Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
279. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1646 Mai 21
Münster 1646 Mai 21
Ausfertigung: Ass. Nat. 275 fol. 359–371 = Druckvorlage; Eingang in Montdidier nach Dorsal
fol. 372’: 1646 Mai 29. Duplikat für Mazarin: AE , CP All. 60 fol. 313–319, ohne PS. Kopien,
ebenfalls ohne PS: AE , CP All. 65 fol. 183–188; AE , CP All. 76 fol. 433–437. Druck, ohne
PS: Mém. et Nég. II S. 287–297; Nég. secr. III S. 186–189; Gärtner IX S. 857–868.
Vergebliche Vorstöße der Mediatoren und der Bayern bei Trauttmansdorff in der Breisachfrage.
Einwirken der Franzosen auf die katholischen Stände; deren positive Erklärung. Weitere Absich-
ten Trauttmansdorffs. Zurückweisung seiner Gegenangebote für die Restitution Breisachs. Neue
Forderungen der Schweden. Übergabe der holländischen Waffenstillstandsproposition an die Spa-
nier . Vergebliches Ansuchen der Franzosen um eine Kopie. Mündliche Mitteilung der Proposition
und der spanischen Antwort. Benachrichtigung La Thuilleries. Unnachgiebige Haltung des Hofs
in der Breisachfrage erforderlich. Bedenkliche Nachrichten aus Konstantinopel. Behandlung des
Gesandten Mantuas. PS: Eingang von nr. 263.
Ceste sepmaine s’est passée sans que les médiateurs ny ceux de Bavière nous
ayent veu. Ce n’est pas que les uns et les autres n’ayent agy fortement pour
nostre satisfaction auprès du comte de Trautmansdorff ainsy que nous l’avons
sceu, et particulièrement monsieur le nonce. Mais comme ilz n’ont pu tirer de
luy la parole de nous laisser Brisach, ils n’ont peut-estre pas creu nous devoir
presser davantage, puisque nous leur avons tant de fois déclaré que sans rete-
nir ceste place nous ne pouvions seulement escouter aucune proposition.
Nous n’avons pourtant pas laissé escouler le temps sans rien faire, |:mais pre-
nans subject sur ce que les Impériaux se rendent plus facilles à contenter la
couronne de Suède que la France, sans faire paroistre que nous en eussions
aucune jalousie:|, nous avons parlé de sorte |:à ceux du parti catholique:|
que toutte l’assemblée qui est à Munster en a esté touchée. Et la chose en est
venue sy avant que dans leur conseil ils ont opiné, sans qu’il se soit trouvé
aucun |:qui ait y contredict que le seul depputté d’Austriche, qu’il n’estoit pas
raisonnable de rompre la paix de l’Empire pour empescher que Brisac ne fust
ceddé à la France:|. Et de faict ils l’ont ainsy déclaré par la députation solem-
nelle aux commissaires impériaux, et la pluspart d’entr’eux a dit hautement
que le moyen de faire la paix estoit de |:satiffaire la France et qu’il falloit
commencer par là pour avoir meilleur compte dans les affaires qui sont à
traicter avec les protestans, et ont blasmé la procédure que l’on tient au
contraire:|.
Le comte de Trautmansdorff doit retourner bientost à Osnabrug et faict
courre le bruict que son dessein estant de dire aux plénipotentiaires de Suède
les dernières résolutions de son maistre, il reviendra ensuite à Munster, et s’il
ne s’y faict rien qu’il se retirera, et protestera devant Dieu et le monde qu’il ne
tient point à l’Empereur que la paix ne se face, et qu’il s’est mis à toutte sorte
de conditions raisonnables.
Comme au premier séjour qu’il a faict en ceste ville, chacun de nous l’avoit
veu et receu de luy une visite en particulier outre la commune, nous avons
jugé à propos de continuer la mesme civilité |:pour essayer de descouvrir
tousjours ses sentimentz:|.
Il a persévéré à demander la restitution de Brisach et a employé diverses rai-
sons pour cet effect. Il n’est pas besoing d’en grossir ceste lettre puisqu’elles
ont desjà esté mandées
S. [ nr. 266 ] .
n’y seroit faict aucune difficulté, mais qu’estant au-deçà elle donnoit une trop
libre entrée dans l’Alemagne dont elle estoit comme le cœur et l’âme, s’estant
servy de ces propres motz, que |:vous jugerez bien nous avoir plustost aug-
mentez le désir de la conserver que de nous en faire perdre la volonté:|.
Pour nous induire à ceste restitution il a offert de laisser en souveraineté à la
France l’Alsace et le Suntgaw pourveu que Brisach fût rendu à l’Empereur.
