Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
2. Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville, d’Avaux und Servien Amiens 1646 Juni 9
Amiens 1646 Juni 9
Kopien: AE , CP All. 76 fol. 548–549 = Druckvorlage; AE , CP All. 66 fol. 31–32; Ass. Nat.
272 fol. 299–300. Konzept Lionnes: AE , CP All. 60 fol. 423–424. Druck: Mém. et Nég. III
S. 11–15; Nég. secr. III S. 211–212.
Optionen bei Distanzierung der Generalstaaten von den französischen Interessen in Spanien und
Italien: Waffenstillstand oder Fortführung des Krieges dort; Anspruch Frankreichs auf die Er-
oberungen in den Niederlanden. Problem der katalanischen Bischöfe. Verhandlungen Knuyts
über Forderungen des Prinzen von Oranien.
Postangelegenheiten.
On a songé icy que s’il est vray comme on le dict et qu’il y a grande appa-
rence que les députez de Messieurs les Estatz
Seit Januar 1646 waren die sieben Provinzen der Generalstaaten auf dem WFK durch acht
Ges. werteten: Gent für Gelderland, Mathenes und Pauw für Holland und Westfriesland,
Knuyt für Seeland, Reede für Utrecht, Donia für Friesland, Ripperda für Overijssel und Clant
für Groningen ( Poelhekke S. 1–4; Waddington II S. 165–169; Blok S. 515f.; APW
II B 3 nr. 58). – Barthold van Gen(d)t (gest. 1650), heer van Loenen und Meinerswijk, wurde
1625 raad und rekenmeester von Gelderland, 1640 ambtman von Bommel, Tieler- und Bom-
melwaarden. Er war ein Anhänger des Pz.en von Oranien ( NNBW VI Sp. 558f.). – Johan
van Mathenes (1596–1653), heer van Mathenesse, Riviere, Opmeer und Souteveen ( Aa VIII
S. 114f.). – Dr. Adriaen Pauw (1585–1653), heer van Heemstede, war zunächst Kaufmann in
Amsterdam und unternahm ab 1618 verschiedene Gesandtschaftsreisen, u. a. ins Reich und
nach Frk. 1627 wurde Pauw raad und rekenmeester der Domänen von Holland und West-
friesland, 1631 raadpensionaris und grootzegelbewaarder von Holland und Westfriesland. Er
war ein Gegner des Hauses Oranien ( NNBW X Sp. 714–717; Groenveld). – Knuyt (vgl.
[nr. 1 Anm. 24] ). – Godard van Reede (1588–1648), heer van Nederhorst, Kortenhoef, Hor-
sterweerd, Vreeland und Overmeer, war ein Anhänger des Pz.en Friedrich Heinrich und ein
Befürworter der Allianz mit Frk. ( NNBW III Sp. 1025f.). – Frans van Donia (gest. 1651)
( Aa IV S. 79). – Willem Ripperda (um 1600–1669), heer van Hengeloo, Boekeloo, Buxber-
gen und Rijssenberg, war ein Anhänger des Pz.en von Oranien ( NNBW VI Sp. 1192f.). –
Adriaan Clant tot Stedum, Westeremden und Garshuizen (1599–1665), heer van Nittersum
( NNBW III Sp. 218f.).
d’Espagne
Spanien wurde zu dieser Zeit durch Peñaranda, Bergaigne und Brun auf dem WFK vertreten
( Castel S. 11f., 29f. und S. 81): Gaspar de Bracamonte y Guzmán, conde de Peñaranda
(1596?-1676), befand sich 1645–1648 auf dem Kongreß. Er war 1628 consejero de las Ordenes
geworden, 1634 consejero del real de Castilla und 1642 consejero de la cámara de Castilla.
