Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
216. Mazarin an d’Avaux Paris 1646 April 14

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Mazarin an d’Avaux


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Paris 1646 April 14

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Ausfertigung: AE , CP All. 79 fol. 36–39 = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 76 fol.
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118–123’. Konzept Silhons: AE , CP All. 60 fol. 99–102’. Druck (Regest): Mazarin , Lettres II
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S. 741.

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Ersetzung der Depeschen vom 24. März. Erste Fruchte unserer Standhaftigkeit. Schwäche der
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Feinde. Feldzugsaufgebot Frankreichs. Parteilichkeit und üble Dienste der Mediatoren. Anträge
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Matteis als weiterer Beweis gegen die Existenz geheimer Verhandlungen in Paris. Salvius. Zum
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Angebot des Unterelsaß s. nr. 215. Weitergehende Vorschläge Trauttmansdorffs wahrscheinlich.
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Zugeständnisse lieber im Reich als gegenüber Spanien. Zum Waffenstillstand s. nr. 215. Freude
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über Salvius’ positive Einstellung Bayern gegenüber. Gerüchte einer Vermählung der Kaisertoch-
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ter mit dem König; Erstaunen über Volmars Rückzieher.

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J’ay veu par la vostre du 6 e de ce mois, comme les dépesches que l’ordinaire
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de cette sepmaine-là vous portoit, ont esté interceptées. C’est une infidélité
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dont vous autres Messieurs devez faire grand bruit, et faire remarquer par là
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l’oblique procédure des ennemis, qui ne font point conscience de violer la
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seureté du traité de la paix, par un mouvement injuste de curiosité, qu’ils
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n’auront pas à mon avis contentée, puisque la substance de nos dépesches
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estoit en chiffre, et entre autres |:la lettre de monsieur le duc de Bavière:|
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dont je vous envoye un duplicata, avec celuy de la letre que je vous ay escrite
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par le susdit ordinaire

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D’Avaux hatte [ nr. 184 ] in [ nr. 199 ] ausdrücklich als nicht verloren bestätigt.
.

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Vous ne sçauriez croire à quel point je suis ravy de voir |:les bons effetz que
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nostre fermeté:| commence à produire. |:L’opiniastreté des ennemis s’en est
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desjà amollie:|. Et comme vous autres Messieurs vous conduisez en cela avec

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tant de prudence et d’adresse, j’aurois tort de vous exhorter à continuer, puis-
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que vous voyez assés les avantages qui en reviendront au Roy, et la juste
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gloire que vous en remporterez.

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Cela se doit d’autant plus espérer, que le mauvais estat des affaires de nos
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ennemis s’augmente tous les jours, et leur foiblesse se rend de plus en plus
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visible. L’utilité qu’ils s’estoient proposez de tirer de nostre division avec nos
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alliez, après laquelle ils ont travaillé si ardement, s’en est allée en fumée, par
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nostre commune union, que la déclaration que les Suédois et les Hollandois
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ont faite vient de raffermir; ce qui les doit faire résoudre à changer de baterie
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s’ils veulent remédier par le moyen de la paix à la décadance de leurs affaires.
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Les préparatifs que nous avons faits pour cette campaigne, surpassent de
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beaucoup tous ceux qui ont esté faits jusques à cette heure, et je puis dire sans
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flater le règne du Roy, et sans amplifier sa puissance, que la postérité aura
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peine de croire, qu’après

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14 [ onze] ] ergänzt, entsprechend den übrigen Fassungen; in der Druckvorlage Lücke.
[onze] années de guerre déclarée, contre des ennemis
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si puissans que les nostres, la France puisse aujourd’huy faire voir sur pied des
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forces plus considérables, que celles qu’ont veu toutes les années passées.

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Pour ce qui est |:du génie des médiateurs:|, je vous prie de croire |:que nous
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n’avons rien qui nous soit si contraire qu’eux:|. J’en suis si certain, et en ay
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des preuves si convainquantes, qu’il ne m’est permis d’en douter. Les particu-
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laritez que je sçay |:de leurs inclinations:| sont telles que j’ose dire |:que
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nous n’avons rien à craindre davantage de noz ennemis que d’eux:|. Je croy
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que vous autres Messieurs |:qui estes sur les lieux vous en serez bien apper-
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ceus :|. Mais j’avoue que je ne puis comprendre sur quel fondement |:ilz eslè-
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vent cette manière si hautaine et impérieuse avec laquelle ilz traittent avec
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vous:|.

