Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
69. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1646 Januar 18
Münster 1646 Januar 18
Duplikat für Mazarin: AE , CP All. 59 fol. 73–75’ = Druckvorlage. Kopien: AE , CP All. 63
fol. 168–169’; AE , CP All. 75 fol. 110–111’; überbracht nach Dorsal fol. 111’ durch Préfon-
taine ; Eingang in Paris nach nr. 83: 1646 Januar 26. Druck: Mém. et Nég. I S. 8–14; Nég.
secr. III S. 16–18; Gärtner VII S. 540–546; jeweils ohne PS und datiert: 1646 Januar 14.
Mündliche Erteilung der Replik; Verweis auf Beilage 2 und den Bericht Préfontaines. Verstöße
der Schweden gegen die Abmachungen: Ausschluß La Bardes von den Konferenzen mit den Kai-
serlichen ; Maßnahmen zur Erkundung der Hintergründe; Forderung nach dem Erzbistum Bre-
men und den Bistümern Verden, Halberstadt, Osnabrück und Minden. Einigung mit Oxen-
stierna über eine mögliche Trennung der Friedensschlüsse mit Spanien und dem Reich. Benfeld.
Verlängerung der schwedisch-französischen Allianz. Ankunft und Empfang der Gesandten der
Generalstaaten. Eingang von nr. 41. PS: Bitte um Schutzbrief für Baron von Büren.
Nous avons fait nostre réplique de vive voix ainsy qu’il nous avoit tousjours
esté mandé de faire. Les médiateurs ont mis par escrit ce que nous leur avons
dit, et en ont pris des nottes en langue italienne qu’ils ont depuis fait traduire
en assés mauvais latin. Avant que de les dellivrer aux Impériaux
Die Mitteilung der Replik erfolgte wie geplant am Sonntag, dem 7. I. 1646. Über die Einzel-
heiten schrieb La Barde am 11. I. 1646 an Chavigny: Ursprünglich war vereinbart, daß Ro-
senhane und Vultejus die frz. Ges. zu den Mediatoren begleiten sollten. Wegen der Weigerung
des Nuntius, Protestanten zu empfangen, besuchte ihn die frz. Gesandtschaft zuerst allein, dann
fanden sich alle bei Contarini ein. Nach dem Verlesen der frz. Proposition [II] durch Servien
und der ksl. Responsion durch d’Avaux trug Longueville mündlich artikelweise die frz. Replik
vor, die Contarini schriftlich aufzeichnete. Diese Fassung wurde am folgenden Tag durch die
Franzosen gebilligt, von Contarini den Kaiserlichen vorgetragen, dort erneut aufgeschrieben,
um dann den Reichsständen übermittelt zu werden, so daß die Replik insgesamt mehrere Male
schriftlich niedergelegt werden mußte, statt nur einmal, wenn man Schriftlichkeit der Ver-
handlungen vereinbart hätte (Ausfertigung: AE , CP All. 63 fol. 126–128). Die Mitteilung
der Replik an die Kaiserlichen erfolgte jedoch erst am 18. Januar wegen der frz. Forderung, sie
gleichzeitig einer Reichsdeputation mitzuteilen, was die Stände unter dem Eindruck der Mah-
nungen der ksl. Ges. ablehnten. Bemerkenswert. daß die Ges. darüber nichts berichten; s. aber
nr. 105 ( Dickmann S. 249).
ont envoié pour reconnestre si elles estoient selon nostre intention. Nous y
avons changé et adjousté peu de choses non pas en la substance mais pour
plus d’esclaircissement, laissant le reste dans les mesmes termes qu’on nous
l’avoit envoié. Vous en recevrez une copie avec la présente que vous rendra le
sieur de Préfontaine qui aiant veu ce qui s’est passé icy et à Osnabrug et vous
en pouvant faire le rapport nous n’avons pas estimé devoir faire cette des-
pêche bien ample.