1648 wurde er consejero de Estado. Nach dem WFK betätigte Peñaranda sich weiterhin poli-
tisch und diplomatisch, war unter anderem 1658–1664 Vizekg. von Neapel, und wurde 1665
Mitglied des Regentschaftsrates ( ABEPI II 152, 315–320; Barrios S. 377f.; Fayard I S. 653f.;
Poelhekke, Peñaranda). – Dr. Joseph(us) de Bergaigne OFM (1588–1647), Theologe und
Diplomat, fungierte 1645–1647 als Ges. auf dem WFK. 1641 wurde er Bf. von ’s Hertogen-
bosch (Bois-le-Duc), 1645/46 Ebf. von Cambrai ( DBF V Sp. 1505; BNB II Sp. 175f.; NNBW I
S. 313; Gauchat S. 125, 131). – Dr. Antoine Brun (1599–1654) war 1645–1648 Ges. auf
dem WFK, wo er auch Flugschriften gegen die frz. Politik verfaßte. 1632 procureur général am
Parlement von Dôle, weilte er 1640–1641 als Ges. auf dem Regensburger RT und wurde 1642
conseiller im Conseil suprême von Flandern und Burgund in Madrid. 1643 befand er sich als
Vertreter des burgundischen Reichskreises auf dem Frankfurter Deputationstag. 1649–1654
war er Botschafter in Den Haag ( DBF VII Sp. 507f.; Truchis de Varennes).
conclurre leur accomodement sans elle ne sera qu’en ce qui regarde les Pays-
Bas et non pour les affaires d’Espagne ny d’Italie ausquelles ilz ne veullent
prendre aulcune part, et qu’ensuite lesdits députez, maintenant qu’ilz ont
ajusté ce qui les concerne, nous fissent la mesme déclaration, alors sy tous nos
effortz pour leur faire comprendre raison estoient inutiles, nous pourrions
leur dire que nous sommes résoluz d’imiter l’exemple qu’ilz nous donnent de
ne restituer quoy que ce soit dans les Pays-Bas, et comme par ce que Mes-
sieurs les Estatz avouent eux-mesmes qu’ilz sont obligez de ne rien conclurre
que nous ne soyons satisfaictz au moins en ce point-là, les Espagnolz ne
pourroient rien achever avec eux sans que toutes les conquestes que nous
avons faictes aux Pays-Bas nous demeurassent, et alors le pis qui pourroit
nous arriver ce seroit de prendre un party dont les Estatz seroient raviz pour
leurs intérestz particuliers et pour sortir de l’embarras du neuvième article
Das frz.-ndl. Bündnis vom 8. Februar 1635 (Druck: DuMont VI, 1 S. 80–85) wurde am
1. März 1644 durch einen acht Art. umfassenden Allianzvertrag (Druck: ebd. S. 294f.) erneu-
ert. In den vorangegangenen Verhandlungen vom November 1643 bis März 1644 ( APW
II B 1 S. XXXII-LVI) hatten die Generalstaaten vergeblich die Aufnahme eines 9. Art.s in
den Vertrag verlangt ( Waddington II S. 57f.), wonach für den Fall, daß es zwischen Frk.
und Spanien zu einem Friedensschluß, zwischen den Generalstaaten und Spanien hingegen nur
zu einem Waffenstillstand käme, die Franzosen verpflichtet sein sollten, bei Ablauf dieses Waf-
fenstillstands dessen Verlängerung zu erwirken oder Spanien erneut den Krieg zu erklären
(s. auch DuMont VI, 1 S. 295f.). In den folgenden zwei Jahren wurde die Forderung mehr-
fach wiederholt ( Waddington II S. 96f.), und auch in Münster drängten die ndl. Ges. auf
Annahme des 9. Art.s (vgl. ein diesbezügliches Memorandum Serviens für Brasset vom 24.
