Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
68. Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 Juli 13
Paris 1646 Juli 13
Dem Inhalt nach ist nr. 68 vermutlich zusammen mit nr. 53, also bereits am 6. Juli 1646 in
Paris entstanden, wurde aber offenbar erst mit der folgenden Depesche abgeschickt. Im Druck
der Nég. secr. III, S. 321–322, wird das Fragment irrtümlich als Teil des Schreibens [ Brien-
nes ] an Longueville, d’Avaux und Servien vom 13. Juli 1646 (im Druck fälschlich: 31. Juli
1646) (= nr. 67) bezeichnet.
Lob der Gesandten. Beharren auf Einhaltung der niederländischen Bündisverpflichtung. Proto-
kollarische Behandlung Mantuas.
Le dernier mémoire de Messieurs les Plénipotentiaires ne contenant que la
relation de ce qui s’estoit passé en la conférence qu’ilz avoient eue avec les
députtez de Messieurs les Estats ne donne occasion d’y respondre autre chose
que de louer leur résolution, leur addresse et leur suffisance d’avoir con-
vaincu , comm’ilz ont faict, lesdits députtez et les avoir réduitz à ne sçavoir
que dire sur l’injuste prétention qu’il semble qu’ilz voulloient mettre en avant
que Messieurs les Estatz ne fussent obligez envers la France que pour les af-
faires des Pays-Bas; il n’y a pas eu occasion de tesmoigner icy qu’on est dans
tous les mesmes sentimentz qu’ilz ont monstrez par delà, et sy elle arrive on
ne manquera pas de faire parroistre que Sa Majesté se tiendroit offensée, sy
une chose sy claire et sy évidente avoit esté révocquée en doutte, et d’appuyer
tout ce que lesdits Sieurs Plénipotentiaires ont dict avec la mesme fermeté
sans laisser lieu de croire que l’on soit jamais pour s’en relascher.
Pour le traictement de l’ambassadeur de Mantoue on persiste icy dans la der-
nière résolution qui a esté mandée de ne se relascher point en ce qu’il peut
prétendre qu’après que les ministres de l’Empereur le luy auront accordé. Il
est certain que les nonces en France ne font aucune difficulté d’estre les pre-
miers à visitter les ambassadeurs de Savoye et n’ont jamais voullu traicter de
la sorte ceux de Mantoue, mesme le marquis de Poma qui estoit de la maison.
Il est estrange aussy que les ministres d’Espagne ne visittent point à l’ assem-
blée l’ambassadeur de Savoye, eux qui ont faict tant de bassesses aux Hol-
landois , ilz ne peuvent pas s’en excuser sur la guerre, car par cette raison
nous ne debvrions point nous veoir ny ilz ne debvroient point avoir veu les
Hollandois.