Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
260. Longueville an Mazarin Münster 1646 Mai 7
Münster 1646 Mai 7
Ausfertigung: AE , CP All. 60 fol. 251–252 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 76 fol.
312–314.
Dank für nrs. 240–245. Günstige Situation für Friedensschluß im Reich. Forderungen für Kata-
lonien und Portugal. Besorgnis über die spanisch-holländischen Verhandlungen. Hoffnung der
Spanier im Fall eines Friedensschlusses im Reich. Baldige Rückkehr wahrscheinlich. PS: Ankunft
Trauttmansdorffs.
Dank für die von Préfontaine überbrachten Memoranden und Briefe. Wir werden
unseren Befehlen genau nachkommen.
Nous ne touchons dans nostre dépesche commune les poincts du mémoire du
Roy
[ Nr. 211 ] , beantwortet in [ nr. 258 ] .
considéré le sens, et n’ayans presque plus rien à désirer d’estre esclaircis pour
les affaires de l’Empire, et guères davantage pour le traité d’Espagne, nos let-
tres seront désormais fort courtes n’y ayant plus qu’à rendre compte de ce qui
se fera.
Nous estimons Monsieur que |:la conjoncture présente est la plus advanta-
geuse qui se puisse prendre particulièrement pour l’Empire, divers change-
mens pouvans la rendre pire, et nous n’en voyons pas qui la puissent faire
beaucoup meilleure:|. C’est pourquoy nous |:ne perdrons point de temps de
conclurre si les choses viennent au poinct de le pouvoir faire:|.
Nous verrons |:pour l’Espagne de profiter de la Catalogne et mesme du Por-
tugal , et ne relascherons rien en cela qui ne nous vaille quelque chose de plus
solide:|. Et il est vray que |:nostre response a fort estonné Pennaranda qui ne
s’attendoit pas que nous prissions les affaires de Portugal ny de Catalogne
avec tant de fermeté:|. J’espère que |:cela nous servira, et si les Holandois
n’avoient pas tant de passion de s’accommoder, et qu’ilz se pussent résoudre à
une bonne campagne, il y a grande apparence que nous aurions nostre
compte de ce costé-là aussi bien que de l’autre:|.
|:Les Espagnolz ont donné un acte
Vgl. [ nr. 258 Anm. 7 ] .
Estatz par lequel ilz s’obligent dans la fin de juin d’avoir un pouvoir sembla-
ble à celuy qu’ilz ont désiré, et:| il se void clairement qu’ilz |:iront avec la
mesme promptitude à leur accorder tout ce qu’ilz demanderont:| voyant que
|:c’est le plus asseuré moyen qu’il y ayt d’empescher qu’ilz ne mettent en
campagne:|. Nous serons |:assez empeschez pour y apporter quelque retar-
dement , les plénipotentiaires d’Espagne passans par-dessus toutes les difficul-
tez et les Holandois désirans fort d’achever leur traicté:|. Nous |: mesnage-
rons les choses le mieux qu’il se pourra, et escrirons à monsieur de La Thuil-
lerye pour sçavoir comme quoy nous pourrons ayder et estre aydez en cela de
monsieur le prince d’Orange:|.
Eingang von nr. 251, je suis Monsieur dans vos mesmes sentiments que |:s’il
se faict un traicté avec l’Empire sans celuy d’Espagne, ce ne peut estre du
consentement des Espagnolz, mais qu’après ilz essayeront d’en profiter autant
que la rencontre des choses leur en donnera le moyen:|. Nous apporterons
|:pour l’empescher:| tous les soings et toutes les précautions immaginables.
Je vous rends Monsieur de très humbles grâces de ce qu’il vous plaist de sou-
haitter mon retour, je croy à la vérité qu’il est proche parce que les affaires
sont en un point qu’il faut qu’elles se concluent ou qu’elles se rompent.
PS: Monsieur de Trautmensdorff est arrivé ce soir |:dont j’ay une grande joye
parce qu’il est bien nécessaire que nous sçachions ses sentimens sur ce qui
concerne la satisfaction de la France avant que d’aller à Lengherik conférer
avec les Suédois pour régler selon cela nostre conduite:|.