à Vostre Eminence,
et auquel je ne manqueray jamais, mais aussy contre mon propre sentiment
|:et contre l’affection que j’ay pour messieurs les Barberins:|, ne croyant pas
qu’il se pust rien faire de mieux |:pour leur restablissement et pour le service
du Roy:|.
C’est la constante protection, Monseigneur, dont vous m’honorez qui me sus-
cite ces ennemis dedans et dehors le royaume, mais ilz m’ont fait du bien en
pensant me procurer du mal, puisque vous avez eu la bonté de m’en avertir et
d’en vouloir bien sçavoir la vérité. Et pleust à Dieu que Vostre Eminence eust
agréable de s’en esclaircir davantage et de pousser l’affaire jusques au bout.
Me faisant l’honneur de m’aimer au point que vous faittes, Monseigneur, ce
vous seroit quelque plaisir de cognestre parfaittement mon innocence, et de
voir sans nuages la pureté de mon cœur en tout ce qui vous touche. Je de-
mande très humblement à Vostre Eminence la continuation de ses grâces et
faveurs pour me parer contre tant d’assautz …