Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
214. Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 April 14

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Memorandum Ludwigs XIV. für Longueville, d’Avaux und Servien


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Paris 1646 April 14

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Kopien: AE , CP All. 64 fol. 229–231 = Druckvorlage; AE , CP All. 76 fol. 104–105’; Ass. Nat.
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272 fol. 206–208. Konzept Lionnes: AE , CP All. 60 fol. 108–110. Druck: Mém. et Nég. II
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S. 178–184; Nég. secr. III S. 150–151; Gärtner IX S. 116–121.

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Ankunft Saladins. Befriedigung über die Beschwerden der Gesandten und ihre Antwort auf die
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spanische Proposition. Bedingungen für die Rückgabe Casales. Verzicht auf die Forderung nach
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Restitution Correggios. Lob der Entgegnung auf die Argumente Trauttmansdorffs. Weiterge-
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hende kaiserliche Weisungen in der Satisfaktionsfrage s. Beilage 1. Einsatz Bayerns für die Zufrie-
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denstellung Frankreichs. Entsprechende Unterstützung der bayerischen Forderungen. Gewinnung
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Schwedens für die gleiche Haltung Bayern gegenüber. Kurfrage. Interesse Schwedens an der Be-
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hauptung des Elsaß durch Frankreich. Tauschplan bzw. Alternativlösungen: Billigung des beab-
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sichtigten Vorgehens der Gesandten. Beschwerde über den Überfall auf den Kurier. Ersetzung der
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verlorengegangenen Depeschen.

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Le courrier Saladin est arrivé icy en quatre jours et on a receu par luy les
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dépesches desdits Sieurs Plénipotentiaires des dernier du passé et 7 e du cou-
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rant .

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On ne peut que louer extrêmement tout ce que lesdits Sieurs Plénipotentiaires
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ont dit aux médiateurs dans leurs dernières conférences, tant pour se plaindre
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aussi vivement qu’ils ont fait des artifices dont avoient usé noz parties pour
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séparer Messieurs les Estatz d’avec la France lorsqu’ils protestoient de vouloir
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conclurre une bonne paix, que sur la response qu’ils avoient à rendre ausdits
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médiateurs touchant l’ouverture qu’ils leur avoient faite en dernier lieu de la
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part des ministres d’Espagne, et c’est avec beaucoup d’adresse que d’une pro-
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position dont nous devions faire si peu de cas lesdits Sieurs Plénipotentiaires
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ont trouvé moien d’en proffiter pour gaigner un des pointz de leur instruction
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qui est de mettre sur le tapis les affaires d’Italie avant toutes les autres.

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Sa Majesté approuve tout ce qu’ilz ont avancé sur ce sujet, se contentant
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néantmoins de leur faire remarquer deux choses; l’une que monsieur le duc de
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Mantoue est hors de sa minorité

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Hg. Karl III. war 1629 geboren, s. nr. 71 Anm. 6.
, quoyque la duchesse sa mère continue d’ a-
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gir dans les affaires comme auparavant et ne luy en donne de part qu’autant
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qu’elle veut. De sorte qu’au pied de la lettre on pourroit dès à présent nous
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prendre au mot, quand nous offrons de remettre Casal au duc de Mantoue
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lorsqu’il sera majeur. Il est donc à propos d’éviter ce terme et de dire seule-
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ment que la France s’obligera de luy garder cette place jusques à ce qu’il soit
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en aage de conduire ses affaires luy-mesme, si ce n’est que l’on trouve quelque
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autre expédient comme ilz l’ont fort prudemment proposé pour empescher
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que Cazal ne puisse jamais tomber entre les mains des Espagnolz.

