Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
208. Mazarin an d’Avaux und Servien Paris 1644 August 15
Paris 1644 August 15
Ausfertigung: AE , CP All. 28 fol. 74–75’ = Druckvorlage. Konzept Lionnes: AE , CP All.
38 fol. 79–80, datiert auf 14. August. Kopien: AE , CP All. 30 fol. 174–177, datiert auf
14. August; AE , CP All. 30 fol. 193–195. Druck: Nég. secr. II, 1 S. 124; Gärtner III
S. 389–393; Mazarin , Lettres II S. 27–30.
Missionen nach Polen und Siebenbürgen, Auszahlung der Subsidien an Siebenbürgen. Einsatz der
hessen-kasselschen Truppen nach Beendigung des ostfriesischen Konflikts. Scheitern der Verhandlun-
gen mit dem Herzog von Lothringen. Polnische Vermittlung zwischen dem Kaiser und Siebenbürgen.
Angebliches kaiserliches Angebot, die Krone von Ungarn an Polen zu geben. Neigung des Königs von
Polen zu einer Heirat mit einer französischen Prinzessin. Zu nr. 165.
Auf nr. 187. Brienne hatte Anweisung, Des Hameaux mitzuteilen, er solle nur auf
Ihre Anordnung hin die Subsidien an Siebenbürgen auszahlen. Abreise Brégys und
Croissys erwünscht. Croissy sollte in Siebenbürgen sein, bevor die Verhandlungen in
Tyrnau
Vgl. [ S. 406 Anm. 3. ]
Klarheit bestehen.
|:Maintenant que (sur ce que:| on nous mande de |:Hollande) je tiens
l’affaire d’Ostfrise accommodée:|, il sera bien à propos que |:vous solicitiez
de vostre costé Madame la Lantgrave pour faire agir comme du nostre.
J’en ay parlé fortement à ceux qui sont icy de sa part. On luy a donné cette
année des assistances extraordinaires telles que:| vous sçavés |:dans l’ appré-
hention qu’on a eue que les forces des ennemis n’allassent fondre sur ses
Estatz:|. Il est bien raisonnable que |:nous en tirions quelque fruict à présent
que leur esloignement luy en fournit toute facilité, elle a ses coudées libres
pour entreprendre dans la Franconie ou vers la Mozelle.
Les advis que vous aviez que Monsieur de Loraine avoit joinct les ennemis
ne sont pas faulx:|. Il est malaisé de juger |:si nous devons estre bien aises
de cette nouvelle infidélité ou sy nous avons subjet de nous en affliger:|.
Il est certain que |:dans la conjuncture présente nous en pouvions tirer des
advantages assez considérables, mais puisqu’il n’excuse pas son changement
sur aulcun mauvais traictement qu’on luy ayt faict et qu’il ne procède que
de sa légèreté:|, il semble qu’il |:vault mieux qu’elle soit arivée tost que si
prenant confiance en luy avec le temps, elle eust apporté de plus grands
préjudices. Nous ne luy baillions rien présentement et luy ostions La Mothe
que l’on eust faict aussytost razer, mais:| il semble que cela |:soit bien
contrepezé par la pocession où nous demeurons de tous ses Estatz. Nous
avons:| cependant |:tiré proffit de cette négotiation, ayant tousjours tenu
ses troupes inutiles et ayans empesché sa déclaration pour nos ennemis
jusqu’au temps qu’il a semblé n’avoir manqué de parolle et de foy que pour
recevoir l’affront de veoir perdre Graveline en sa présence et:| selon les
apparences |:le Sas de Gand. Tout ce que:| on peut conclurre de là |:de
plus certain, c’est que Dieu ne veult encore le repos de ce Prince ny ses
avantages.
J’ay veu le Sieur Roncalli:| sur ce que vous me mandez de |:la médiation
du Roy de Pologne à Tirna pour l’accommodement entre l’Empereur et le
Ragotzki, et luy ay faict des plainctes:| de ce que les effectz ne correspondent
pas à |:ce qu’il avoit si souvent représenté des sentimens de son maistre
pour abaisser l’authorité impérialle:|.
La response que |:j’en ay eue a esté que le Roy et le Royaume de Pologne
avoient mesme envoyé inthimer la guerre au Ragotski au cas qu’il ne
s’accommodast pas avec l’Empereur, que ledict Ragotski estoit entré à main
armée dans la Conté de Sciapuse qui est au Roy de Pologne et avoit saccagé
plusieurs villes, qu’il procuroit présentement de faire iruption dans le
Royaume de soixante mil Tartares qui:| par les dernières nouvelles |:estoient
prestz à y entrer, que sa guerre contre l’Empereur estoit:| extraordinaire-
ment |:préjudiciable à la Pologne:| parce que |:elle luy ostoit tout le com-
merce de Hongrie:|. La conclusion a esté |:néantmoins qu’il en escriroit
de bonne ancre et qu’il espéroit sy ses lettres arivoient à temps de faire veoir
en ce rencontre le cas que son maistre faict des prières de la Reyne:|. Vous
pourrés |:de vostre costé faire faire le mesme office par le Sieur de Brégy.
Ce Résident m’a faict dire que les lettres particulières de Pologne portoient
que l’Empereur offroit audict Roy de faire couronner Roy de Hongrie un
de ses enfans, ce sont des amusemens ordinaires de la Maison d’Austriche.
Que le Grand Chancelier luy mandoit que si le mariage de Suède ne pouvoit
réussir:|, il y avoit |:plus d’inclination de se marier en France qu’en toute
aultre part:|, quoyque les |:Florentins n’obmissent rien par l’entremise des
Espagnolz pour la Princesse Anne
Wie aus [ Beilage 3 zu nr. 140 ] hervorgeht, handelt es sich um die Schwester des Großherzogs [ von
Toskana ]. Anna von Toskana, 1616–1676, heiratete schließlich 1646 den Erzherzog Ferdinand
Karl von Österreich-Tirol.
J’ay receu la lettre que vous m’avés escripte touchant quelque aiuto di costa
à la fin de l’année
[ Nr. 165 ] ; vgl. dazu auch die Beilage zu [ nr. 209. ]
pas d’en parler au premier jour et de voir ce qui se pourra faire.