Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
43. d’Avaux an Brienne Münster 1645 Februar 18

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d’Avaux an Brienne


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Münster 1645 Februar 18

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Ausfertigung: AssNat 274 fol. 164–165’ = Druckvorlage.

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Empfangsbestätigung. Zustimmung zur Zurückweisung angeblicher Ansprüche Savoyens auf die
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Bretagne. Abfassung des letzten Einladungsschreibens an die Reichsstände durch d’Avaux.
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Ablösung Rortés, Empfehlung Saint Romains als Nachfolger in Osnabrück. Bemühung um
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Eintracht mit Servien. Mängel in den erneuerten Vollmachten der Gegner.

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La lettre qu’il vous a pieu m’escrire le 4 de ce mois m’obligeroit à vous faire
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un grand compliment, mais c’est assés vous dire que mon service vous est
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entièrement acquis et que j’ay toute confiance en vostre amitié.

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La despêche commune

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nr. 31.
a esté lue par monsieur Servien en ma présence. Il a
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passé légèrement sur l’endroit auquel vous deffendés les droits de la
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couronne contre les prétentions qu’on a voulu suggérer à madame de
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Savoie, et il s’est contenté de dire deux ou trois fois que cette prétention
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estoit bien absurde sans entrer dans la matière quoyque je luy en fisse
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quelque ouverture. Peut-estre que quand il aura veu ses livres il sera d’avis
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que nous vous donnions la monnoie de vostre pièce, mais s’il m’en veut
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croire nous vous en croirons. Il désira que je fisse la lettre pour les princes
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de l’Empire

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D’Avaux und Servien an die Fürsten und Stände des Reiches, Münster 1645 Januar 20 (vgl.
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Beilage 7 zu nr. 28).
. J’ay esvité soigneusement tous les termes qui sembleroient
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imfirmer celle qu’il avoit escritte à part, et j’ay mesme esté d’avis d’adresser
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la nostre commune à chaque prince et ville de l’Empire et non pas à la
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diette de Francfort.

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Je suis bien aise, Monsieur, d’avoir rencontré dans vostre sentiment et de
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l’avoir fait sans que monsieur Servien ayt eu la peine de le stipuler comme
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vous avés bien jugé que ce seroit un mauvais pas, j’espère que vous jugerés
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que je n’y ay pas chopé et que je ne me suis point prévalu de l’avantage que
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je pouvois prendre sur mon collègue.

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J’ay acquiessé aux ordres de la cour touchant la translation de messieurs de
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Rorté et de Saint Romain. Je vous supplie garder pour une autre occasion la
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bonne volonté que vous avés pour moy, puisque monsieur de Rorté doit
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aller en Suède, l’employ d’Osnaburg ne peut passer en meilleures mains que
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celles de monsieur de Saint Romain, et je me desmentirois bien sur la fin de
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mes jours si je ne préférois le service du Roy à mon intérest particulier. Je
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ne songe donc point du tout à essaier de faire changer quelque chose en la
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résolution que l’on a prise, il me fasche seulement qu’on remarque icy que

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cella s’est fait par le seul avis de monsieur Servien et sans qu’on m’en ayt
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fait sçavoir aucune chose.

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Aus meinem Verhalten ersehen Sie, wie ich mich bemühe, dem Befehl der
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Königin nachzukommen, mit Servien in Eintracht zu leben.

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Il y a deux jours que nous devrions vous avoir renvoié vostre courrier

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Héron; er hatte nr. 1, 2 und 3 überbracht.
. Je
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ne sçais si le retardement ne vient point d’un désir d’envoier aujourd’huy
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par l’ordinaire les nouveaux pouvoirs de noz parties veu la chaleur et
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l’impatience avec laquelle on tascha de les avoir dez la semaine passée. Pour
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moy je ne feray rien à part, je me contenteray de vous dire simplement que
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le pouvoir d’Espagne est encore très défectueux et que Piñeranda n’y est
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pas nommé en qualité de duc mais de comte et avec d’autres qualités peu
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relevées.

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