Les plénipotentiaires des deux couronnes aiant à traitter les affaires en divers
lieux, il y a clause expresse dans l’alliance qui porte qu’un ministre de Suède
doit estre présent aux conférences qui se tiendront par les François à Munster,
et un autre de la part de la France en celles des Suédois à Osnabrug. Pour
satisfaire à cette obligation mutuelle nous dismes à monsieur Oxenstiern que
nous mènerions avec nous le sieur de Rosenhan leur résident quand nous
irions faire nostre réplique chez les médiateurs, ne douttans pas qu’ils ne fis-
sent le mesme à Osnabrug envers le sieur de La Barde. Il y tesmoigna quelque
répugnance, disant qu’il suffiroit après les conférences de donner communi-
cation de ce qui y auroit esté fait. Mais comme nous luy eusmes fait connestre
que ny eux ny nous n’estions pas libres en cella et que c’estoit une des
conventions du traitté, à laquelle nous ne pouvions déroger sans ordre de noz
maistres, il tesmoigna d’y acquiesser. Il est arrivé néantmoins qu’estant de
retour à Osnabrug il fit grande difficulté sur ce point au sieur de La Barde,
s’arrestant principalement sur la peine que nous aurions après avoir conféré
chez monsieur le nonce où il ne se pouvoit trouver personne de leur part,
d’aller chez monsieur Contareni répéter les mesmes choses en présence de
leur résident. De quoy ledit sieur de La Barde nous aiant donné avis , pour
oster tout prétexte aux plénipotentiaires de Suède nous leur fismes sçavoir
que nous irions faire nostre réplique chez monsieur Contareni seul, où nous
mènerions avec nous le sieur de Rosenhan affin qu’il assistast à la première et
principale communication avant que d’aller trouver monsieur le nonce. Et de
fait nous l’avons ainsi exécutté punctuellement, le résident aiant esté présent à
tout ce qui s’est dit et passé en nostre conférence qui n’a pas duré moins de
six heures. Eux au contraire ont fait leur réplique aux Impériaux sans qu’ils y
aient voulu appeller le sieur de La Barde quoy qu’il leur aye pu dire et repré-
senter là-dessus.
Ce |:manquement en une chose dont nous estions demeurez d’accord et
contre ce qui est si exprès dans le traicté nous semble mériter d’autant plus de
considération que Trautmansdorf est tousjours à Osnabruk et que les Suédois
refusans d’admettre à leurs conférences un homme de la part du Roy, il y a
lieu de craindre qu’il ne s’y traicte de choses qu’on ne veult pas qui nous
soient cognues:|. Nous avons bien résolu de |:leur en faire vivement nos
plainctes:|. Mais nous sommes d’autre costé obligez de les faire avec le moins
|:de bruit qu’il se pourra, de craincte qu’il ne paroisse à l’assemblée qu’il y a
du desconcert entre nous:|, ce qui nous pourroit causer |:du préjudice:|, que
si |:ilz ne nous donnent satisfaction:|, nous essaierons de tenir les choses en
estat jusques à ce qu’il aie pleu à Leurs Majestez de nous prescrire |:à quel
poinct nous devons porter cette affaire:|. Cependant nous en donnons avis à
monsieur de La Thuillerie
couvrir estant |:à Stokolm si cette conduicte vient du mouvement particulier
des plénipotentiaires de Suède ou si c’est un ordre supérieur et un desseing
formé:|.
Ilz ont encores manqué en un point qui ne nous semble pas moins important.
Ilz vouloient comprendre dans leur satisfaction l’archevesché de Bremen et
les éveschez de Werden, Alberstadt, Osnabrug et Minden. Nous dismes ou-
vertement que nous ne pouvions consentir à l’usurpation du bien d’Eglise ny
au changement de religion dans les lieux où la catholique s’exerce. Nous luy
représentions que le traitté estoit exprez en cella, et que Leurs Majestez par
honneur et par conscience ne le pourroient souffrir. Nous luy faisions voir le
préjudice que cette prétention pouvoit faire aux couronnes envers les estatz
de l’Empire, et notamment les catholiques que nous rendrions par là tout à
fait noz enemis. Ces raisons le portèrent à demeurer d’accord qu’ils ne de-
manderoient point les éveschez d’Alberstadt, d’Osnabrug et de Minden, et
pour l’archevesché de Bremen et évesché de Werden il persista de les vouloir
retenir quelque instance que nous fissions au contraire, disant qu’ils estoient
desjà entre les mains des protestans et que l’Empereur et les estatz de l’ Em-
pire y consentiroient. Tout ce que nous pusmes faire après de grandes contes-
tations fut de luy déclarer que s’ilz demandoient Bremen et Werden nous ne
pourrions appuier cette demande, de quoy il demeura d’accord. Et néant-
moins nous apprenons que non seulement ilz ont compris en leur satisfaction
l’archevesché de Bremen et l’évesché de Werden, mais qu’ils se sont encores
réservés les moiens de retenir les éveschez d’Osnabrug, de Minden et celuy
d’Alberstadt qui |:est un nouveau sujet que nous avons de nous plaindre
d’eux et de leur manière de traicter avec nous:|.