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La seconde est touchant Correggio que lesdits Sieurs Plénipotentiaires ont
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demandé estre restitué aux princes qui en ont esté dépossédez. Il est vray que
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ils avoient eu cet ordre par leurs instructions, mais comme depuis le duc de
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Modène qui tient cette place est sur le point de déclarer son attachement aux
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intérestz de cette couronne, et que son frère le cardinal est dans le service
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actuel du Roy exerceant à Rome la charge de protecteur des affaires de
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France, Sa Majesté qui non seulement ne voudroit pas en fasson du monde
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préjudicier à ces princes-là, mais qui plustost leur souhaitte tout accroisse-
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ment et tout avantage désire que lesdits Sieurs Plénipotentiaires se retirent
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doucement et avec adresse de l’engagement où ils sont entrez sur ce sujet sans
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que les Espagnolz s’apperçoivent s’il est possible de la raison qui les y oblige,
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de crainte que par malice ils ne les prennent au mot pour nuire à monsieur de
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Modène lequel on sçait qu’ils ont desjà fort menacé à Vienne et se sont vantés
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de le mortiffier par ce biais de la place de Correggio, laquelle ils disent qu’il
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ne possède que par leur pure libéralité.

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Lesdits Sieurs Plénipotentiaires ne pouvoient aussi mieux respondre qu’ils ont
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fait à tout ce que les médiateurs leur ont dit de la part du comte de Traut-
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mansdorff qui prétend faire voir que la France a tousjours déclaré de ne rien
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prétendre en Allemagne et de nous persuader que l’offre des trois éveschez est
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plus grande que nous ne l’avons estimée. La suitte a fait voir que c’estoit un
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dernier effort que faisoient les Impériaux pour nous faire relascher de nostre

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prétention dans l’Empire, puisque ledit Trautmansdorff a bientost après com-
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mencé d’exécutter en partie les ordres qu’il a receus de son maistre touchant
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le point de nostre satisfaction suivant le contenu en la dernière lettre que l’on
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a receue icy de monsieur le duc de Bavières, dont lesdits Sieurs Plénipotentiai-
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res trouveront icy jointe la copie traduitte de l’italien qui leur fera connoistre
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de plus en plus que ce prince procède autant bien que nous le pouvons désirer
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à nostre esgard et qu’il mérite par cette conduitte pourveu qu’il la continue
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jusques au bout comme l’on espère, que la France prenne un soin particulier
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de soustenir et protéger ses intérestz dans l’assemblée sur le point de l’ électo-
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rat et pour le paiement de ce que l’Empereur luy doit, puisqu’il ne se contente
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pas de presser vivement et à Vienne et à Munster pour nous faire obtenir au
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plus tost nostre satisfaction, mais que mesmes il nous donne avis des nou-
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veaux obstacles qui y peuvent naistre et des oppositions qui s’y peuvent esle-
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ver affin que nous les prévenions. Avec tout cella lesdits Sieurs Plénipotentiai-
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res ont fait fort prudemment de continuer à dire à ses ministres que l’électorat
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ne peut demeurer dans sa maison ny la paix se faire dans l’Empire si la France
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n’obtient la satisfaction qu’elle prétend, et ce sont les mesmes discours que
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l’on tient icy à monsieur le nonce. Cella servira à le maintenir dans les bons
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sentimens où il est sur cette affaire et à en haster la conclusion et n’ empesche-
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ra pas que la France ne luy donne toutes les marques qu’il peut raisonnable-
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ment désirer de sa bonne volonté quand on recevra les effetz de celle qu’il
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tesmoigne pour cette couronne.

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On a esté bien aise d’apprendre que lesditz Sieurs Plénipotentiaires aient
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proffité de l’occasion du dernier voiage du sieur Salvius à Munster pour met-
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tre dans son esprit les bonnes dispositions qu’ils mandent affin que la cour de
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Suède considère doresnavant ce prince et le mesnage à l’exemple de la France
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et luy fasse espérer que les couronnes luy seront favorables pour l’obliger à
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ayder de son costé à ce qu’elles désirent.

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Quant aux expédiens dont ledit sieur Salvius se laissa entendre que l’on avoit
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parlé pour ajuster le point de la dignité électorale.

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On ne croid pas que l’Empereur ny la maison d’Austriche consente jamais au
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premier, qui est de luy conférer la dignité d’électeur qui est attachée à la cou-
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ronne de Bohême.

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On ne juge pas aussy que Bavières voulust facilement se contenter du 2 e et du
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4 e , qui sont ou que les deux maisons de Bavières et du Palatinat eussent cette
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dignité alternativement ou que Bavières la conservast sa vie durant.

