Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
217. Lionne an Servien Paris 1646 April 14
Paris 1646 April 14
Ausfertigung: AE CP All. 76 fol. 126–126’ = Druckvorlage.
Unterrichtung Turennes von Serviens Warnung wegen Hessen-Darmstadt. Truppenunterhalt.
Fehler Turennes. Eintreten für die beiden festgenommenen Italiener inopportun. Bitte um Infor-
mation über die Reiffenberg-Affäre. Saint-Ibard. Beschwerde Mazarins über die Mediatoren ge-
genüber Longueville und d’Avaux. Wahrung des Einvernehmens mit Longueville. Absichten und
Berichterstattung d’Avaux’ betr. Schweden. Promontorio. Bitte um Näheres über Condés Äuße-
rungen .
|:Son Eminence a leu vostre long mémoire du 7 du courant:|. On a desjà
escript à |:monsieur le mareschal de Turenne en conformité de ce que vous
avez mandé touchant le lantgrave de Darmestat et les nouvelles levées qu’il
pourroit assembler près du Rin
S. [ nr. 209 Anm. 1 ] .
On prétend avoir pourveu suffisamment et mesme abondamment à |:la sub-
sistance de nos nouvelles trouppes d’Allemagne:|.
|:On se servira des advis que vous donnez sur monsieur le mareschal de Tu-
renne . Son Eminence est bien marrie qu’ilz soient arivez après son départ
parce que:| ce sont choses |:à luy estre dictes adroictement et:| qui ne peu-
vent |:quasy s’escrire:|. On en proffitera le mieux qu’il sera possible.
On ne juge pas à propos de |:paroistre de la part du Roy en l’affaire d’ Otta-
viani et d’Augustini, estans accusez comme ilz sont d’avoir voulu empoyson-
ner l’électeur de Mayence:|, parce qu’il y a moins d’inconvénient à laisser
croire que la France |:ne protège pas tousjours assez fortement tous ceux qui
s’attachent d’affection à elle:|qu’à faire soupçonner que |:nous ayons eu part
à cette entreprise contre l’électeur:| comme les Espagnolz ont voulu le faire
croire.
|:Pour Reffemberg:| nous ne sçavons quelle affaire c’est, et on en désireroit
bien [un] esclaircissement entier.
Je tesmoigneray à |:La Croisette:| avec quelque occasion que vous avés es-
cript en faveur de |:Saint-Ybal et de son accommodement:|. Vous sçaurés
cependant que |:ledit La Croisette tient ledit Saint-Ybal pour son ennemy:|.
Mais il ne faut pas que monsieur de |:Longueville le sçache:|.
Son Eminence est estonnée au dernier poinct |:du procédé des médiateurs et
picquée contre eux. Il en escript à monsieur de Longueville et à monsieur
d’Avaux
S. [ nrs. 215 ] , [ 216 ] .
ayez rien contribué. Il a treuvé fort bonne la responce que vous avez faicte
aux impertinences du nonce:|.
|:Son Eminence vous exhorte tousjours à dissimuler et à contribuer de bien
vivre avec monsieur de Longueville. Son Eminence:| croid que tous |:ces pe-
titz contrastes viennent des artiffices de monsieur d’Avaux:|. Vous avés fort
bien faict de |:vous esclaircir aussy avec monsieur de Longueville:|; en usant
de la sorte en pareilles rencontres je ne pense pas que |:il ne demeure tous-
jours satisfaict de vous, du moins en apparence:|. Cela suffit pourveu que le
service du Roy aille bien.
Son Eminence a fort bien compris |:l’artiffice de monsieur d’Avaux qui ne
veuille [!] pas que l’on sçache icy le désir des Suédois pour la perpétuation de
l’alliance:|. Il a envie de |:faire venir icy Salvius ambassadeur après la paix. Il
escript à Son Eminence que ledict Salvius l’a asseuré que le chancelier Oxen-
stiern souhaitte sincèrement la paix
S. [ nr. 199 ] .
On dira à |:Promontorio qui est icy ce que l’aultre qui est près de vous a
désiré. Monsieur le Prince soustient icy qu’il n’a point veu Coiffier:|. Je serois
bien aise de sçavoir ce qui en est et s’il est vray qu’il luy ayt dict que |:Son
Eminence l’avoit prié d’escrire à vous aultres Messieurs
S. [ nr. 189 ] ; gemeint ist [ nr. 156 ] anläßlich des span. Angebots.