En délibérant sur nostre réplique avec ledit sieur Oxenstiern nous avons tiré
de luy l’esclaircissement que l’on avoit désiré |:si les Suédois n’entendent pas
que nous puissions traicter avec l’Espagne seule sans contrevenir à nostre al-
liance :|. On demeura d’accord de part et d’autre que l’on feroit en un
|:mesme temps s’il se pouvoit le traicté de l’Empire et celuy d’Espagne:|,
mais que si |:l’un ou l’autre de ces traictez ne se pouvoit conclurre:|, il n’y
avoit aucune |:obligation qui nous empeschast de traicter avec l’Espagne et
continuer la guerre dans l’Empire:| et qu’eux aussy estoient |:libres de s’ ac-
commoder avec l’Empire conjoinctement avec nous, encore que nous n’ eus-
sions point de paix avec Espagne:|. Et sur ce que nous luy demandions si en
ce dernier cas la couronne de Suède ne nous |:donneroit pas les troupes qu’ el-
le seroit obligée de licencier:|, il respondit que cet ordre devoit venir de Suède
où il en escriroit, et estimoit que l’on s’y accorderoit aisément.
Il fit encores espérer que |:Benfeld ne:| seroit pas remis |:entre les mains des
Impériaux, attendu que cette place est scituée dans le pays que:| nous préten-
dons devoir |:demeurer au Roy:|. Il promit d’escrire à Stocholm pour sçavoir
de |:quelle façon on pourroit s’en accommoder avec eux:|.
Ledit sieur Oxenstiern jetta quelques motz touchant la |:continuation de l’ al-
liance qui est entre les deux couronnes, et qu’au lieu des dix ans qu’elle doit
durer après la paix elle fust pour tousjours:|. Nous n’y eusmes pas sitost
monstré bonne disposition, quoyqu’en termes généraux et qui n’engageroient
à rien, qu’il |:changea de discours et nous fit cognoistre qu’ilz voudroient
estre recherchez d’une chose qui leur est advantageuse:|.
Les ambassadeurs de Messieurs les Estatz arrivèrent en cette ville jeudy 11 e de
ce mois
S. [ nr. 64 Anm. 21 ] .
mais vous serés peut-estre estonnez de sçavoir que les plénipotentiaires d’ Es-
pagne n’ont pas esté des derniers à s’y présenter, leur aiant envoié faire com-
pliment avec le titre d’Excellence. Ceux qui les ont visitez de la part des Im-
périaux ne leur ont pas rendu le mesme honneur dont ilz sont fort mal contens
et résolus de ne point recevoir la visite du comte de Nassau et de Volmar s’ilz
ne les traittent comme nous, en |:quoy nous les avons affermis:|.
Antwort auf nr. 41 mit nächster Post.
PS: Bitte der Jesuiten von Münster um einen königlichen Schutzbrief für die
Besitzungen des ihrem Orden beigetretenen Barons von Büren
Moritz von Büren SJ (1604–1661), Reichskämmerer und Präsident des RKG . Er hatte Verbin-
dung zu Bönninghausen und besaß Güter im Paderborner Raum ( ADB III S. 585f. ).
1 fol. 76–77 = nr. 70.
2 fol. 41–45 = französische Replik:
Summa capita eorum quae loco replicae ad responsa
Caesareanorum Gallici plenipotentiarii die 7. Ianuarii 1646 apud mediatores oretenus
fusius exposuerunt ab iisdem mediatoribus excerpta primum Italico idiomate in Latinum
versa, [1646 Januar 11], Kopie
Druck: Gärtner VII S. 374–380; Meiern II S. 200–203 ; it. Fassung: Siri VI S. 698–704;
frz. Übersetzung: Nég. secr. III S. 394–396.
.
Caesareanorum Gallici plenipotentiarii die 7. Ianuarii 1646 apud mediatores oretenus
fusius exposuerunt ab iisdem mediatoribus excerpta primum Italico idiomate in Latinum
versa, [1646 Januar 11], Kopie
Druck: Gärtner VII S. 374–380; Meiern II S. 200–203 ; it. Fassung: Siri VI S. 698–704;
frz. Übersetzung: Nég. secr. III S. 394–396.