Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
201. Brienne an d’Avaux und Servien Paris 1644 August 13

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Brienne an d’Avaux und Servien


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Paris 1644 August 13

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Ausfertigung: AE , CP All. 28 fol. 65–73 = Druckvorlage; Eingang

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Durch Saint Romain befördert, der nach [ nr. 224 ] am 26. August in Münster eintraf.
: 1644 August 26. Kopien:
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AE , CP All. 33 fol. 269–271’; AE , CP All. 30 fol. 153–156’. Druck: Nég. secr. II, 1
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S. 119–121; Gärtner III S. 369–389.

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Auf nr. 186. Auszahlung der Subsidien an Schweden und Siebenbürgen. Aussicht auf Beilegung des
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Konflikts in Ostfriesland. Entgegenkommen des Grafen von Nassau gegenüber den hessen-kasselschen
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Gesandten. Schreiben an die Landgräfin. Weitere schwedisch-dänische Seeschlacht. Aussichten, daß
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die Verhandlungen La Thuilleries in Dänemark in Gang kommen. Anweisung von Bezügen. Hal-
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tung des dänischen Königs. Abreise Brégys und Croissys. Ernennung eines Gesandtschaftssekretärs.
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Hoffnung auf die Einnahme von Freiburg. Tod Urbans VIII., Nachfolge. Militärische Lage in
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Katalonien und Flandern. Unsichere Nachrichten aus England. Brief Axel Oxenstiernas an seinen
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Sohn. Nachricht von der Übergabe Leridas, Absicht La Mothes, Tarragona zu erobern.

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Auf nr. 186. Beförderung durch Saint Romain. Da die angeschnittenen Themen
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schon mehrfach behandelt wurden, genügt eine kurze Antwort. Il seroit hors de
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tempz de discuter si l’argent du premier terme du subside accordé aux
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Suédois leur doibt estre payé ou sur le prétexte de leur guerre de Danne-
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marck le retrancher ou le diminuer, puisque vous avez convenu avec les
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ministres de leur Couronne |:qu’il sera acquitté et concerté avec eux à quoy
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l’argent pourra estre employé:|. C’est à vous désormais |:à le faire

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21 délivrer] im Klartext: déclarer
délivrer:|
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et au Sieur de Meulles d’exécuter punctuellement ainsy que sans doubte il
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fera les ordres que vous luy prescrirez et en payant tirer les assurances dont
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on est convenu avec vous. Monsieur Des Hameaux exécutera aussy de son
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costé ceux qu’il recevra de vostre part, et bien qu’il ayt dépesché |:en
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Transilvanie pour faire sçavoir au Prince qu’il a cent mil richedalles pour
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luy:|, il n’en sera fait de délivrance que sur les avis qu’il recevra de celuy
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que vous y avez aussy dépesché. |:Pour recevoir cette somme il est juste
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qu’il s’engage à servir et à ne point faire de paix ny de trêve que de nostre
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consentement:|, et bien que par plusieurs lettres le Roy ayt mandé à Mon-
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sieur Des Hameaux ce qui estoit de son intention, je ne lairray de luy réitérer
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les précédens ordres la première fois que je luy escriray, ce qui sera aydant
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Dieu dans le commencement de la sepmaine prochaine.

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Voz dépesches et plusieurs qui m’ont esté envoyées par le secrétaire Brasset
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m’ont appris l’arrivée de Monsieur de Montigny en Hollande, qu’il a fait
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entendre le suject de son envoy à Monsieur le Prince d’Orange qui l’a remis
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à Messieurs les Estatz, qu’il s’impatientoit d’accomplir envers eux ce dont
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vous l’aviez chargé et que ledict Brasset le retardant, il en estoit un peu mal

[p. 437] [scan. 527]