Nous |:avons tesmoigné estre fort peu esmeuz de cette offre:| et qu’il ne
nous importoit pas que ce pays nous fust cédé de l’une ou de l’autre façon,
c’est-à-dire ou de le relever de l’Empire ou de le posséder en tout droict de
souveraineté. |:Cette indifférence que nous avons faict paroistre ne nous a pas
mal réussy. Il semble qu’eux-mesmes soient combattuz et ne se puissent ré-
soudre à quel tiltre ilz ayment mieux que cette acquisition nous demeure:| et
de quelque façon qu’elle soit faicte, |:ilz n’en pourront tirer grand avantage
ny le faire valloir:|. Mais nous avons dict bien nettement que sans la place de
Brisach nous ne pouv[i]ons conserver le pays dont la possession ne nous se-
roit pas plus assurée quand il ne relèveroit pas de l’Empire, et que ce que nous
cherchions principalement estoit le repos et la seureté.
Quand le comte de Trautmansdorff a veu que ce party ne faisoit pas beau-
coup d’impression, il en est venu jusques à se laisser entendre qu’on |: pour-
roit donner à la France quelque autre place et a semblé désigner Benfeld, sans
s’y engager néantmoings ny s’en expliquer entièrement, aussy n’a-on pas tes-
moigné d’y faire grande réflection:|. Et comme chacun de nous est demeuré
constant à luy oster toutte espérance que nous fussions pour rendre Brisach, il
a tousjours de son costé persisté en ceste demande. Nous |:ne sommes pour-
tant pas hors d’espérance qu’il ne soit pour s’en relascher, veu les grandes
instances qui luy sont faictes de la part des catholiques:|; et il semble qu’il
soit retenu |:par les Espagnolz qui censurent sa conduicte et desquelz il peut
craindre de recevoir de mauvais offices auprès de l’Impératrice:|. Ou bien il
peut estre qu’il ne se |:veut pas déclarer entièrement sur ce poinct que pour
conclurre la paix et qu’il ne soit du tout asseuré du costé des Suédois:|.
On apprend que ces messieurs ne sont pas de sy facile convention que nous,
et qu’après qu’on leur a tout accordé ils font de nouvelles demandes. Ils ne se
sont pas contentez de comprendre dans les premières l’archevesché de Bre-
men et l’évesché de Werden qu’ils veulent retenir pour eux, ils adjoustent à
ceste heure les éveschez d’Alberstat, de Minden, d’Osnabrug et de Paderborn
qui sont tous catholiques pour le desdommagement du fils du roy de Danne-
march et de l’électeur de Brandebourg. On dict qu’ils prétendent de plus
Meppen et Fech, deux principaux membres de l’évesché de Munster. En
somme |:leur procédure est telle qu’ilz donnent subject de doutter si vérita-
blement ilz veullent la paix dont ilz rendent les conditions si difficilles:|. Ils
désirent de plus que l’Empereur s’oblige à faire céder la Poméranie par l’ élec-
teur de Brandebourg, et les éveschez par les estatz de l’Empire, ce qui est hors
de son pouvoir. Nous |:tirons cet advantage de leur dureté que les Impériaux
ne pouvans conclurre promptement avec eux, nous avons plus de temps et de
moyen[s] pour achever noz affaires qui deviennent favorables et noz préten-
tions moins odieuses parmy les estatz de l’Empire:|; mais touttes ces nouvel-
les demandes des Suédois |:nous paroissent ou feintes ou dangereuses:|.
