Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
14. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 Juni 15
Paris 1646 Juni 15
Kopien: AE , CP All. 66 fol. 59–61 = Druckvorlage; AE , CP All. 76 fol. 598–600; Ass. Nat.
272 fol. 304–307, ohne PS. Druck: Mém. et Nég. III S. 21–27; Nég. secr. III S. 219–220.
Empfangsbestätigung. Freude der Königin über die angebotene Abtretung Breisachs. Zustimmung
zu weiteren französischen Forderungen, um kaiserliche Mäßigung zu erreichen. Zufriedenheit im
Conseil. Entschädigung der Erzherzöge. Stand der Osnabrücker Verhandlungen. Beunruhigung
über die Generalstaaten. Haltung des Prinzen von Oranien. Interpretation des französisch-
niederländischen Vertrags von 1635. Unterredung mit dem Residenten des Pfalzgrafen; dessen
Forderung nach französischer Unterstützung der vollständigen Restitution seines Herrn. Titula-
turfragen bei Schriftverkehr zwischen Kaiser und französischem König. Croissy. Protokollarische
Behandlung Mantuas. Besuch Grimaldis bei der Italienarmee.
PS: Beilage.
Ce fut lundy dernier 11 e du courant que vostre lettre du 4 e me fut rendue. J’en
allay donner part à Sa Majesté qui m’avoit permis et en quelque sorte com-
mandé de m’avancer qui devoit partir d’Amiens le lendemain pour se rendre
le jeudy ensuivant en cette ville ainsy qu’elle a faict. Vous ne doutez point
qu’elle n’entendist avec satisfaction l’offre
Postrema declaratio der Kaiserlichen vom 29. Mai 1646 (s. [nr. 6 Anm. 3] ).
d’autant meilleure qu’elle la jugeoit estre un acheminement à la paix qu’elle
passionne tousjours et une marque solide que l’Empereur a enfin reconnu
qu’il ne la pouvoit espérer sans donner satisfaction à cette couronne qui avoit
désiré la place de Brisack par mil bons respectz qui vous sont assez connus et
principalement comme le moien de se rendre plus utile à ses alliez et à la
religion qu’elle professe qui sont les deux fins qu’elle s’est proposée [!] du
traitté général après celle d’establir le repos de la chrestienté et faire cesser les
maux dont elle est travaillée, et d’espargner le sang qui se verse qui affoiblit
l’Europe et donne lieu aux meschans d’entreprendre avec toute liberté contre
la sienne.
Quand Sa Majesté sceut que vous n’aviez laissé de faire de nouvelles deman-
des, elle vous en loua et reconneut que c’estoit le moien le plus asseuré pour
obliger les Impériaux à modérer leurs prétentions et particulièrement celles
qui regardent ce qui doit estre paie aux archiducz du Tyrol pour leur desdom-
magement et de cette place si célèbre et des païs d’au-deçà le Rhin qui leur
appartenoient si de droit ou de jouissance simplement, c’est ce que vous
considérez affin que la récompense dont vous conviendrez estant paiée le
droit de Sa Majesté soit si puissamment establi qu’il n’y aie point de lieu à
personne de réclamer contre le traitté.
Les affaires dont on s’est trouvé surchargez arrivant en cette ville feront diffé-
rer l’assemblée du conseil jusques à lundy où vostre dépesche sera leue et où
il sera avisé s’il y a quelque chose à vous mander dont on se soit oublié, et
peut-estre l’arrivée de Saladin nous fournira de matière d’une nouvelle
consultation que nous attendons, mais sans impatience d’autant que les af-
faires nous paroissent au point que nous les pouvions souhaitter.
Sy vostre entreveue avec les Suédois a eu lieu vous aurez sceu d’eux s’ilz sont
contens des offres qui leur auront esté faittes par les Impériaux et si ce qui
m’a esté mandé par monsieur de La Barde estre en bon train a esté conclu que
les protestans se sont départis de prétendre la propriété des biens ecclésiasti-
ques et restraint la jouissance à un terme préfix, comme cette difficulté pa-
roissoit grande, dez qu’elle sera levée, l’accommodement d’entre les catholi-
ques et les protestans sera aisé à estre terminé.
