Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
335. Servien an Mazarin Münster 1644 Dezember 22

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Servien an Mazarin


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Münster 1644 Dezember 22

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Ausfertigung: AE , CP All. 38 fol. 376–380 = Druckvorlage; Eingang: 1645 Januar 5

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Die Kopie in den Brienne-Akten ( AE , CP All. 34) trägt fol. 432’ den Dorsalvermerk: par
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Monsieur d’Avaugour, receue le 5 janvier 1645.
.
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Konzept: AE , CP All. 31 fol. 454–456’. Chiffrierte Kopie: AE , CP All. 34 fol. 427–431’ =
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Beilage zu Servien an Brienne, Münster 1644 Dezember 22, Ausfertigung: AE , CP All. 34 fol.
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425–426’.

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Bitte Torstensons um vorzeitige Auszahlung der Wintersubsidien, Belassung der hessischen Hilfs-
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truppen bei der schwedischen Armee, Unterstützung durch Turenne, falls er in den Erblanden
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angegriffen werde, und vorzeitige Hinterlegung der Hälfte der Sommersubsidien in Hamburg.
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Stellungnahme.

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|:Le desseing que Monsieur le Maréchal Torstenson envoye communiquer
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à Leurs Majestéz par Monsieur d’Avaugour a tousjours esté jugé si important
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et si utile tant pour la prospérité des armes que pour l’advancement de la
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paix, que:| nous n’avons pas faict scrupule de luy conseiller de continuer son
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voyage jusques à la Cour pour y mesnager les choses que |:ledict Torstenson

[p. 801] [scan. 891]


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désire qui:| soient faictes du costé de la France et qui ne se sont pas ren-
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contrées dans l’estendue de nostre pouvoir.

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Elles concistent en quatre poinctz principaux: Le premier, à faire avancer
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le payement du subside d’hyver pour avoir moyen de remettre promptement
5
l’armée suédoise des grandes fatigues qu’elle a souffertes en poursuivant
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celle de Galasse où une partie de la cavallerie de Monsieur Torstenson a
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esté démontée.

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Le second poinct est que Monsieur Torstenson désire que Madame la Lant-
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grave luy laisse encor pour quelque temps les troupes qu’elle luy a envoyées
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soubz le commandement du Général Geix

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Johann von Geyso, 1593–1661, hessen-kasselscher Generalleutnant; vgl. ADB IX S. 138f.
et qu’elle a déclaré ne pouvoir
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faire sans le consentement de Monsieur le Maréchal de Turenne et des
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aultres ministres du Roy, ausquelz elle avoit auparavant donné parolle de
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faire joindre lesdictes troupes à l’armée de Sa Majesté.

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Il désire en troisiesme lieu d’estre asseuré que |:en cas que les troupes de
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Bavière, celles du Duc Charles, de Gleen, de Bek et aultres qui sont:| en ces
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quartiers de deçà |:luy tombassent sur les bras quand il sera advancé dans
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les pays héréditaires, l’armée commandée par Monsieur de Turenne fera
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quelque effort considérable pour les divertir et leur donner occupation:|.

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Et en quatriesme lieu, que |:lorsqu’il sera engagé dans ce glorieux desseing
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où:| il se treuvera peult estre dans quelque temps |:tout environné d’ enne-
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mis qui luy osteront possible[ment] toute communication avec la Suède:|,
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il soit asseuré de quelque assistance d’argent s’il en a besoin, et que pour
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cet effect il plaise à Leurs Majestéz de faire tenir par avance dans la ville de
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Hambourg la moytié du prochain subside d’esté quelques mois avant le
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terme du payement ordinaire, affin qu’il s’en puisse servir en cas de
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nécessité.

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Nous eussions appréhendé, Monseigneur, de manquer à nostre debvoir sy
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nous eussions perdu l’occasion de contribuer selon nostre pouvoir à |:l’ ad-
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vancement d’un desseing utile à la cause commune:|, non seulement parce
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que |:c’est la résolution qu’on a tousjours tasché de faire prendre à l’armée
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suédoise, mais:| parce que nous ne pouvons estre sans appréhention tandis
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que nous |:verrons Monsieur Torstenson sur la rivière d’Elbe où:| le
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moindre accident qui ariveroit |:aux troupes suédoises dans le Holstein luy
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peut:| faire recevoir à toute heure des |:ordres de Suède de s’y en retourner
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et d’abandonner encor cette armée aussi bien que la précédente la guerre de
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l’Empire:|.

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Cette dernière considération nous a particulièrement touché et nous a obligé
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de faciliter en tout ce qui s’est treuvé en nostre pouvoir les demandes de
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|:Monsieur Torstenson, affin que rien ne retarde sa marche et l’exécution
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d’un desseing qui doibt changer si glorieusement la face des affaires:|.

