Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
6. La Barde an Brienne Osnabrück 1646 Juni 11
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Osnabrück 1646 Juni 11
Ausfertigung: BN Coll. Clairambault 406 fol. 89–89’ = Druckvorlage.
Unterredung mit Trauttmansdorff über die französische Forderung nach Philippsburg. Verärge-
rung der Reichsstände über heimliche kaiserliche Angebote an Frankreich. Bemühen La Bardes,
die Stände für die bisherigen kaiserlichen Zugeständnisse sowie für die französische Forderung
nach Philippsburg zu gewinnen. Schweden für eine Lehensnahme Pommerns.
Il n’y a rien icy de nouveau qui mérite vous estre mandé. Monsieur de Traut-
mansdorff y est de retour depuis trois jours. Je le visitay hier et le trouvay fort
scandalisé de la demande de Philipsbourg, la qualifiant nouvelle, et se pleig-
nant qu’après luy avoir comme laissé entendre que l’on se contenteroit de
Brizac et de l’une et l’autre Alsace on augmente maintenant les prétentions de
la France. Je luy dis que l’on ne s’estoit point départy de la demande de Phi-
lipsbourg. Que cette affaire regardoit un tiers et non point l’Empereur princi-
palement, qui n’avoit point mesme ny les siens aucunes terres voisines de
Philipsbourg. Que cela regardoit plus le Palatin
Pgf. Karl I. Ludwig (s. [nr. 7 Anm. 19] ).
marquis de Bade
Wilhelm Mgf. von Baden-Baden (s. [nr. 175 Anm. 8] ).
Hg. Eberhard III. von Württemberg (1614–1674), Hg. seit 1628 ( DBA 261, 34; NDB IV
S. 236f. ). Zur Politik Württembergs auf dem WFK s. Philippe .
ou sa maison.
Il n’y a point de doute qu’il fera icy tout ce qu’il pourra pour rendre cette
prétention de la France odieuse aux estatz de l’Empire à quoy il faudra faire
une contrebaterie. Ilz sont bien plus scandalisez de l’offre qu’il a faite de
Brizac et de la Haute-Alsace en souveraineté sans leur en avoir rien commu-
nicqué et j’estime que cela recevra plus de difficulté parmy eux que l’affaire de
Philipsburg. Je travailleray pour l’une et pour l’autre le mieux qu’il me sera
possible.
Les Suédois disent que si on leur offre la Poméranie en souveraineté ilz ne
l’accepteront pas de cette sorte, faisants très grand estat de la session et suff-
rage qu’ilz auront dans l’Empire en tenant cette province comme fief de l’Em-
pire.