August 1646: AE , CP All. 66 fol. 301–305).
seroit de faire la trêve pour la Catalogne et pour les autres endroictz. Sy ce
n’est à la vérité que les Espagnolz estans libres de la guerre des Pays-Bas ay-
massent mieux la continuer en Espagne et en Italie que d’y faire la trêve,
auquel cas il n’y auroit rien à dire, mais on tiendroit cela sy utile à cette cou-
ronne que ne doubtant point que les Espagnolz ne s’apperçoivent aussy bien
que nous du désavantage qu’ilz y auroient, dès qu’ilz verront de ne pouvoir
séparer les Estatz d’avec nous qu’il ne leur en couste d’abord tout ce qu’ilz
ont perdu dans les Pays-Bas, il est à croire qu’ilz se résouldront plustost à
conclurre toutes choses à la fois. Ainsy on estime que lesdits Sieurs Plénipo-
tentiaires mesnageant bien cette pensée on rendra vaines toutes les espérances
que nos parties ont conceues de pouvoir séparer de nous Messieurs les Estatz
en cas que contre toute sorte de justice et de raison ilz nous laschent le mot de
n’estre obligez avec nous qu’en ce qui regarde les Pays-Bas, puisqu’à le pren-
dre au pis, ou nous ferions la trêve aux autres endroictz ou nous aurions plus
de subjet d’y désirer que d’y appréhender la continuation de la guerre.
Que sy lesdits Estatz pensoient nous desmouvoir de nostre fermeté en ce qui
concerne les conquestes de la Flandre par la considération que les choses ne
sont pas esgalles en ce que nous prétendons y conclurre la paix et qu’eux n’y
font qu’une trêve, cette raison ne subsiste point, parce que la trêve est de leur
eslection, et on peult leur offrir de nostre part de leur faire conclurre la paix
s’ilz le veullent aux mesmes conditions de retenir tout.
Le docteur Marti
Dr. Francesch (François) de Marti y de Viladamor (1616–1689), Doktor der Rechte, beteiligte
sich als Parteigänger Frk.s am katalan. Aufstand. Ab April 1646 war er ao. Ges. Kataloniens
in Paris. Ludwig XIV. ernannte ihn 1649 zum conseiller d’État und conseiller du Roi. Nach
dem Pyrenäenfrieden wurde Marti avocat-général am Conseil souverain von Roussillon
( Lazerme II S. 321f.; Capeille S. 359f.; Sanabre S. 360–362).
la paix a représenté depuis deux jours que comme la plus grande partie des
évesques de Cathalogne se treuvent dans le party du roy d’Espagne et se sont
retirez dans l’Arragon et autres terres de son obéissance, il importe extrême-
ment, au cas que l’on arreste une trêve à longues années, d’obliger ledit roy de
les promouvoir à d’autres éveschez, parce qu’aultrement ces églises demeure-
roient destituées de leurs pasteurs pendant un long espace de temps, Sa Ma-
jesté ne pouvant y nommer d’autres personnes tant que les sièges seront rem-
pliz et comme il seroit d’ailleurs trop dangereux de permettre aux évesques
présens de venir résider dans le pays pendant la trêve, il sera bien à propos
que les affaires prenans le train d’estre accommodées par cette voye, lesdits
Sieurs Plénipotentiaires songent à ce qui se pourra faire de mieux sur ce que
ledit Marti a représenté avec beaucoup de raison.
On a sceu de Bruxelles que l’on n’a rien mis par escript des prétentions de
monsieur le prince d’Orange avec les Espagnolz, mais que Knut traictoit cela
de vive voix et particulièrement de Venlo, Ruremonde et Tournut et de l’es-
change de quelques biens deppendans du marquisat de Berg colorant ses de-
mandes de la satisfaction qu’il prétend pour la non-jouissance de certains
biens qu’il a dans le comté de Bourgongne et en d’autres endroictz. Peult-
estre il ne sera que bien se servant de quelqu’un des moyens que l’on a man-
dez ou de quelqu’autre qui viendra dans l’esprit à Messieurs les Plénipoten-
tiaires de dire à Knut qu’encore qu’il ne mette rien par escript, ses négotia-
tions ne sont pas sy secrettes qu’il le pense et que sy la France estoit capable
de prester l’oreille à traicter sans Messieurs les Estatz, ce ne seroit pas à eux
que l’on s’addresseroit en premier lieu.