Il est fascheux que les commissaires de Messieurs les Estatz se soient laissez
gaigner par ceux d’Espagne et qu’ilz ne vous donnent la satisfaction qu’avec
raison on devoit attendre d’eux, mais ce seroit pis si c’estoit avec ordre de
leurs supérieurs. Non seulement Brasset
Jean oder Henri Brasset (Lebensdaten nicht zu ermitteln) war 1616–1628 frz. Res. in Brüssel
und 1630–1654 Res. in Den Haag, vom 13. Januar–Juni 1645 zudem Gesandtschaftssekretär
in Münster ( Heringa S. 641; Repertorium S. 225; Poelhekke S. 563; Truchis de Va-
rennes S. 567; APW II B 2 [nr. 19 Anm. 5] ; Ogier S. 97).
sont trompez si cella est, et comme ledit Brasset avec ordre et participation de
monsieur l’ambassadeur vous l’a mandé, aussy nous en ont-ilz informez.
L’expérience qu’ils ont des affaires de ce païs-là et de voir que monsieur le
prince d’Orange met en campagne sont deux considérations de poidz lesquel-
les me confirment ce que j’ay tousjours cru que le particulier avoit pu estre
gaigné, mais qu’il seroit difficile de corrompre le général et qu’il y a parmy
ceux qui sont en part du gouvernement des gens désintéressez et clairvoians
qui empescheront que les autres ne soient escoutez et que ceux-là seront se-
condez du prince d’Orange lequel aiant tousjours mesprisé les avantages par-
ticuliers qui luy ont esté offertz ne sera pour les accepter au moment qu’il a
beaucoup à craindre et qu’il voit sa maison exposée à divers accidens par ceux
dont il est menacé, qu’il tient au contraire asseurée dans l’union des provinces
et dans la prospérité de leurs affaires lesquelles aians eu leur accroissement au
moien des assistances qu’elles ont tirées de cette couronne, n’en peuvent espé-
rer la durée que de la mesme protection.
Ce qui vous a esté dit que les Estatz ne sont obligez de continuer la guerre
que tant et si longuement que nous la ferons en exécution du traitté de 1635
n’est pas dénué de raison, et l’article secret expliquant le neufième dudit trait-
té peut servir de fondement à cette pensée. Il vous plaira de l’examiner affin
de vous préparer à en destruire les conséquences qu’on en voudra inférer,
comme je fais de mon costé, et je croy qu’il y a lieu de soustenir que leur
engagement n’est point limité non plus que le nostre et qu’eux et nous aians
un commun ennemy nous avons songé à le ruiner ou à le forcer de condes-
cendre à une paix juste avec les alliez.
Depuis que je suis en cette ville le résident du prince Palatin m’a visité, le
sujet de l’audiance qu’il prit estoit pour m’insinuer que bien que son maistre
soit asseuré que la couronne de Suède ne se départira pas de demander qu’il
soit restabli en tous ses Estatz et en sa dignité d’électeur et grand maistre de
l’Empire
Zugleich mit der pfälzischen Kurwürde wurde Kf. Friedrich V. 1623 das mit dieser verbun-
dene Erztruchseßamt des Hl. Röm. Reiches aberkannt und auf Hg. Maximilian I. von Bayern
übertragen. Mit der Kurwürde verblieben im WF (IPO IV,3 – IPM § 11) auch alle dazuge-
hörigen Ämter bei Bayern; Pgf. Karl I. Ludwig und seinen Nachkommen wurde mit einer 8.