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Il n’y a ce me semble que le troisième qui puisse réussir promptement, qui est
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la création d’un huitième électeur en faveur du Palatin, et l’ambassadeur de
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Venise qui est icy s’est laissé entendre que les Impériaux y estoient résolus. Ce
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n’est pas qu’il n’y aie beaucoup de personnes qui tiennent que le Palatin se
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tiendroit très heureux de rentrer dans ses Estatz sans cette dignité.

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L’argument dont lesdits Sieurs Plénipotentiaires se sont servis envers mon-
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sieur Salvius pour luy faire toucher au doi[g]t l’intérest que la Suède a que
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l’Alsace soit entre les mains des François ne peut estre plus fort, et véritable-

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ment tant de puissances contraires à la prétention de la couronne de Suède sur
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la Poméranie et l’Empereur n’y consentant que par une pure nécessité, il est à
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croire qu’ils ne seroient pas longtemps sans y estre troublés et il n’y a que la
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France seule qui veuille et qui puisse les conserver dans l’acquisition de cette
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province. Mais ses armes seroient trop esloignées pour les assister si elle
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n’avoit le moien à point nommé de les jetter dans l’Allemagne par l’Alsace et
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par le poste de Brisach, et cette seule appréhension dans l’esprit des Allemans
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est capable de faire qu’ilz n’entreprennent jamais rien contre la couronne de
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Suède et qu’ils la laissent jouir en plein repos de cette conqueste.

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Lesdits Sieurs Plénipotentiaires ont fort bien pris les intentions de Sa Majesté
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sur la conduitte de la négotiation de la paix avec Espagne quand ilz tesmoi-
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gnent qu’ilz regarderont tousjours le parti d’eschange comme le plus avanta-
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geux , mais que

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13 s’ilz ne peuvent réussir] übrige Fassungen: s’il ne peut réussir
s’ilz ne peuvent réussir ils travailleront par degrez, ou à avoir
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une récompense en Flandres ou ailleurs de la Catalogne, ou à faire une trêve
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pour ce païs-là, retenant le reste des conquestes par la paix.

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Lob der Beschwerde bei den Mediatoren über den Überfall auf den Kurier. C’est
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une introduction qui est de trop grande conséquence contre la foy publique,
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et qu’il importe trop de ne pas souffrir. Cependant on envoye ausdits Sieurs
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Plénipotentiaires un dupplicata de toutes les despêches du 24 e .


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Beilagen :


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1 Maximilian von Bayern an [Bagni, München] 1646 März 28, frz. Übersetzung, Kopie: AE ,
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CP All. 76 fol. 105’–106

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Weitere Überlieferungen in AE , CP Bav. 1 fol. 552–552’: Ausfertigung; fol. 551: frz. Überset-
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zung , Konzept Lionnes.
: Auf mein Drängen hat der Kaiser sich bereit erklärt, Frankreich
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zufriedenzustellen, und Trauttmansdorff präzise Befehle erteilt; dieser wird daher inzwischen
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sicher schon in Verhandlungen mit den französischen Bevollmächtigten eingetreten sein. Meine
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Gesandten sind gehalten, ihr Möglichstes zur Unterstützung Frankreichs und Beförderung des
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allgemeinen Friedensschlusses beizutragen. Ich wüßte gern, welchen Dank man mir für meine
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Bemühungen weiß.

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Im Vertrauen teile ich Ihnen mit, daß die Schweizer Kantone eine Gesandtschaft nach Mün-
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ster beschlossen haben, um sich der französischen Satisfaktion zu widersetzen. Mazarin sollte
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die französischen Gesandten zur Beschleunigung der Verhandlungen anweisen lassen, um
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neuen Widerständen zuvorzukommen.

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Was meine Ansprüche betrifft, so erhoffe ich mir weniger von der Zuneigung Trauttmansdorffs
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als vom guten Willen Mazarins und dem Beistand Frankreichs.

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2 Duplikate von nr. 181 und 182 [fehlen].

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