Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
91. d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1645 April 28

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d’Avaux und Servien an Brienne


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Münster 1645 April 28

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Ausfertigung: AssNat 274 fol. 494–498 = Druckvorlage; Eingang: 1645 Mai 9

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Nach der Angabe in nr. 99.
. Duplikat für
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Mazarin: AE , CP All. 43 fol. 381–386. Kopien: AE , CP All. 46 fol. 402–405’; AE , CP All.
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51 fol. 227–230; BN F. fr. 17897 fol. 81–85. Druck: Nég. secr. II, 2 S. 248–250; Gärtner IV S.
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844–851.

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Bevorstehende Verhandlungen mit den schwedischen Gesandten in Osnabrück. Freilassung des
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Kurfürsten von Trier: Deutung als eine Folge weniger der päpstlichen Vermittlungsbemühun-
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gen als des Sieges Torstensons; damit Erfüllung der zweiten französischen Verhandlungsbedin-
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gung neben der Admission der Reichsstände; materielle Unterstützung für den Kurfürsten als
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Anerkennung für sein Verharren an der Seite Frankreichs; Empfehlung seiner Anerkennung als
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Landesherr durch die französischen Besatzungstruppen. Begrüßung der Verweisung des Anbrin-
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gens des Pater Vervaux nach Münster. Noch keine Bewilligung der protokollarischen Forderun-
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gen des Gesandten Savoyens. Verzögerung der Durchsetzung der Forderungen der Vertreter
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Portugals; Gefährdung des Kongresses bei möglichen spanischen Anschlägen auf sie wie in Rom.
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Madame de Cantecroix. Mission Brégys. Aushebungen.

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Nous anticipons d’un jour cette response à vostre despêche du 15 afin que
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nous ayons moien de la vous faire conjointement avant le départ de celuy
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de nous qui s’en va

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Servien.
demain au matin à Osnabrug pour conférer avec les

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1
ministres de Suède en suitte de ce que nous vous avons mandé par nostre
2
précédente

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nr. 87.
.

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Le point de monsieur l’électeur de Trèves nous deschargera désormais de
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sollicitations, d’escritures et de contestations puisque sa liberté nous est
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asseuré, l’Empereur la luy ayant redonnée toute entière sans plus parler de
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séquestre pour aller partout voires mesmes venir en cette ville si bon luy
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semble après avoir usé envers luy de toutes honorables démonstrations par
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traittement et restitution de visite

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Am 12. April 1645 hatte Sötern mit dem K. einen Akkord getroffen, nach dem er den Prager
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Frieden anerkennen wollte, den ksl. Truppen das Besatzungsrecht für Ehrenbreitstein bis zum
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Friedensschluß einräumte und auf die gerichtliche Verfolgung des im Zusammenhang mit
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seiner Haft Vorgefallenen verzichtete. Am 25. April wurde er für seine Stifter mit den
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Regalien belehnt und am 11. Mai 1645 reiste er von Wien ab ( Baur II S. 64–66).
. Ce fut une nouvelle que nous donna
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hier tout le premier le résident de Suède comme un effet des offices de
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monsieur Torstenson et de la force de ses armes que nous croyons
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facilement avoir plus contribué à cette subite et inopinée résolution que
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toutes autres raisons ny considérations. Un moment après messieurs les
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médiateurs nous envoièrent confirmer la mesme chose et nous ne doutons
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point que monsieur le nunce n’entende que ce soit une suitte de l’ interpo-
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sition du pape quoyque nous estimions n’avoir pas sujet de croire que cela
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se soit fait si largement pour le respect de Sa Sainteté puisque nous avons
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veu par les lettres que nous a cy-devant escrittes monsieur de Grémonville
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qu’elle ne luy avoit parlé que d’aviser à quelque expédient qui ne pouvoit
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estre autre que celuy du séquestre. Nous ne tarderons guères de sçavoir
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comment et par quels motifs cella véritablement est arrivé, mais en quelque
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façon que ce soit il est tousjours glorieux et avantageux au Roy que les deux
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premiers poincts demandés de sa part pour préalables de cette négociation,
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l’un pour ce prince et l’autre pour l’intervention des estatz de l’Empire en
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cette assemblée, ayent esté emportés sy nettement contre la résistance
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obstinée que nos parties y avoient faitte jusqu’icy. A cella nous adjouste-
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rons que la persévérance dudict sieur électeur à mieux aymer se veoir réduit
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en captivité dix ans durant, que d’abréger ses souffrances par les voyes que
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les artifices de la maison d’Austriche n’auront pas manqué de luy proposer
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en se séparant de la France est digne d’une louange toute particulière et que
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la générosité de Leurs Majestés luy en tesmoigne leurs justes ressentimens
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par quelque gratiffication qui ne luy sera pas moins nécessaire qu’ honora-
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ble , après estre tombé dans des incommodités infaillibles ayant esté privé de
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la liberté et de la jouyssance de ses Estatz, ce ne luy devra pas estre un
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médiocre consolation d’en veoir la meilleure partie retournée en leurs
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mains par la vive action de leurs armes, non sans espérance de plus soit par
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les mesmes voyes soit par celle de la négociation et nous oserons dire
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Monsieur que ce ne sera pas peu adjouster à son contentement si lorsqu’il

