Acta Pacis Westphalicae II B 3,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 2. Teil: 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
212. La Barde an Longueville, d’Avaux und Servien Osnabrück 1646 April 13
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Osnabrück 1646 April 13
Kopie: AE , CP All. 64 fol. 227–227’ = Druckvorlage.
Unterrichtung der Schweden. Beschwerden der Kaiserlichen über die Unnachgiebigkeit der
Franzosen; Entgegnung Oxenstiernas. Form der Triplik. Wallenhorst. Dank für Informationen.
Beginn der Verhandlungen über die Gravamina.
Gestern habe ich die Schweden vom Inhalt Ihres Schreibens vom 11. informiert.
Ilz se sentent fort obligez de la part que Vostre Altesse et vous Messieurs leur
faittes donner si soigneusement de touttes choses, et vous en remercient. Il se
rencontra que le matin monsieur le comte de Lambert, et monsieur Crane les
estoient venuz voir, et avoient voulu leur faire cette visitte quoyque ce fust le
tour de ces messieurs de les aller voir, en ayans esté visitez les derniers, et cela
exprez pour les informer de ce qui vous avoit esté proposé par ceux de Baviè-
res
Ksi. Elsaßangebot, s. [ nr. 226 ] . Vgl. Einleitung [ S. LIII und Anm. 106 ] .
dé par la réplique; ilz ont exaggéré cette dureté au dernier point, voulu per-
suader à ces messieurs qu’ilz ne doibvent point appreuver que vous persistiez
en une prétention si estendue, ny la soustenir en façon quelconque. Ilz leur
ont mesme fait entendre que dans peu les François contraindroient les luthé-
riens de l’Alsace à changer de religion et se faire catholiques, estimans que
cette considération peut beaucoup sur les Suédois. Ilz ont adjousté les anciens
discours de l’ambition des François, qui veullent parvenir à la dignité impé-
rialle , que l’Alsace est le bien des pupilles, et aultres choses.
Monsieur Oxenstiern m’a dict avoir respondu que la France a raison de de-
mander pour sa satisfaction et seureté tout ce qui est porté par la réplique;
qu’eux ne peuvent avoir aultre sentiment, et qu’ilz ne doubtent point que
Vostre Altesse et vous Messieurs ne l’ayez pareil pour la satisfaction et seureté
de la Suède. Les Impériaux repartirent que si personne ne vouloit se relascher,
il seroit impossible de faire la paix, que les couronnes traittoient l’Empereur
d’une estrange sorte; à quoy il fust répliqué que l’on verroit leurs responses
sur les répliques des couronnes, les plénipotentiaires desquelles s’ assemble-
roient aprez cela pour délibérer ce qu’ilz auroient à faire de concert pour ce
qui est des satisfactions.
Ilz ont convié les Impériaux de donner leurs responses par escript, ce que
monsieur Salvius ne croit pas qu’ilz facent, mais ces messieurs-cy ont dict
qu’ilz donneroient leur triplique par escript, et en la forme que le traitté devra
estre conceu. Lorsque monsieur Oxenstiern me dict cecy, je demanday à
monsieur Salvius s’il en avoit parlé à Vostre Altesse et à vous Messieurs, ce
qu’il me dict avoir fait, et que vous l’aviez treuvé bon. Ces messieurs-cy pré-
tendent , ainsy que je l’ay peu juger, que devant la triplique, on se verra à
Lingueric tous ensemble pour résouldre touttes choses.
Schließlich habe ich die Schweden inständig und unter Berufung auf den Allianz-
vertrag um einen Paß für einen Priester, der nach Wallenhorst geschickt werden
soll, gebeten ; Oxenstierna blieb jedoch ausweichend.
Dank für die Informationen vom 10. de ce qui s’est passé avec monsieur Sal-
vius
commencer à travailler aux griefs.