Acta Pacis Westphalicae II B 3,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 3, 1. Teil: 1645 - 1646 / Elke Jarnut und Rita Bohlen unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy, mit einer Einleitung und einem Anhang von Franz Bosbach
65. Longueville, d’Avaux und Servien an Johan Oxenstierna und Salvius Münster 1646 Januar 14

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Longueville, d’Avaux und Servien an Johan Oxenstierna und Salvius


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Münster 1646 Januar 14

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Kopie: DG, A I 1, Legat . [4] fol. 17–17’ = Beilage A zu: Johan Oxenstierna und Salvius an
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Königin Christina, Osnabrück 1646 Januar 12/22

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Druck: APW II C 2 nr. 22.
= Druckvorlage.

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Verwunderung über die Nichtzulassung La Bardes zu der Konferenz mit den Kaiserlichen und
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über die Nennung von Halberstadt, Osnabrück und Minden unter den Satisfaktionsforderungen
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Schwedens.

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Nous avons appris non sans estonnement qu’au préjudice du traicté d’alliance
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entre les deux couronnes monsieur de La Barde n’est point intervenu à la
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conférence de Vos Excellences avec les Impériaux, veu mesmes que lors du
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dernier concert entre nous il fut tousjours déclaré de nostre part que l’on n’y
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pouvoit rien changer sans nouveaux ordres de France et de Suède exécutez
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d’un commun consentement. Nous avons jugé sy nécessaire de demeurer in-
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violablement aux termes de ladicte aliance que pour faire assister plus hono-
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rablement monsieur de Rosenhane à la conférence qui s’est faicte icy nous
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avons prié messieurs les médiateurs, de trouver bon que la forme de traicter
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fût changée. Nous [n’]aurions jamais creu qu’en mesme temps qu’il estoit pré-
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sent à la négotiation de Munster, le ministre du Roy en fût exclu à Osnabrug.
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Monsieur de La Barde en représentera les inconvéniens à Vos Excellences, et

[p. 247] [scan. 329]


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nous ne doutons point, qu’elles n’y facent les réflexions que mérite une affaire
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de cette nature, et qui peut recevoir diverses explications dans l’une et l’autre
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assamblée. Nous n’avons pas esté moins surpris d’apprendre par un escrit qui
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court icy à Munster

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S. Beilage 2 zu nr. 94.
, qu’entre les demandes faictes pour la satisfaction de la
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couronne de Suède, il est parlé des éveschez d’Halberstadt, Osnabrug et Min-
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den

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Halberstadt war prot. und seit 1643 von Schweden besetzt. Osnabrück und Minden, ebenfalls
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mehrheitlich prot. und in schwed. Hand, sollten nach frz. wie ksl. Intention an Bf. Franz
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Wilhelm von Wartenberg zurückfallen ( Dickmann S. 318, 322f.).
. Son Excellence monsieur le comte d’Oxenstiern sçait que nous n’avons
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pu consentir que lesdicts éveschez fussent compris dans la prétension de la
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couronne de Suède et qu’il acquiessa à nos raisons lors de la dernière confé-
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rence , se réservant seulement de parler de Brème et Verden

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Bremen und Verden, ebenfalls prot., waren erst im November 1645 ins schwed. Satisfaktions-
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programm aufgenommen worden ( Dickmann S. 249, 318, 321).
sans que nous
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fussions pourtant obligez d’en appuier la demande. Le résultat de toute la-
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dicte conférence qui fut pris de nostre présence par les secrétaires des deux
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ambassades

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S. das drittgenannte Dokument in Anm. 3 zu nr. 54. Zum frz. bzw. schwed. Gesandtschafts-
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sekretär s. [ nr. 6 Anm. 9 ] bzw. [ nr. 56 Anm. 1 ] .
se trouve chargé de la résolution cy-dessus déclarée, et partant
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nous ne pouvons douter que Vos Excellences ne jugent nécessaire de régler
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toutes choses sur le pied de ce qui fut arresté comme de nostre part nous
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sommes demeurez précisément aux termes du concert.

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