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1
viendra à Spire ou à Philipsbourg ceux qui y commandent ont ordre de luy
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rendre tous les honneurs qui conviennent à un souverain |:en usant
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néantmoins dans leurs civilités des précautions qu’il ne sauroit trouver
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mauvais estre tenues pour la seureté de ces places, cella estant du droict du
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possesseur comme le surplus semble estre de la bienséance du propriétaire:|
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ce que nous en disons néantmoins demeure soumis à ce que Leurs Majestés
7
en jugeront pour le mieux.

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C’est en vérité un effet de leurs prudences et de la sagesse de leur conseil d’avoir
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procédé comme vous nous mandés avoir esté fait |:avec le père confesseur du
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duc de Bavières et d’avoir remis à cette assemblée les propositions par luy
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advancées en quoy les alliez auront subject de modérer leurs ombrages qui ne
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sauroient estre petits dans une telle rencontre et de remarquer la sincérité de
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Leurs Majestez qui leur donne un exemple digne et capable de les fortiffier
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dans celle qu’ilz protestent voulloir observer de leur part. Celluy de nous qui
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s’en va à Osnabruk n’oubliera rien pour faire adroictement comprendre aux
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ministres de la Suède l’importance de ces ouvertures et à son retour nous vous
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en manderons leurs sentimens:|. C’est encores un trait de la mesme prudence
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de Leurs Majestés et de leur conseil d’avoir |:faict réponce audict duc en telz
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termes qu’elle ne donne point de soubçon aux alliez qui sont très délicats et de
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facille impression en semblables matières, et que ce prince qui est accort et
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adroict n’ait pas ès mains de quoy se faire tropt de feste car il est certain que
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dans sa manière d’agir il ne manqueroit pas telle que fust ladicte réponce d’en
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faire parade:|.

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Nous n’accuserons pas d’une pareille subtilité le discours qui vous a esté
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|:fait par le duc de Virtemberg:| et la connoissance que vous avés de sa
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portée nous empeschera de vous en dire davantage.

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Ce qu’il vous plaist nous faire sçavoir de l’approbation de nostre conduite
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envers monsieur l’ambassadeur de Savoye sera suivy de nous en telle sorte
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qu’il aura tousjours occasion de s’en louer, les plénipotentiaires de l’ Empe-
30
reur et d’Espagne n’ont pas encore pris l’exemple des autres et bien que ces
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derniers y monstrent plus de répugnance qu’ils ne faisoient au commence-
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ment , si est-ce qu’il n’est pas à désespérer qu’ils ne changent, si lesdits
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Impériaux leur en monstrent le chemin après en avoir receu les ordres de
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leur maistre qu’ils disent attendre, si c’est une excuse ou une vérité le tems
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le monstrera.

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Nous persévérons dans nos souhaits que |:les ministres du roy de Portugal
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veuillent se rendre capables que le petit délay que nous sommes contrains
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d’apporter à l’effect de ce qu’ilz prétendent n’est pas moins pour sauver la
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dignité de leur maistre que pour conserver celle du nostre et que leur
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seureté est aussy bien à mesnager que la nostre dans la protection que nous
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leur devons, puisqu’ilz soient icy

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41 soubz] dechiffriert: sans.
soubz celle de Leurs Majestez. Ce qui s’est

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1
passé à Rome contre la personne du résident de Portugal nous est un
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advertissement ou pour mieux dire une confirmation de ce qu’ilz doivent
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appréhender par leur précipitation et par leur impatience de laisser un peu
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meurir l’occasion de leur procurer contentement, car nous vous avons
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mandé et nous en avons tous les jours des advis que ceux d’Espagne qui
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sont icy n’ont rien de bon pour eulx dans le coeur, et que si les violences de
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la main ne marchent, cette assemblée seroit du moins au hazard d’en
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recevoir une notable interruption pour ne pas dire le mot de rupture
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entière:|.

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Nous mettrons à proffit là où l’occasion s’en présentera l’avis que vous nous
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avés donné du passage par la France de la marquise de Cantecroix et des
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raisons qui l’ont facilité, lesquelles non seulement méritent approbation
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mais aussi une considération particulière en ce que cette faveur tend à bien
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remettre le mary avec sa femme et à retirer un profit publicq par un
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accommodement de divorce. Nous avons aussi à vous rendre grâces très
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humbles de ce que vous nous faittes sçavoir du renvoy en Pologne de
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monsieur de Brégy et de la communication de son instruction que nous
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n’avons point encore receue, ce que nous ne vous disons que par forme
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d’advis.

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Wir verhandeln wegen der Truppenaushebungen mit Bönninghausen, müssen
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aber darauf hinweisen, daß wir keine Gelder vorstrecken können.

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