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Ayant donc remarqué par le rapport qui nous a esté faict par un |:de ses

[p. 802] [scan. 892]


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Colonnelz

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Oberst Lorenz von der Linde; vgl. dazu Oxenstierna und Salvius an Königin Christine, 1644 De-
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zember 6116, Druck: APW [ II C 1 nr. 262 S. 438–441. ]
lequel il nous a envoyé jusqu’icy avec Monsieur d’Avaugour,
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que pendant douze ou quinze jours qui luy sont encor nécessaires pour
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rafraischir son armée avant que de se mettre en chemin:|, son plus grand
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besoin est d’avoir de l’argent promptemement, tant pour remonter sa cava-
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lerie que pour |:faire les aultres préparatifz d’un si long et pénible voyage:|,
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nous avons promis sur le premier poinct de faire toutes les diligences pos-
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sibles pour obtenir que le payement du prochain subside h’hyver soit faict
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à point nommé ou du moins ne soit retardé que de peu de jours. Et cepen-
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dant , pour tesmoigner à |:Monsieur Torstenson:| nostre bonne volonté,
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nous avons faict emprunter dans Amstredam sur nostre crédit cent mil
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richedalles pour estre payées dans Hambourg à la fin de ce mois et fournie[s]
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par advance en desduction dudict subside.

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Nous nous sommes promis que Leurs Majestéz ne désavoueront pas cette
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diligence qui à toute extrémité ne sçauroit couster que quelques intérestz
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pour l’avance d’un mois ou de six sepmaines, veu que le payement dudict
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subside qui selon les termes du traicté est deu à la fin de décembre a tous-
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jours accoustumé d’estre faict environ à la fin de janvier.

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Sur le second poinct, ayans esté advertiz cy devant que Monsieur le Maréchal
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de Turenne n’ayant pas besoin des troupes de Madame la Lantgrave com-
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mandées par le Général Geix avoit luy mesme consenty qu’elles allassent
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treuver Monsieur Torstenson, nous avons estimé qu’elles pouvoient encor
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demeurer quelque temps auprès de luy, et que nous pouvions mesme faire
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prier Madame la Lantgrave de leur en donner la permission, ayant jugé qu’il
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vault beaucoup mieux qu’elles servent en ces quartiers là à ruyner ce qui
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reste d’infanterie à Galasse dans Magdebourg que sy elles retournoient dans
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leurs quartiers d’hyver pour n’y rien faire.

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Sur le troisiesme et quatriesme, nous avons respondu qu’encor qu’ilz ne
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déppendissent pas de nous et que nous n’y pussions contribuer que noz
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offices pour faire réussir le désir de Monsieur Torstenson, nous nous pro-
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mettions que Leurs Majestéz ne refuseroient pas d’envoyer leurs ordres à
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|:Monsieur de Turenne pour l’obliger de faire agir l’armée qu’il commande,
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en cas que les troupes qui luy ont esté jusqu’icy opposées s’en allassent d’un
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aultre costé pour tomber sur les bras de Torstenson. Qu’en attendant:| les
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résolutions de Leurs Majestéz |:que ledict d’Avaugour ira prendre:|, nous
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donnerons advis par avance à Monsieur de |:Turenne des desseings de
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Monsieur Torstenson:| affin qu’il se tienne préparé à tout ce qui luy sera
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ordonné par la Reyne et à tout ce qu’il fauldra faire pour le bien de la cause
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commune. |:Que cependant ledict Colonel s’en pouvoit retourner près
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dudict Sieur Torstenson pour l’exhorter à la prompte exécution de son
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desseing et l’asseurer de nostre part que:| en toutes les choses possibles on
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seroit bien aise |:d’y concourir du costé de la France:|. Et que pour le
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quatriesme poinct, quoyqu’il ne fust pas en nostre pouvoir, nous avions

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une si particulière cognoissance de l’estime qu’on faisoit en France de Mon-
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sieur Torstenson, que nous ne doubtions poinct qu’il ne fust bien aise de
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luy donner contentement en toutes les occasions où l’estat des affaires de
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Leurs Majestéz le pourroit permettre.

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Nous n’avons pas manqué de remonstrer civilement audict Collonel qu’encor
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que ce fust l’ordinaire de ceux qui avoient envie d’obtenir quelque chose de
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donner des espérances spécieuses qui n’estoient pas tousjours suivies des
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effectz, nous avions une telle confiance en la vertu de Monsieur Torstenson
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et l’avions tousj ours recognu sy désireux de la vraye gloire que nous ne
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voulions demander aultre seureté des promesses qu’il nous faisoit faire que
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sa seulle parolle.

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Encor que nous ayons traicté en commun toutes ces affaires, Monsieur
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d’Avaux et moy, nous avons esté contrainctz de rendre ce petit compte à
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Vostre Eminence séparément pour les raisons qu’elle aura peu veoir dans
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noz dépesches précédentes et dont j’aurois honte de l’importuner de nouveau.

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