Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
179. Mazarin an Longueville Paris 1645 August 5

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Mazarin an Longueville


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Paris 1645 August 5

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Kopie: AE , CP All. 52 fol. 202–206 = Druckvorlage. Konzept: AE , CP All. 44 fol. 231–232’.
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Druck eines Auszuges: Mazarin , Lettres II S. 206–208.

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Befriedigung wegen der Kooperationsbereitschaft der Mediatoren, zusätzliche Motivation dazu
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durch die Türkengefahr. Gelegenheit für die Spanier zum Friedensschluß wegen des türkischen
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Angriffs auf Kreta; Vorschlag einer Waffenruhe durch den venezianischen Botschafter in Paris.
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Warnung vor einem vorschnellen Urteil über Peñaranda; spanische Absichten auf einen
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langjährigen Waffenstillstand, gute Aussichten für ein solches Abkommen und für einen
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gleichzeitigen Friedensschluß mit dem Reich. Anweisung zu Bemühungen um die bayerischen
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Gesandten wegen der teilweise identischen Interessen Bayerns und Frankreichs. Militärische
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Nachrichten. Keine Mitteilungen Serviens an Mazarin ohne Wissen Longuevilles.

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Auf nr. 173. Hinweis auf nr. 178. Je me réjouis de nouveau de tout mon
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coeur que les médiateurs ayent pris la conduite qu’ils doivent et je
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m’asseure que s’ils ont jusqu’à cette heure souhaité d’avancer la négociation
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de la paix, ils s’y employeront encore à présent avec plus de chaleur dans
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l’espérance que par la conclusion d’icelle on pourroit détourner l’orage des
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armes du Turc qui est tombé en Candie et qui cause beaucoup d’ appréhen-
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sion au pape et à tous les princes d’Italie. J’ay dit à l’ambassadeur de Venise
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qui m’en est venu aujourd’huy donner la nouvelle que si les Espagnols
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cherchoient un prétexte pour faire une paix sans s’opiniastrer à vouloir
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rentrer dans ce qu’ils ont perdu, il seroit fort plausible de dire qu’ils
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sacrifioient volontiers tout au repos de la chrestienté, et par cet expédient
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ils ne perdroient pas la possession dans laquelle ils sont d’avoir toutes les
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apparences pour l’avantage de la religion catholique. Il m’a fort parlé de la
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suspension d’armes comme du remède le plus prompt pour sortir d’affaires,
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et il m’a dit que comme à Venise on tenoit pour asseuré que de nostre costé
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on y consentiroit la nouvelle du contraire y seroit entièrement sensible. Je
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luy ay fait la mesme réponce et je vous donne ma parole que, quoy qu’il
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puisse arriver, tout sera remis à Munster et la volonté du Roy sur toutes
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choses ne sera apprise qu’audit lieu par le moyen de ses ministres.

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Quoy qu’on vous die de monsieur Pennarenda, soyez asseuré que comme il
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est confident du favory du roy d’Espagne

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Louis de Haro (vgl. S. 485 Anm. 1).
, il a tout le secret, et qu’il se tient
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encore caché et ne fait aucune proposition, ce n’est pas qu’il n’ayt de quoy
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le faire et si quelqu’un de ses collègues croit le contraire, il se trompe. J’ay
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confirmation d’Espagne que l’on se remet entièrement à ce que Castel
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Rodrigo et ledit Pennarenda jugeront à propos, qu’on y désire plus que
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jamais la paix qu’ils regardent comme le seul moyen pour arrester leur

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malheur et que ledit Pennarenda a pouvoir de faire une trêve à longues
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années. Faites estat s’il vous plaist de cet avis et de tous ceux que je vous ay
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donnez dans la dépesche dernière

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nr. 175.
, car nous les avons de très bon lieu et je
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crois d’avoir grand sujet d’espérer que s’il y a de la peine à conclurre la paix
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avec l’Espagne aux conditions que nous pourions désirer qu’il vous poura
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réussir plustost que vous ne croyez de faire avec eux une longue trêve et la
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paix avec l’Empire. Komplimente.

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Je vous supplie de n’oublier rien pour bien ménager les esprits des
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ambassadeurs de Bavière, parce que comme vous connoissez bien, il y a
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beaucoup de points qui regardent l’Empire dans lesquels le duc de Bavière
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ayant le mesme intérest que nous nous nous pouvons fier entièrement en
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luy, quoyque ny monsieur le duc d’Anguien n’oubliera rien de son costé
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pour luy faire du mal, ny l’armée bavaroise pour nous en faire sy elle peut, à
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quoy pourtant elle aura grande peine, parce que ledit sieur duc est fort et
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les renforts qu’on luy envoye d’infanterie sont considérables et marchent
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desjà.

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Verwundung Gassions, Rantzaus und Douglas’ in Zusammenhang mit der
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Belagerung von Bourbourg. Verstärkung der französischen Armee in Deutsch-
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land . Vollständige Zerstörung von La Mothe-en-Argonne. Erfolge in Italien und
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Spanien.

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Monsieur Servien ne m’a rien escrit touchant l’estat auquel estoit le nonce
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avec le cardinal Pamphilio, et je ne voudrois pas qu’il m’escrivît d’aucune
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affaire, si ce n’est que vous le luy eussiez dit.

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