Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
98. d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1644 Mai 13

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d’Avaux und Servien an Brienne


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Münster 1644 Mai 13

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Ausfertigung: AE , CP All. 32 fol. 228–233 = Druckvorlage; Eingang nach Dorsal fol. 233:
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1644 Mai 21. Kopien: AE , CP All. 37 fol. 124–129’ = Beilage zu nr. 96; AE , CP All. 29
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fol. 72–77; AE , CP All. 27 fol. 70–74’. Druck: Nég. secr. II, 1 S. 48–50; Gärtner III
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S. 22–31.

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Auf nr. 61 und 78. Besserung des Verhältnisses zu Contarini. Nachteilige Auswirkungen des
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Kurialienstreites mit den Generalstaaten auf die Mission La Thuilleries. Bezeichnung der kaiser-
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lichen und spanischen Gesandten in den Vollmachten. Weigerung Auerspergs, La Thuillerie zu
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empfangen und ihm einen Paß auszustellen. Ablehnung einer Bitte der Stadt Lüttich. Kolmar.
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Invitationsschreiben der Schweden lediglich an die Protestanten. Noch keine Konferenz mit den
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Schweden. Sisitierung der Verhandlungen in Münster mit Rücksicht auf die Schweden. Subsidien
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für Rákóczy. Medina de las Torres. Subsidien für Hessen-Kassel.

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Vostre despêche du 23 du mois passé

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[ Nr. 61 ] ; Eingang nach [ nr. 92 ] am 6. Mai 1644.
nous fut rendue si tard qu’elle ne
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nous donna pas le loisir d’y faire response par le précédent ordinaire. Et celle
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du dernier

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[ Nr. 78 ] ; Eingang nicht ermittelt, vermutlich am 11./12. Mai 1644.
est arrivée si tost qu’elle nous donne moyen d’en accuser la
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réception et d’y respondre succinctement par Monsieur de Saint Romain
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qui estoit près à partir lorsque nous l’avons receue. Il seroit désormais
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inutile de vous parler de la prétention de Monsieur Contarini qui est décidée
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en sorte qu’il a tout sujet d’estre content. |:Nous commençons aussy à l’estre
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de luy:|, et il y a apparence qu’avant nostre arrivé il ne nous avoit pas creu
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si bien disposéz pour la paix qu’il l’a recogneu depuis. Cette cognoissance
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jointe à celle qu’il prend chaque jour de la mauvaise foy de noz parties
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commence à l’apprivoiser avec nous, |:à quoy nous n’obmettons rien de ce
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que nous estimons le pouvoir rendre favorable aux intérestz du Roy:|.

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Nous craignons tousjours ce préjugé pour Messieurs les Estatz; comme
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nous vous avons desjà marqué ce sont espritz qu’il seroit dangereux de
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mescontenter entièrement. Ilz ont desjà rompu le commerce partout avec
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les Ambassadeurs du Roy et ne faut pas espérer qu’ilz se relaschent. Cepen-
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dant leur communication seroit utile en beaucoup d’endroitz, et principale-
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ment pour l’employ de Monsieur de La Thuillerie. S’ilz exécutent leur
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première résolution, ilz envoyeront leurs Ambassadeurs avec cinquante
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vaisseaux de guerre dans la Mer Baltique

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Die Generalstaaten waren als Handelsmacht an der Regelung des Sundzolls bei den schwedisch-
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dänischen Friedensverhandlungen interessiert.
, et si la constitution de leur Estat
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leur pouvoit permettre de donner à leurs Ambassadeurs pleinpouvoir de
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parler comme ilz jugeront à propos et de prendre sur le champ le party
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qu’ilz recognoistront plus utile à leur Estat, il se rendroient par la force les

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arbitres de ce différend, et en ce cas ilz favoriseroient bien la négotiation de
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Monsieur de La Thuillerie. Mais n’ayans point de moyen de traitter ensemble,
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tant s’en faut qu’ilz puissent agir de concert, que peut estre les uns reculeront
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ce que les autres auront avancé. Nous ne doutons pas que vous n’y fassiez
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toutes les réflections que l’affaire mérite.

