Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
75. Servien an Lionne [Münster] 1646 Juli 17

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Servien an Lionne


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[Münster] 1646 Juli 17

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Konzept, größtenteils eigenhändig: AE , CP All. 77 fol. 122–124, 126 = Druckvorlage.

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Eventueller Aufenthalt La Gardies in den Generalstaaten. 9. Artikel. Reise Knuyts nach Seeland
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sowie Gents, Knuyts und Nederhorsts nach Den Haag. Reaktion auf die Übernahme der Ämter
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Brézés durch Königin Anna. Äußerungen Saint-Ibards. Flugschrift. Intrigen Vautortes.

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Parler aux Suédois si leur ambassadeur passera en Hollande comme a fait
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celluy de Danemarc

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Corfitz Ulfeldt (s. [ nr. 71 Anm. 7 ] ).
qui est fort caressé, qu’il ne seroit pas inutile de faire
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mesnager les espritz de ce pays-là.

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La province de Zélande à l’instance de Knuyt a esté celle qui a jusqu’icy plus
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passionnément sollicité le neuvième article. A présent j’aprends de bon lieu
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que Knuyt a changé d’advis et qu’il estime qu’on ne doit plus demander ledit
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article et qu’il va dans sa province pour en faire prendre la résolution. Voicy
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quel est son raisonnement. „Les Espagnols“, dit-il, „certainement ne tien-
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dront pas longtemps la paix qu’ils fairont aujourd’huy avec la France et au
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contraire ont très grande disposition à rendre durable le traité qu’ils fairont
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avec les Provinces-Unies, soit en continuant la trêve quand elle sera expirée,
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soit en faisant une ligue entr’elles et les provinces obéissantes pour leur com-
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mune deffense où maintenant on offre pour plus grande seureté de faire en-
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trer l’Empereur. Il vaut beaucoup mieux pour nostre Estat ne faire qu’une
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courte trêve avec l’Espagne après l’expiration de laquelle, si la paix de la
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France est rompue, nostre Estat ne sera point obligé de reprendre les armes,
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puisque la France praetend en ce temps-là de n’estre point obligée de rompre
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sa paix en cas que l’Espagne refuse la continuation de la trêve, car ce seroit
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une tyrannie qu’elle voudroit exercer sur nous si elle praetendoit de nous te-
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nir engagés dans ses intérests au temps qu’elle ne veut plus prendre part dans
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les nostres, si bien que l’Espagne prenant résolution d’attaquer la France à la
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fin de nostre courte trêve, nous pourrons avec raison la laisser faire sans nous
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en mesler et prendre ce temps pour avoir la continuation de nostre trêve que
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l’Espagne sera ravie de nous accorder pour nous obliger à ne nous intéresser
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pas dans la guerre qu’elle faira contre la France.“

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J’ay esté adverti ce matin par Nidrosth que Knuyt s’en va dans sa province
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pour faire réussir ce dessein, après toutefois que Minersvic et luy auront
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rendu compte à Messieurs les Estats de tout ce qu’ils ont fait icy pendant leur
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séjour. Ils avoient voulu exclurre Niderost de cette commission, mais ayant
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fort bien recogneu que pour le décréditer ils avoient intention d’agir contre

[p. 226] [scan. 298]


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luy en particulier aussi bien que contre la France en général à cause qu’il en a
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tousjours deffendu les intérests il s’est fait adjouster à la commission si bien
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que voylà trois deputés qui s’en vont à La Haye dont les deux premiers sont
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très mal intentionnés. Leur absence nous donnera icy quelque repos n’estant
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pas possible que leurs collègues puissent rien faire sans eux avec les Espa-
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gnols , mais il faudra bien veiller à La Haye à leurs pratiques, parce que cer-
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tainement elles seront toutes au praejudice de la France. Nous y aurons pour-
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tant cet avantage qu’ils ne sçauroient faire la moindre proposition qui ayt à
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passer par les provinces qu’elle ne nous donne assez de loysir pour repraesen-
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ter nos raisons et peut-estre pour détruire les mauvais desseins des partisans
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d’Espagne, pourveu que le Roy y soit servi avec hardiesse et diligence, car il
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faut agir dans un Estat populaire tout d’une autre façon que dans les cours des
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princes.

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Vous pourrez asseurer Son Eminence que nous n’aurons point de peyne à
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nous défendre du neuvième article, qu’on ne nous le demande que par forme
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et que Messieurs les Estats songent certainement plus à se détacher de nous
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qu’à nous attacher de nouveau avec eux. Nous 〈praesentons〉 une réponse
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par escrit à la demande qu’ils nous ont faite en dernier lieu de ce neuvième
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article qui faira le mesme effect que ce que nous avions escrit à Messieurs les
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Estats.

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Unsere Zustimmung zur Übernahme der Ämter Brézés durch Königin Anna in nr.
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70 ist mit Rücksicht auf Longueville zurückhaltender ausgefallen als zunächst
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beabsichtigt; je sçay bien que dans son âme il m’en aymera moins que si je me
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rendois complaisant en toutes choses, mais je n’ay pour but que le bien pu-
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blic , le service de la Reyne et celluy de Son Eminence et de me retirer avec
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honeur.

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J’aprens de bon lieu que Saint-Tibal

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Saint-Ibar (s. [ nr. 7 Anm. 17 ] ).
a dit en Hollande qu’après la paix Son
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Eminence ne dureroit pas longtemps en crédit, que tous ceux qui ont des
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charges les voudroient faire, et que le conseil prendroit cognoissance de ce
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qui luy apartient sans le laisser à Son Eminence seule. Il a meslé là-dedans
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monsieur de Longueville comme s’il estoit bien informé de ses intentions.
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Niderost ne m’a pas bien expliqué tout cela et m’en a parlé avec autant
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de retenue que d’estonnement treuvant étrange que monsieur de Longue-
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ville se soit ouvert à Saint-Tibal. On pourra en avoir plus d’esclaircissement
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par monsieur Brasset qui peut voir sur les lieux ce qui s’y passe et sçavoir
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aisément ce que la débauche fait découvrir à Saint-Tibal lorsqu’il est entre
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deux vins.

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Je vous envoye un libelle qui vraysemblablement est celuy dont il estoit parlé
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dans la lettre de Pigneranda

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Vgl. nr. 60.
que Son Eminence nous a envoyée. Monsieur le
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Nonce à qui nous l’avons fait veoir a pris grand soin de se justiffier et de nous
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preuver qu’on ne luy avoit point monstre cet escript. En effect, ce seroit bien

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passer les termes de médiateur s’il avoit donné conseil de faire imprimer une
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semblable déclamation.

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Courval hat sich entgegen den Behauptungen Vautortes

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François Cazet de Vautorte (1607–1654) war seit Januar 1645 intendant de justice et finances
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für das Hst. Speyer, Est. Mainz, Baden und die Unterpfalz ( Livet S. 97f.; seine Instruktion
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ebd. S. 925–927). 1647–1648 wurde er intendant de justice bei der Rheinarmee, 1649 Ges.
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beim Nürnberger Exekutionstag ( DBF VIII Sp. 23).
nicht abfällig über Tu-
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renne geäußert.


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Beilage


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1 Flugschrift [fehlt]

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Während der intensivierten Verhandlungen im Frühjahr 1646 waren verschiedene französi-
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sche sowie von Brun verfaßte anti-französische Flugschriften zu unterschiedlichen Verhand-
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lungspunkten erschienen ( Truchis de Varenne S. 339–342).
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