Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
265. Mazarin an d’Avaux Compiègne 1646 Mai 12

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Mazarin an d’Avaux


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Compiègne 1646 Mai 12

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Kopie: AE , CP All. 76 fol. 336–337’ = Druckvorlage. Konzept Silhons: AE , CP All. 60 fol.
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259–260. Druck (Regest): Mazarin , Lettres II S. 751.

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Verweis auf nächste Post. Ermunterung zu weiterer Standhaftigkeit. Anschuldigung der Spanier
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gegen Mazarin. PS: Schutz der Kircheninteressen gegen die hessischen Ansprüche. Zu Katalonien
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s. nr. 274.

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Antwort auf nrs. 250 und 252 mit nächster Post . Verweis auf das Memorandum
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des Königs, si tant est que j’aye loisir d’y travailler, avant le départ du courier.
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Je me contenteray de vous dire maintenant, que vous pouvez voir par l’ expé-
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rience , ce que produit la fermeté que vous autres Messieurs avez tesmoignée
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dans le cours de vostre négociation, et quel bien il en résulte pour les affaires
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du Roy; il ne faut donc que continuer, et aller d’un vent qui nous est si favo-
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rable . J’en demeure là, pour vous dire encore, que je ne suis point marry que
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les Espagnols m’accusent d’avoir aversion de la paix. Cela veut dire à en juger
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sainement, que je connois leur foiblesse, et le bon estat de nos affaires, et que
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je ne voudrois perdre les grands avantages qui peuvent revenir à la France
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d’une telle conjoncture; et par conséquent ils me déclarent par cette accusa-
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tion d’estre fort bon François, comme effectivement je le suis, et je crois qu’ils
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en sont convaincus en leur conscience. Mais leur dessein en cecy est de me
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rendre par là odieux, et se venger du peu de facilité qu’ils ont trouvé en moy,
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à donner au Roy des conseils foibles. L’un et l’autre m’est avantageux.

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PS: Je ne sçaurois attendre le départ du premier courier, sans vous parler du
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sentiment que vous avez pour

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25 la religion] Konzept: l’intérest de la religion
la religion, dans les prétentions de madame la
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landgrave de Hesse; il est tout à fait conforme au mien, et vous croyez bien
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que dans le zèle que je dois avoir, et qui m’est commun avec vous, pour tout
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ce qui regarde les avantages de l’Esglise, le rang que j’y tiens m’apporte un
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devoir particulier de les procurer en tout ce qui dépendra de moy. Mais outre
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cette considération la piété de la Reyne, si connue, et si confirmée, exige bien
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de nous cette conduite, et je ne crois pas que cette princesse se pût consoler, si
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on luy pouvoit un jour reprocher, qu’elle laisse faire quelque bresche, l’ayant
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pu empescher, à quoy que ce soit, où l’Esglise se seroit trouvée intéressée. Elle
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laisse à la maison d’Austriche ce privilège qu’elle s’est donné, il y a longtemps
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en Allemagne, et dont elle a usé de nostre temps en ce pays-là, comme vous
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sçavez.

[p. 921] [scan. 251]


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Pour ce qui est du sentiment que j’ay touchant la Catalogne, que vous ne
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trouverez pas différent du vostre, je me réserve à vous en escrire au long par
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ma première lettre.

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