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|:Castel Rodrigue:| est parfaitement bien |:informé des choses plus impor-
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tantes qu’ilz traittent:|, non seulement par la part |:que le nonce qui est à
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Munster en donne à Penneranda:|, mais encore par ce qu’il en escrit |:au
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nonce qui est icy:|, qui le fait sçavoir |:au susdit Castel Rodrigue par l’ inter-
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nonce qui est à Bruxelles

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Antonio Bichi (1614–1691), 1642–1652 Internuntius in Brüssel, 1657 Kardinal ( Kybal I
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S. 94 Anm. 1).
, et tous les deux médiateurs escrivent icy:| et ail-
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leurs |:à leurs correspondans:| avec des termes si aigres et si pleins de repro-
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ches |:contre la France:| qu’on voit bien |:qu’ils ont oublié la douceur et la
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souplesse d’agir:| qui sont des moyens si nécessaires pour les bons succez des
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négotiations.

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Je m’estonne qu’ils ne reconnoissent combien peu |:leur médiation contribue
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à la conclusion de la paix:|. Et pour moy je persiste en l’opinion que j’ay que
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la force des raisons |:que vous employez à négotier:| avec la manière avec
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laquelle vous les employez fairont plus d’effet |:sur l’esprit de noz ennemis:|
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et avanceront plus les affaires |:que leur entremise:|; et cela est si vray que je
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sçay de bon lieu |:de Bruxelles:| que sur les plaintes |:que Castel Rodrigue

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1
faisoit à Pennaranda:| de ce qu’il ne faisoit point |:des propositions propres à
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venir à une conclusion de paix:|, il luy a respondu que |:les médiateurs sur de
3
bons fondemens luy avoient conseillé de ne se pas tant haster:| d’autant que
4
|:les François s’en

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4 enorgueilliroient] im Klartext: enorgueillissent
enorgueilliroient de telle sorte:| qu’on ne les trouveroit
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pas seulement |:roides à vouloir avoir ce qu’ils avoient demandé:|, mais
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|:qu’ilz demanderoient encores davantage:|. Jugez par là si ce sont là |:des
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offices de médiateurs qui ont à faire une paix:| non seulement pour le bien
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général de la chrestienté, mais encore pour le particulier |:de leurs maistres
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dont le pape est menacé des armes du Turc et la République en est atta-
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quée :|.

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Je sçay aussi |:que ce sont eux principalement:| qui font espérer |:à noz en-
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nemis des divisions à la cour et dans le royaume:|, qui font valoir la facilité
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avec laquelle |:Monsieur le Prince dit quelquefois ses sentimens sur le sujet de
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la paix et de la trêve:| et qui taschent d’insinuer dans l’esprit de tous |:que
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c’est moy qui apporte plus de résistence à la conclusion de la paix:|, et ils ne
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s’aperçoivent pas, que s’ils |:s’aquittoient si bien des fonctions de leurs char-
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ges que je tasche de satisfaire à la mienne:|, les affaires seroient plus avancées
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qu’elles ne sont. Cela pourtant ne s’acorde point avec ce qu’ils |:ont publié:|
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de la facilité |:qu’on trouvoit icy où j’ay l’honneur d’estre en quelque consi-
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dération plus grande qu’à Munster:|; ce qu’il leur seroit impossible de mons-
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trer par escrit. Vous ne pouviez leur respondre mieux sur cela que vous avez
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fait en leur disant |:pourquoy ilz n’acceptoient donc pas des conditions qui
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leur estoient si favorables:|.