Kurwürde das ebenfalls neu geschaffene Erzschatzmeisteramt verliehen. Während der Exeku-
tion des Friedens, bis zur endgültigen Belehnung mit dem neuen Amt 1652, führte Karl Lud-
wig als Kf., allerdings mit Zustimmung Bayerns, noch den Erztruchsessentitel ( Conrad
S. 94f.; Oschmann S. 273 und 680).
de Dannemarck et d’Angleterre à décider ce dont il se doit contenter, et que
s’il attend des grâces de celle de Suède, il en doit espérer de plus grandes de
celle-cy à laquelle il a tousjours esté attaché ainsy que l’ont esté ses pères. Je
luy fis bien entendre que la France n’avoit point eu de part à la résolution que
le roy de Bohême
Kf. Friedrich V. von der Pfalz (1596–1632), Kf. 1610(–1623). Weil er sich gegen Ks. Ferdi-
nand II. 1619 zum Kg. von Böhmen hatte wählen und krönen lassen, wurde er 1621 geächtet
und ihm 1623 die Kurwürde aberkannt ( DBA 349, 137; NDB V S. 535f. ).
levez, et il me sembla qu’il n’estoit pas si asseuré des Suédois qu’il en faisoit le
semblant ny trop esloigné de se réduire à moins prétendre pourveu qu’il fust
restably en une partie de ses Estatz.
Je n’ay pas proposé la difficulté qui se présente sur la manière dont le Roy et
l’Empereur se doivent escrire. Je prens jusques à lundy à revoir ce qui a esté
prattiqué tant du vivant du feu roy que depuis sa mort et feray raport de ce
que j’auray remarqué affin que sur vostre despêche on prenne une finalle ré-
solution. Le tempérament de donner de la ‚Majesté Impérialle‘ en recevant de
la ‚Roialle‘ ne me choque pas. C’est tousjours avoir de la ‚Majesté‘ que je
doute que les empereurs aient jamais donné aux roys de France. Toutefois je
parle avec incertitude et monsieur Godeffroy
Der Rechtsgelehrte Théodore Godefroy (Gothofredus) (1580–1649) war als historisch-juristi-
scher Berater der frz. Gesandtschaft seit November 1644 beim WFK, wo er 1649 verstarb.
Aufgewachsen u. a. in Genf und Straßburg konvertierte er um 1600 zum Katholizismus und
wurde 1613 historiographe de France. 1643 erfolgte seine Ernennung zum conseiller d’État
und seine Entsendung zum WFK, doch reiste Godefroy zunächst nach Den Haag, wo er ein
Jahr verweilte. Er ist Verfasser zahlreicher Schriften ( DBF XVI Sp. 448f.; DBA 409, 298–299;
Godefroy-Ménilglaise S. 109–139; Léva-Jordan ; Malettke S. 192–208).
est un de ceux que j’aurois consulté s’il eust esté en cette ville.
Im Conseil habe ich die Kostenerstattung für Croissy
Antoine Fouquet, sieur de Marcilly-Croissy (Lebensdaten nicht zu ermitteln), conseiller am
Parlement von Paris, hatte 1644–1646 eine diplomatische Mission nach Siebenbürgen
unternommen. Seit dem 6. Mai 1646 weilte er wieder in Münster ( DBF XIV Sp. 720–722;
Hudita S. 82–145). 1647 war Marcilly-Croissy gemeinsam mit Tracy (s. [nr. 7 Anm. 13] )
Unterhändler bei den Verhandlungen zum Ulmer Waffenstillstand ( Immler S. 409).
dienste herausgehoben.
Je ne sçay sur quoy le marquis de Saint-Maurice
Der Militär und Diplomat Claude-Jérôme de Chabod (Claudio Gerolamo di Chabò)
(1583–1659), 1635 marquis de Saint-Maurice (San Maurizio), barone di San Joire e Lupigni,
war nach Gesandtschaften in Frk. und England 1645–1648 Vertreter Savoyens auf dem WFK
( APW II C 2 S. 498 Anm. 3; Claretta I S. 363f.; Kybal / Incisa I S. 288f.; Carutti II
S. 471, 496f.).
plainte d’un ordre qu’il dit que vous avez de traitter Mantoue comme Savoie.
