Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
171. Lionne an Servien Paris 1645 Juli 22

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Lionne an Servien


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Paris 1645 Juli 22

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Ausfertigung: AE , CP All 52 fol. 145–145’ = Druckvorlage.

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Ablehnung des Urlaubsgesuchs Serviens. Zusicherung der baldigen Abreise Rortés. Ankunft
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Prioleaus. Anweisung Mazarins zu weiteren Bemühungen um ein gutes Auskommen mit
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Longueville.

[p. 535] [scan. 583]


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Il m’arrive une flotte d’affaires extraordinairement pressées dans le temps
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que je pensois donner à vous escrire. Je n’auray donc que le bien de vous
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dire trois mots à la haste. J’oubliay par l’ordinaire dernier de vous
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respondre sur le principal poinct de vos mémoires qui estoit |:du congé que
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vous demandiez de faire un tour de deux mois par deçà

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Vgl. S. 512 Anm. 2.
:|. La response que
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j’en eus fut négative comme vous aurés pu vous imaginer et véritablement
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je ne voy pas comme quoy |:vous pourriez abbandonner les affaires pour ce
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temps-là:|.

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Vous ne serés point en peine |:près de monsieur Oxenstiern:| pour vous
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justiffier sur les paroles que vous luy avés portées. |:On faict une recharge
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du Roy à Rorté en telz termes que:| je ne doubte nullement que |:il ne
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hésitera plus à se mettre en chemin:|, en tout cas |:monsieur de La Barde
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partira la sepmaine prochaine qui le relevera de faction:|.

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Prioleau est arrivé. Je l’ay entretenu au long et luy ay faict cognoistre la
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vérité des choses. Il a veu monseigneur le cardinal |:et luy a parlé comme
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vous auriez peu désirer:|. Privata.

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Monseigneur le Cardinal m’a commandé de vous escrire qu’il vous prie de
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ne vous lasser point de |:gaigner monsieur de Longueville à vous:|. Il croid
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que |:s’il a plus d’inclination pour monsieur d’Avaux:| ce n’est pas tant par
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la raison que vous me mandés de ce qu’il |:le croid plus deppendant de luy:|
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que parce qu’il |:l’avoit tenu pour estre seul instruict des affaires d’ Allema-
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gne et des généralles et seul capable de conclure la paix:|. Si bien que Son
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Eminence estime que |:quand vous luy aurez faict cognoistre la différence
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qu’il y a de luy à vous:| ce qui sera bientost |:vous l’aurez tout à faict
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favorable:| d’autant plus que |:la considération de Son Eminence se joindra
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encore à ce motif:|. Privata.

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