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Mais pour leur fermer tout à fait la bouche, et les metre sans repartie, ce seroit
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assés de leur dire |:pourquoy si nous estions en traitté de paix avec noz enne-
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mis , le marquis Mathei a si souvent escrit

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26 icy] nicht dechiffriert.
icy et fait instance:| pour en obte-
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nir la permission |:d’y venir faire des propositions:|, et je vous puis asseurer
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que rien n’a tant |:apaisé la desfiance que les Hollandois avoient, ny confirmé
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monsieur le prince d’Oranges dans la créance que toute la procédure des
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ennemis n’estoit qu’artifice et fourberie:| qu’une letre originalle |:que je luy
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ay envoiée du marquis Mathei tendante à la fin susditte, avec la permission
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de la faire voir à quelque-un de ses amis de la province de Hollande

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S. nr. 169 Anm. 5.
:|. Mais
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33 laissons] aus den übrigen Fassungen statt: laissans in der Druckvorlage.
laissons là |:ces messieurs dont l’humeur vous estant bien:| connu à vous
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autres Messieurs, vous en sçaurez tirer tous les avantages possibles. Cepen-
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dant vous donnerez s’il vous plaist part à monsieur le duc de Longueville et à
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monsieur Servien, de ce que je viens de vous en escrire.

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Je vous rends grâces des particularitez que vous me mandez |:de monsieur
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Salvius:| et je veux espérer que vous rencontrerez auprès de luy la bonne
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heure que vous me marquez, et que vous pénétrerez enfin |:à quoy la reyne

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de Suède borne la satisfaction dont elle se veut contenter pour ses conquestes
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d’Allemagne:|. Quant à l’envie qu’il tesmoigne de venir résider en cette cour
3
après la paix, vous le pouvez asseurer que j’en seray ravy en mon particulier,
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et qu’il y trouvera toute l’estime que sa vertu mérite, et toute la satisfaction
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qu’il pourroit désirer.

6
Pour ce qui est de la proposition |:de la Basse-Alsace:|, je me remets à ce que
7
le temps me permet d’en escrire à monsieur de Longueville

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S. [ nr. 215 ] . Anscheinend war [ nr. 216 ] vor [ nr. 215 ] abgefaßt worden, vermutlich schon am
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13. April, worauf das hier angegebene Ankunftsdatum Saladins hier matin deutet. Saladin
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war am 12. angekommen.
, les dépesches
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que Saladin qui arriva hier matin a portées, ne venant que d’estre maintenant
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deschifrées.

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Il y a grande apparence |:que Trautmansdorff:| ayant commencé à défiler
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|:par cette proposition:| passera plus outre; |:les nécessitez de son maistre, la
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déclaration des estatz de l’Empire qui veullent la paix, la particulière de mon-
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sieur le duc de Bavière qui

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13 en] nicht dechiffriert.
en est:| aujourd’huy |:le prince le plus considéra-
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ble pour nostre satisfaction:| le requérant ainsi, et je suis bien aise que mon
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sentiment se trouve en cela conforme au vostre.

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Vous sçavez quelle a tousjours esté mon opinion |:touchant les affaires de
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l’Empire:| et comme j’estime que s’il faut |:relascher en quelque chose, il
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importe que ce soit de ce costé-là à des conditions pourtant raisonnables:|,
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affin de charger davantage |:du costé des Espagnolz qui sont noz naturelz
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ennemis et dont la haine s’irritera:| tousjours |:davantage par la perte de bien
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et de réputation:| que nous leur avons fait souffrir. |:Pour ce qui est de la
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suspension:|, vous verrez ce que j’en escris à monsieur de Longueville.

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Je suis ravy de ce que vous me mandez touchant la bonne disposition |:où est
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monsieur Salvius à l’esgard du duc de Bavière:| et je [me] promets qu’on le
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reconnoistra tousjours de plus en plus tel que je me le suis figuré dez le com-
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mencement ; et la mesme raison pour laquelle on dit |:qu’il est fort sage et
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intelligent:| me persuade de la sorte; puisqu’il est vray |:que ses intérestz
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qu’il connoist fort bien requièrent qu’il travaille tout de bon à procurer la
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satisfaction de la France de laquelle dépend la sienne:|.

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On escrit de Venise et de plusieurs autres endroits d’Italie, qu’on parle tout
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haut |:à Vienne du mariage de la fille de l’Empereur avec le Roy:|. Ce ne
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seroit pas la pire affaire qu’il pourroit faire. Je m’estonne seulement |: pour-
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quoy Volmar qui avoit résolu de vous en aller parler s’en est desdit:| et je
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n’en comprens point la raison.


35
Beilagen [fehlen] :


36
1 Duplikat von Beilage 1 zu nr. 182.

37
2 Duplikat von nr. 184.

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