1
satisfait. Mais désormais cela aura cessé, et ledict Brasset ayant esté averty
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des résolutions que ledict Prince d’Orange avoit prises sur cette matière et
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la disposition en laquelle il est de terminer ce différent et faire que Madame
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la Langrave soit satisfaicte, ilz auront en commun et de concert pressé ces
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Messieurs d’y concourir et obtenu d’eux ce qui a esté consenty par ledict
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Prince, lequel croit que ladicte Dame se peut et se doibt contenter que les
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lieux qu’elle occupe luy demeurent et les contributions qu’elle tire de la
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Frise, et n’en pas imposer au Comte qu’il ne puisse estre armé pour la
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seureté et la déffense de son Estat, contre laquelle il sçait qu’il y a des gens
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qui veullent entreprendre, et peut estre ses propres sujects pour le réduire
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à n’y avoir nulle auctorité et la transmettre à leurs voisins. Pourveu que sur
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ce prétexte il ne demeure si puissamment armé que ladicte Dame ayt juste
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soubçon de craindre qu’il ne cherche que l’opportunité d’entreprendre sur
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elle, elle doibt accommoder, d’autant plus que Messieurs les Estatz seront
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comme guarandz de ce qui luy sera promis. Ses ministres y donnent les
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mains, cela aussy semble bien juste et bien fortement estably:|.

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Le changement de conduicte du Comte de Nassau envers les ministres de
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Madame la Lantgrave:| a peu justement vous faire craindre qu’elle soit
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affectée pour donner chaleur à un accommodement particulier dont elle
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pourroit estre recherchée. Mais sa fermeté à demeurer lyée à la cause com-
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mune , sa grande prudence et sa générosité sont des raisons qui lèvent toutte
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sorte d’appréhension, et d’autant plus que ledict de Nassau satisfait à ce
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qu’il doit et que vous l’avez condamné quand il a reffusé leur communica-
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tion . Pourtant il sera de voz prudences de veiller ce qui se passe et par voz
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conseils la fortiffier de tempz en tempz dans les bonnes résolutions qu’elle
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a embrassées.

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Et pour luy faire voir combien Leurs Majestéz sont satisfaictes de sa con-
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duicte et de la lettre qu’elle leur a escrite sur le suject de la vostre circulaire,
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outre la lettre générale que je vous envoye pour elle j’y en joinctz une
30
seconde

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Ein eigener Brief an die Landgräfin wurde nicht ermittelt. Mit dem erstgenannten ist das Schreiben
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des Königs an die Fürsten und Stände des Reichs gemeint; vgl. [ S. 426 Anm. 1. ]
, ayant jugé qu’il faut souvent et par divers complimens l’engager
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de plus en plus à persister dans l’alliance et dans la dépendance de cette
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Couronne, et je m’apperçois qu’elle affecte et qu’elle reçoit avec joye ces
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démonstrations d’estime et de confiance.

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Avant que le Sieur de Saint Romain puisse arriver auprèz de vous, vous
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aurez eu des nouvelles d’un second combat naval livré entre les Danois et
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Suédois. S’il n’est plus désisif que le premier, l’une et l’autre de ces Couron-
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nes pourront se disposer à un accommodement, jugeant aegallement que la
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conqueste d’un Royaume n’est pas l’ouvrage d’un jour, qu’ilz perdent ou
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esloignent au moins les momens d’asseurer la paix générale dont ilz ont
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autant de besoing que tous les autres Princes. Que l’un d’entre eux demande
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des conditions comme s’il avoit droict de les imposer et comme s’il estoit

[p. 438] [scan. 528]


1
victorieux, son ressentiment et son courage les luy inspirent, mais ayant
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donné charge à son filz et à ses ministres d’entrer en conférence avec Mon-
3
sieur de La Thuillerie, il semble desjà disposé à se soumettre à la raison.
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Il reste pourtant à craindre qu’il s’en forme une particulière, mais celuy qui
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escoute dès la première semonce qui luy est faicte donne lieu de beaucoup
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espérer. Si la réception qui a esté faicte à Monsieur de La Thuillerie donne
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quelque dégoust de sa conduicte, cela a puissamment esté réparé par les
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éloges qu’il a fait proférer à l’advantage et à la gloire de Leurs Majestéz,
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et l’estat où sont les affaires peuvent [!] mesmement excuser une partie de
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ses manquemens. |:Si par un peu d’argent on dispose aulcuns de ses ministres
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à appuyer noz intentions, et qu’ilz emportent sur son naturel fier et pré-
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somptueux qu’il entre dans le désir de la paix et qu’il se contente de condi-
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tions équitables, il aura esté bien employé, et desjà j’ay faict remplacer celuy
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que vous avez faict remetre à Hambourg:| et faict commander à Monsieur
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le Président le Bailleul

