Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
306. d’Avaux an Mazarin Münster 1646 Juni 4
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Münster 1646 Juni 4
Ausfertigung: AE , CP All. 60 fol. 408–409’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 76 fol.
529–530’. Eigenhändiges Konzept: AE , CP All. 66 fol. 16–17.
Verhandlungen d’Avaux’. Bemühen Trauttmansdorffs um ein Treffen. Günstige Aussichten für
den Vertrag mit dem Kaiser. Lob Longuevilles und Serviens. Antwort der holländischen Gesand-
ten an die Spanier: Kritik an der Passage bez. der Interessen Frankreichs. Vermittlungswunsch
der holländischen Gesandten.
Wenig Berichtenswertes trotz vieler Unterhandlungen, gemeinsam und allein. Zu
den einen s. nr. 304. Die anderen sind Kleinigkeiten, wenn auch zum Gelingen
dienlich. Il me suffira Monseigneur de vous asseurer que |:je metz à proffit
toutes les dispositions que j’ay recognues aux uns de vouloir la paix:|, aux
autres de craindre que |:la France ne la veuille pas:|, en d’autres d’avoir
|:quelque créance en moy:|, et encores en quelques-uns de souhaitter |: ami-
tié et liaison avec Vostre Eminence:|. Hierzu rechne ich auch |: Trautmans-
dorff :|. Wie ich gestern insgeheim erfahren habe, versucht er seit Tagen, mich
|:wie zufällig bei den Kapuzinern zu treffen. Ich werde morgen dort zur Messe
gehen :|, et sçachant son intention comme je la sçais |:j’espère de traicter avec
quelque advantage:|, et le verray venir.
Nostre traitté d’Allemagne s’avance fort, et nous avons |:desjà obtenu de
bonnes conditions. Je voy pourtant encore quelque chose au-delà:| et ose
tout espérer de la prudente conduitte de monsieur le duc de Longueville et de
monsieur de Servien, lesquelz véritablement ne peuvent jamais estre assez
louez de la vigilance et de l’adresse qu’ilz y apportent.
|:Le secrétaire de l’ambassade de Holande me communiqua l’autre jour par
ordre de monsieur de Niderhost une dernière response qu’ilz alloient donner
par escrit aux plénipotentiaires d’Espagne pour voir si je serois:| content de
l’article concernant la France. En voicy les termes: «De plus déclarent lesditz
ambassadeurs des Estatz généraux comme ilz ont fait du commencement que
satisfaction sera donnée conjointement à la France, souhaittans qu’il en soit
traitté au plus tost affin que la conclusion se puisse faire conjointement.» |:Je
luy représentay que ces termes-là estoient bien foibles:|, que c’est ainsy qu’ilz
|:pourroient parler des intérestz du Portugal:|, et je luy en suggéray d’autres
|:meilleurs; mais il me dict ouvertement que messieurs Pau et Knut estoient
les autheurs de cette manière d’agir si réservée:|, et en effet j’ay depuis sceu
que |:l’article est demeuré comme dessus:|.
Il me paroist que ces messieurs les ambassadeurs de Hollande ont grand désir
de se mesler de noz affaires avec Espagne |:et de séparer l’intérest des Pays-
Bas d’avec ceux de Catalogne et d’Italie:|. Mais pour moy Monseigneur je
suis trompé si |:l’entremise du comte de Trautmansdorf ne nous y seroit plus
utile:|.