Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
159. Lionne an Servien Paris 1646 März 8
Paris 1646 März 8
Ausfertigung: AE , CP All. 75 fol. 374–374’ = Druckvorlage. Überbracht durch Coiffier.
Befriedigung Mazarins über nr. 135. Meinungsenthaltung d’Avaux’ und Longuevilles. Verdäch-
tigung Longuevilles. Empfehlung des Eintretens für den Tauschplan. Eingang von nr. 134.
|:Son Eminence s’est extrêmement louée de vostre soing et de la peine que
vous vous estez donnée:| en ce rencontre |:de luy mander amplement vos
advis:|.
|:Monsieur d’Avaux ne luy a pas escript un mot, ce que je luy ay faict remar-
quer et:| les raisons pour lesquelles |:peult-estre il s’en est abstenu:|.
|:Monsieur de Longueville luy a escript , mais succinctement et se remètant à
ce qui seroit résolu icy sans s’ouvrir plus avant de ses sentimens:|.
|:Son Eminence a aussy remarqué qu’il semble qu’il va assez froidement au
party de l’eschange:|.
Je vous prie de |:descouvrir addroictement sans faire semblant de rien quelz
motifs il peult avoir, si l’envie de s’en revenir ne le faict point agir:| de la
sorte |:ou si, ce qui seroit encore pis:|, il n’y a point |:là-dedans quelques
maximes des grands de France qui ne vouldroient pas le Roy sy puissant:|.
J’ay asseuré Son Eminence que vous m’aviés tousjours escrit que |:il ne se
pouvoit avoir de meilleures intentions qu’il en a pour l’avantage de l’Estat,
mais il n’a pu comprendre pourquoy quand vous avez faict instance de for-
mer un advis entre vous trois vous ne l’avez pu obtenir:|. Il seroit bon de
sçavoir |:comme la chose se passa et ce que chacun allégua sans que personne
d’eulx descouvre que l’on ayt aulcun soupçon de cette nature:|.
Je vous conjure pour l’amour de vous-mesme autant que pour le bien de l’ Es-
tat de |:porter fermement le party de l’eschange:|. Vous auriés mesme un
beau moyen si vous vouliés de faire vostre cour et un compliment galant à
Son Eminence |:en vous rétractant de l’opinion que vous avez tousjours eue
que Messieurs les Estatz n’y consentiroi[en]t jamais:|.
Depuis ma lettre escripte |:il est comparu une dépesche de monsieur
d’Avaux
Nr. 134, s. nr. 158 (PS); vgl. [ nr. 134 Anm. 1 ] .
deschiffrer à Préfontaine, mais je ne sçay s’il la pourra veoir:| avant que ce
courrier parte.