La |:conduicte des ambassadeurs de Messieurs les Estatz ne nous donne pas
moins de peine:|. Après qu’ils eurent une promesse par escrit, que l’on feroit
venir d’Espagne un pouvoir tel qu’ils l’ont désiré
S. [ nr. 258 ] , vgl. [ nr. 266 ] .
jour qu’ils devoient porter au comte de Pennaranda et à ses collègues leur
proposition pour la trefve et leur fismes sçavoir |:que nous en désirions la
communication. Ilz ne laissèrent pas de la porter:| aux ministres d’Espagne,
et le lendemain nous vinrent voir, nous disans en général ce qui s’estoit passé
|:sans nous parler en particullier des articles de leur proposition. On ne man-
qua pas de leur représenter ce que nous avions faict en diverses occasions, de
les inviter à en user de mesme, et à leur dire nommément qu’ilz devoient nous
donner une coppie de ce qu’ilz avoient délivré par escrit aux Espagnolz. Ilz
s’en excusèrent et:| remirent à un autre jour à nous y faire response. Nous
apprismes cependant |:de noz amys qu’il y avoit divers advis entre eux tou-
chant cette coppie que nous désirions avoir:| et qu’il avoit passé |:par plura-
lité de voix qu’elle ne nous devoit point estre donnée:|; ce qui nous obligea
de les voir en particulier, et de leur faire cognoistre |:le préjudice qu’eux et
nous pourrions recevoir dans la négotiation d’une telle procédure. Noz plain-
tes les firent à la fin résoudre:| de nous revoir et de nous dire: Que leur
intention estoit de garder avec nous une entière union et bonne correspon-
dance ; à quoy ils estoient obligez non seulement par l’ordre de leurs supé-
rieurs et par le devoir de bons et fidèles alliez, mais encor par l’exemple qu’ils
reconnoissoient que nous leur en donnions; |:qu’ilz avoient néantmoins à
nous représenter:| que la constitution de leur Estat estoit telle que pour des
raisons fort considérables |:ilz ne devoient pas donner copie de leurs propo-
sition :|; que présentement ils n’en envoyeroient aucune à Messieurs les Estatz
mesmes, d’autant que s’ils leur faisoient tenir ces articles, il faudroit qu’ils
fussent communiquez aux députez non seulement des provinces, mais encor
des villes particulières qui ont entrée dans lesdicts Estats, lesquels pour la
pluspart n’ont aucune connoissance de leurs instructions; que ces mesmes dé-
putez en envoyeroient des copies dans les villes à leurs supérieurs, et à d’ au-
tres ; et que la chose estant rendue sy publique et connue de tout le monde,
cela pourroit apporter grandes longueurs aux affaires et peut-estre les arrester
de tout poinct; |:que cella mesme pourroit nuire à la campagne et estre cause
que l’on n’y agiroit pas suivant ce qui a esté concerté et résolu. Ce qu’ilz
répétèrent plus d’une fois pour nous destourner d’autant plus de leur faire
cette instance, et nous prièrent de nous contenter d’en entendre la lecture:|.
Sur la fin ils offrirent, |:mais assés foiblement et par la bouche d’un seul d’ en-
tre eux autre que celluy qui portoit la parolle, que si cella ne sembloit suffi-
sant , ilz en donneroient une coppie quoyqu’il y eust du péril pour eulx:|.
Nous eussions pu |:répliquer à ces raisons:| et leur dire que nous n’en |: trou-
vions pas d’assez fortes pour les empescher de nous donner un escrit qu’ilz
avoient deslivré à leurs ennemis qui ne manqueroient pas de le publier s’ilz
jugeoient qu’il leur pust nuire:|. Mais voyans qu’ils |:n’avoient faict cet offre
que contrainctz et qu’ilz ne
priasmes avant que de leur respondre de faire lecture de ces articles. Il y en
avoit jusques à soixante et unze qui furent tous leus sur-le-champ.
La response, après un peu de conférence que nous eusmes entre nous, fut que
la Royne et le conseil |:pourroient trouver mauvais que ayant esté si exactz à
leur communiquer:| touttes choses, de quoy nous avions rendu compte à Sa
Majesté, |:ilz ne fissent pas le mesme envers nous:|; mais puisqu’ils avoient
tant |:de crainte de deslivrer cet escrit nous n’en ferions pas plus d’instance
pour cette fois:|, sans que cela pust estre |:tiré à conséquence cy-après ny
servir de règle pour exclurre de:| demander communication par escript de ce
qui pourra |:intervenir dans le traicté:|, et à la charge que lorsqu’il |:sera
envoyé copie des susdicts articles à Messieurs les Estatz, il nous en sera donné
autant:|. Ce qu’ils promirent de faire et d’observer une estroicte correspon-
dance avec nous comme ilz y estoient obligez. Les Espagnols leur ont faict
response
Spanische Antwort 1646 Mai 17 auf die niederländische Proposition 1646 Mai 13, Druck:
(span.) Codoin S. 323–326; (lat.) Aitzema , Historia S. 390–392 (datiert: 1646 Mai 18);
zur Datierung vgl. Einleitung, [ S. LXXXI Anm. 220 ] .
tost après, et nous en ont faict la lecture comme ilz avoient faict de leur pro-
position . A la vérité ils |:n’ont pas trouvé toute la facilité aux plénipotentiai-
res d’Espagne à accorder leurs demandes qu’ilz s’estoient peut-estre imagi-
né [e]:| et il y a apparence que s’ils en |:eussent eu meilleure response ilz
fussent allez bien viste et ne nous eussent pas informé du secret de leur négo-
tiation . Et en effect:| il nous a |:esté rapporté que lorsque le comte de Pena-
randa leur dict que le commencement de leur proposition, qui estoit de ne
pouvoir traicter que conjoinctement avec nous, gasteroit le reste, un des prin-
cipaux d’entre eux respondit qu’on verroit en traictant et qu’il s’i trouveroit
quelque tempéremment:|.