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Nicolas Léon de Bailleul, gest. 1652, war seit 1627 Parlamentspräsident und seit 1630 Sur-
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intendant des finances; zur Person vgl. DBF IV Sp. 1299–1301.
de pourvoir à voz appoinctemens et dès ce jour j’en
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signeray l’ordonnance. Ainsy j’auray satisfait à ce que vous avez désiré de
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moy. Qui fais un mesme jugement que vous que le Roy de Dannemark
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n’ayant point traitté avec l’Empereur pour s’engager sans estre lié à sa
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déffense fait sonner bien haut son ressentiment et les conditions sans les-
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quelles il ne peut voulloir la paix, mais de ses parolles il est l’interprète et
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le maistre, et si ce conseil luy a esté donné par les Sénateurs de son Royaume,
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ilz font paroistre qu’ilz veullent bien estre secourus mais ne point dépendre
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d’un traitté non plus que de la souveraineté de l’Empire et qu’ilz ne pour-
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roient consentir que leurs formes feussent changées, et évitent ainsy de faire
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trouver à Osnabrug des commissaires pour vuider leur différent qu’ilz veul-
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lent composer sur les frontières des Royaumes.

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Sa Majesté ayant veu par voz dernières dépesches |:que ces Messieurs qui
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devoient aller en Pologne et en Transilvanie

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Brégy und Croissy.
n’estoient pas encor partiz:|
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29 s’est] in der Vorlage: c’est
s’est trouvée surprise de leur retardement, les affaires dont ilz sont chargéz
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estant de conséquence et l’une pouvant causer beaucoup de mal estant obmise
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et exécutée à contretempz, et pour la grâce que l’on peut prétendre de l’autre,
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|:elle se perd en la différant:|.

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Il a aussy esté jugé affin que vous peussiez avec plus de facilité travailler
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aux affaires, qu’il estoit bon que l’un et l’autre fussiez soulagez de la peine
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de faire les dépesches, et qu’assemblez vous les commandassiez à un secré-
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taire , soit en luy donnant chacun voz mémoires de ce qu’elles devront con-
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tenir ,

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37 ou] nach der Kopie in AE , CP All. 33 ersetzt für en in der Vorlage.
ou luy prescrivant les choses qui doibvent estre escrittes, et prattiquer
38
entre vous ce qui souvent a esté mis en usage quand à diverses personnes

[p. 439] [scan. 529]


1
le soing d’une négociation de grande importance a esté commise et comme
2
il avoit esté projetté lorsqu’avec l’un de vous

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D’Avaux.
Monsieur de Chavigny debvoit
3
estre employé. Et Sa Majesté remet à vous, Messieurs, de convenir de quel-
4
qu ’un qui puisse accomplir dignement cette fonction, en résolution pourtant
5
que si elle apprenoit que vous eussiez peine de vous en accorder, de vous en
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envoyer un lequel ayant le titre de secrétaire de l’ambassade sera tenu
7
d’escouter ce que vous luy ordonnerez et tellement dépendant de vous qu’un
8
chacun de vous soit séparément ou assembléz revoyant la dépesche, il
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demeurera en vostre pouvoir de la corriger, changer et faire rédiger dans
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les termes qui vous sembleront les meilleurs et les plus précis pour donner
11
à entendre ce que vous aurez résolu de mander.