Il vous pourra souvenir que je vous ay informé par ma lettre du 7 e avril de la
prétention du premier et
eussiez à suivre l’exemple qui vous seroit donné par le Nonce et les plénipo-
tentiaires de l’Empereur, à celuy-là j’adjouste ce qui est une espèce de restric-
tion que le premier doit estre entendu de ce qui sera prattiqué par les deux,
parce que le Pape pour gaigner un prince d’Italie ou l’Empereur pour favori-
ser un sien feudataire s’y pourroient porter et que la France ne voudroit pas
prendre l’exemple de l’un d’eux, mais qui veut bien suivre celuy qu’ilz auront
prattiqué de concert et esgalement. Ainsy si le Nonce seul ou le comte de
Nassau et ses collègues seulz accordoient le traittement tel que le prétend
Mantoue, vous surseoiriez à le luy donner jusques à ce que vous aiez sceu les
volontez de Sa Majesté sur ce que vous luy aurez escrit de ce qui aura esté
prattiqué par ceux-là et soubz quelque prétexte spécieux vous éviterez de re-
cevoir ou prendre audiance des ministres de cette Altesse
Maria Gonzaga (1609–1660), Hg.in von Mantua, regierte seit 1637 für ihren unmündigen
Sohn Hg. Karl II. (1629–1665) ( DBI XX S. 282–287; Stammtafeln II T. 130). – Mantua
war auf dem WFK durch die Ges. Francesco Nerli conte Valdery (Mai 1646-Oktober 1647)
und Girolamo conte Sannazaro (August 1646–1649) vertreten ( APW III D 1 S. 299, 347;
Repertorium S. 316).
pas offensée ou du refus d’accepter ou faire la visite ou du titre et des avanta-
ges qu’elle poursuit. Si les ministres de Mantoue prétendoient tirer avantage
d’une lettre du Roy que j’ay signée du
Brief Ludwigs XIV. an Longueville, d’Avaux und Servien zugunsten der Interessen Mantuas,
Paris 1646 April 25, Kopie: AE , CP All. 64 fol. 291; Druck: Mém. et Nég. II S. 204–205;
Nég. secr. III S. 160; Gärtner IX S. 210–211; vgl. APW II B 3 [nr. 200 Anm. 5] . Ein weit-
gehend identisches Schreiben ist unter dem Datum 1646 Mai 8 überliefert (Kopie: AE , CP
All. 65 fol. 50; Druck: Mém. et Nég. II S. 280–281; Nég. secr. III S. 176; Gärtner IX
S. 664–665; vgl. unter diesem Datum APW II B 3, chronologisches Register). Der Abschnitt
über die protokollarische Behandlung der mantuanischen Ges. lautet inhaltlich übereinstim-
mend in beiden (Zitat nach AE , CP All. 64): ausquels je désire que vous fassiez tous le
traittemens favorables et accoustumez en cette cour, tout ainsi qu’à ceux de Savoie et de
Florence, […].
général des intérestz de Mantoue, et sur ce qu’il est dit en ces mesmes termes
que vous leur fassiez tous les traittemens favorables et accoustumez en cette
cour tout ainsy qu’à ceux de Savoye
Vertreter Savoyens auf dem WFK war zu dieser Zeit allein Saint-Maurice (vgl. Anm. 10), da
sein Kollege Dr. Gian Francesco Bellezia (1602–1672) ( DBI VII S. 634–637) nach Differen-
zen mit Frk. abberufen worden war ( Carutti II S. 486ff.); dessen Abschiedsvisite bei den frz.
Ges. war von Mazarin mißbilligt worden (s. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne,
Münster 1646 März 3 = APW II B 3 nr. 142; Mazarin an Longueville, Paris 1646 März 17 =
APW II B 3 nr. 171).
qu’en la manière prescritte par la lettre du 7 e et ce qui est adjousté en celle-cy
qui leur ay accordé l’autre en termes civils et telz qu’ilz l’ont demandé et qui a
néantmoins relation au traittement qui leur est fait en cette cour et non pas à
celuy qui leur doit estre fait à Munster.
Grimaldi, der bei der Italienarmee weilt, hat die baldige Einnahme Orbetellos
angekündigt.
PS: Übersendung eines Schutzbriefes für Velen .