Le premier article de la proposition des Holandois demande au roy d’ Espa-
gne |:une déclaration expresse de tenir les Estatz des Provinces-Unies pour
Estatz libres, souverains et indépendans sans que la trefve estant expirée cette
qualité puisse estre débattue:| ny révoquée en doute. A quoy il a esté res-
pondu qu’on |:leur accorderoit la susdicte qualité autant qu’une trefve le pou-
voit permettre, qui est un poinct bien délicat et difficille. La simple lecture
des articles ne nous a pas donné temps de les bien remarquer en particullier:|.
Il se peut seulement dire en général, que tout ce qui estoit dans la trefve pré-
cédente
S. [ nr. 102 Anm. 8 ] .
de sorte que |:ces responses ne les contentent pas. Mais comme tout cella se
peut accomoder en vingt-quatre heures:|, que nous sçavons d’ailleurs qu’ils
se |:laissent tous les jours visitter par Noirmont, Friquet et les autres émissai-
res d’Espagne qui ne bougent d’avec eux, nous sommes en inquiétude et obli-
gez de veiller continuellement sur eux:|.
Ce qui nous a faict résoudre |:d’envoyer un gentilhomme exprès à monsieur
de La Thuillerie pour le luy faire savoir
ordre par monsieur le prince d’Orange s’il se peut:|. En un mot ceste négo-
tiation ne reçoit pas |:tant de difficultez du costé des parties mesmes que de
celluy de noz alliez de la conduicte desquelz il faut que nous soyons tousjours
en garde et en meffiance:|.
Nous vous supplions, Monsieur, avec toutte l’instance possible de faire cog-
noistre au conseil qu’il est du tout important qu’il ne |:paroisse pas que l’on
soit en aucune façon capable de se relascher de Brisac ny d’entendre à aucun
parti que cette place n’y soit comprise et asseurée à la France:|. Les média-
teurs et nos parties aussy sont très persuadez qu’on |:n’aura pas à la cour les
mesmes sentimens que nous tesmoignons icy sur les dernières offres du
comte de Transmandorf, et qu’il s’y pourra trouver plus de facilité:|. Il est
besoing de |:lever cette opinion, parlant fortement non seullement aux mi-
nistres estrangers, mais partout ailleurs:|, autrement il sera du tout |: impos-
sible de parvenir à ce que nous désirons:|. Quand on croira que |:la France
ne veut point de paix sans conserver Brisac, nous aurons encor assez de
peine à l’obtenir et ne savons pas au vray ce que nous devons nous en pro-
mettre :|.
Monsieur de La Haye vous aura sans doute escrit la mesme chose qu’à nous;
que lorsqu’on eut la nouvelle à Constantinople qu’il venoit un gentilhomme à
la Porte de la part du Roy
Zur geplanten Mission La Courts s. [ nr. 108 Anm. 7 ] ; vgl. auch [ nr. 256 ] .
donnoit secours aux Vénitiens:|. Nous croyons le sieur baile |:tropt advisé
pour avoir voulu faire valloir la résistance que la république de Venise peut
faire au préjudice de ceux qui luy tesmoignent tant de bonne volonté:|; mais
la chose nous semble bien considérable, et d’autant plus que la |:crainte des
préparatifz du Turc n’estant pas si grande qu’elle a esté, c’est peut-estre ce qui
rend aujourd’huy noz parties difficilles:|, et que la République estant comme
assurée de n’estre point attaquée par mer, |:le secours qu’on luy donne ne sera
plus pour sa défense, mais pour estre employé contre les Estatz du Grand
Seigneur:|.
L’ambassadeur de Mantoue estant arrivé en ceste ville a esté visité par mon-
sieur le nonce, le comte de Trautmansdorff ne l’a point encores veu; mais
ayans sceu que les ministres d’Espagne luy avoient faict demander l’audience,
et qu’elle leur avoit esté donnée pour les trois heures après midy, il fut résolu
entre nous qu’elle seroit demandée pour les deux heures du mesme jour qui
estoit celuy de la Pentecoste, par moy duc de Longueville seul, nous ayant
semblé que par ce moyen nous conservions le rang deu à la France, et ne
hazardions rien d’ailleurs, se pouvant dire que |:c’est la visite d’un parent et
non d’un ministre du Roy au cas qu’il ne soit pas trouvé bon de rendre à la
maison de Mantoue les mesmes honneurs qui ont esté faictz à celle de Sa-
voye :|. Je ne devançay que d’une demie-heure le comte de Pennaranda qui y
vint un moment après que j’en fus party. Il vous plaira, Monsieur, de nous
faire sçavoir comme nous aurons à nous conduire cy-après quand cet ambas-
sadeur rendra ses visites. Nous n’avons point receu de vos lettres par le der-
nier ordinaire.
PS: Eingang von nr. 263; noch nicht dechiffriert.