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Vous sçavez ce qui se passe dans l’Empire, ce seroit vous importuner que
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de vous faire part des nouvelles qui nous sont escrittes, non pourtant de
14
ce qui se fait sur le Rhin et au delà, où Monsieur le Duc d’Anguien s’estant
15
acheminé, nous attendons d’heure à autre de sçavoir s’il y aura combattu
16
l’armée de la Ligue ou si elle se sera retirée du siège de Fribourg. Il court
17
un bruict de leur déffaicte et c’est un bon augure, les grandes actions souvent
18
sont sceues de la sorte. Joignez à cela que Monsieur le Maréschal de
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Turenne dont la suffisance vous est cognue n’a jamais mis en doubte qu’il
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défairoit les Bavarois, si un secours pareil à celuy qui a passé le pouvoit
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joindre.

22
Dèz mardy au soir

42
9. August.
nous avons eu la nouvelle de la mort du Pape

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Urban VIII. war am 29. Juli 1644 gestorben.
advenue
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le 29 e du passé, et ayant remarqué par la pluspart de voz dépesches que vous
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avez tout suject |:de vous louer de la conduicte de Monsieur Chiggy, j’ay
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averty Monsieur de Saint Chamond qu’il prist bien garde qu’il ne fust
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révocqué:|. S’il n’arrive que la force et la violence intimide les Cardinaux,
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il semble que les Espagnolz n’auront pas grande part à l’élection qui se
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doibt faire, l’exclusion paroist en la main des Barberins, mais non pas
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l’inclusion. |:S’ilz se portoient à l’un des aultres partiz, celuy là deviendrait
30
le plus puissant. C’est ce qui faict craindre, n’y ayant pas lieu de s’asseurer
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de la volonté de l’aisné des frères

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Kardinal Francesco Barberini.
:|. Mais s’il considère le traittement qu’il
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a receu des Espagnolz et comme ilz appuyent ses ennemis et que par ces
33
raisons |:il se joignist à la France:|, l’on pourroit eslever au Pontificat
34
quelque grand subject, et c’est à quoy nous travaillons de toute nostre
35
puissance.

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Seit 1. März sind 17 000 Mann französische Fußtruppen in Katalonien eingetroffen,
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La Mothe befehligt eine Armee von über 25 000 Mann, und doch hat er bis Ende
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Juli nicht versucht, Lerida zu entsetzen. In Flandern erwartet man allgemein die
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baldige Einnahme von Sas van Gent. Aus England haben wir keine genauen Nach-
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richten .

[p. 440] [scan. 530]


1
Je vous envoye le double d’une lettre du Chancelier de Suède à son filz.
2
Elle est imprimée en allemand ce qui la rend suspecte, et m’a esté envoyée
3
par Monsieur de La Thuillerie. Vous y ferez telle réflexion que vous jugerez
4
qu’elle mérite.

5
Soeben erhalten wir Nachricht, daß Lerida sich ergeben hat und daß La Mothe
6
Tarragona erobern will. Die Belagerung Leridas dauerte bis 30. Juli.


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Beilagen [ fehlen ].


8
1 König(in) an die Landgräfin von Hessen-Kassel.

9
2 Axel Oxenstierna an Johann Oxenstierna

27
Als Beilage im Aktenzusammenhang nicht ermittelt. In AE , CP Suède 5 finden sich drei ver-
28
schiedene französische Übersetzungen des vermuntlich gemeinten Briefes (Stockholm 1643 Dezem-
29
ber 1/11), und zwar fol. 390–390’ mit dem Zusatz am Kopf: „Lettre de Monsieur le Chancelier
30
Oxenstiern à Monsieur son fils, fidèllement translatée de suédois en français, la lecture de laquelle
31
justiffie la mauvaise version allemande envoyée par le précédent ordinaire“. Ferner fol. 482–483 und
32
fol. 484–485’. Deutsche Übersetzung als Beilage 7 zu APW [ II A 1 nr. 206 S. 313–319. ] Druck:
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Gärtner II S. 587–590 und Meiern I S. 340 . Vgl. dazu auch APW [ II C 1 nr. 108 ] und [ 109 ]
34
S. 147–149.
.

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