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On ne peut pas bien juger si l’obmission de la qualité d’Ambassadeur dans
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le pouvoir des Espagnolz a esté faitte pour esviter le préjudice qu’ilz pour-
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royent recevoir en nous céddant ou pour quelque autre plus mauvais dessein.
9
Mais il est vray qu’elle ne leur est point donnée, et que c’est un des déffautz
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que nous y avons remarqué[s] comme vous avez peu voir dans noz précé-
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dentes despesches. L’exemple du Nunce et de l’Ambassadeur de Venise
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nous a empesché d’examiner ces qualitéz avant que résoudre la forme de
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vivre avec eux aussy curieusement que nous l’aurions faict si nous n’eussions
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creu avoir mis noz intérestz à couvert et d’avoir usé d’assez de prévoyance
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en priant l’Ambassadeur de Venise d’y travailler pour nous et bien considérer
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les pouvoirs, affin de fonder en raison ce qu’il nous obligeroit de faire en
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l’imitant. Il a esté un peu estonné que nous luy en ayons faict une douce
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plainte. Néantmoins il a soustenu son action par la qualité de Plénipotentiaire
19
qu’il croid esgalle à celle d’Ambassadeur tant pour les honneurs que pour
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l’authorité dans un traitté aussy important que celuy cy. Si elle n’estoit
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donnée que pour une affaire particulière, il advoue qu’il y auroit quelque
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chose à dire, mais pour traitter et conclurre une paix généralle, il estime
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que cella vaut bien le tiltre d’Ambassadeur. Néantmoins, puisqu’il faut
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réformer les pouvoirs, nous ne manquerons pas de demander que cette
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qualité y soit adjoustée, voyant mesme qu’elle n’est ny dans le pouvoir des
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commissaires de l’Empereur ny dans celuy des Espagnolz, affin qu’il ne
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reste point de suject de douter sur tout ce qui pourra estre faict à l’avenir.

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Nous n’avons rien obmis pour faciliter et haster le voyage de Monsieur de
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La Thuillerie. Les Ambassadeurs de l’Empereur luy ont bien donné leur
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passeport, mais seulement jusques à Osnabrug, parce qu’il n’en avoit pas
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besoin entre cy et là. Nous apprenons que le Comte d’Auersberg ne l’a point
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visité et que pour excuser ce manquement, il chicane sur ce que dernière-
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ment il fit icy un voyage sans estre visité de nous

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Vgl. dazu [ nr. 95. ]
. Il est vray qu’estant
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arrivé le soir et reparty le landemain sans nous faire advertir, nous ne
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sceusmes qu’il eust esté icy qu’après son départ. D’abord nous fismes dire
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chez le Comte de Nassau que s’il luy eust pleu nous informer de la venue
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de son collègue, nous n’eussions pas manqué de le voir et luy faire noz
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complimens. Cependant, Auersberg prend ce prétexte pour ne faire point
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de civilité à Monsieur de La Thuillerie et peut estre pour n’estre pas engagé
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à faciliter son passage, ce qu’il eust esté obligé de faire s’il l’eust traitté
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comme Ambassadeur. Cella nous met dans une très grande peine que nous
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avions bien préveue dès La Haye, mais sans avoyr moyen d’y remédier, car

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1
s’il eust pris la mer pour aller en Dannemarc comme c’eust esté la voye plus
2
courte, plus commode et plus seure, les Suédois non seulement en eussent
3
pris jalousie, mais s’en fussent offencéz. Pour prévenir leurs plaintes qui
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eussent peu arrester l’affaire, il a fallu que Monsieur de La Thuillerie se soit
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incommodé et qu’il soit allé faire à Osnaburg le premier acte de sa légation
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auprès d’eux pour les disposer à trouver bon qu’ayant rendu par cet office
7
les premiers devoirs à la Couronne de la Suède en leurs personnes, il puisse
8
n’envoyer qu’un gentilhomme en Suède et aller en personne en Dannemarc
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à cause que c’est son chemin et le lieu où est le mal qu’on veut guérir.
10
Cependant, Monsieur le Baron Oxenstiern a eu la civilité de luy dire qu’il
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pouvoit bien encores commencer par la Suède en y allant par mer, sans
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considérer les raisons d’Estat, de bienséance et de commodité qui ne per-
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mettent pas de prendre un si grand destour pour traitter une affaire pressée.
14
Nous ne sçavons encores comme Monsieur de La Thuillerie pourra passer
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plus outre dans cette routte, quand mesme il seroit délivré d’une fluxion
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douloureuse sur l’espaule qui le retient au lit depuis quelques jours. Les
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Suédois auront peine à luy donner un convoy assez fort pour le garentir
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des parties qui pourront estre faittes pour l’enlever et qu’il y a grand suject
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de craindre, puisque son employ donne très grande jalousie aux Impériaux.

20
Monsieur le Colonel Marsin est digne de louange de voulloir faire office à
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son pais

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Marsin stammte aus Lüttich, wo er im Frühjahr 1644 in französischem Auftrag Truppen aushob;
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vgl. [ S. 44 Anm. 2. ]
auprès du Roy pour faire cesser les courses des Hessiens, mais il
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n’a peut estre pas bien remarqué l’affection de ceux qui gouvernent cet
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Estat pour le party contraire. Ilz ne peuvent pas faire passer la facilité qu’ilz
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ont apportée aux levées du Roy pour une action qui mérite rescompense,
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faisants tous les jours la mesme chose pour les ennemis. Ilz ne pouvoyent
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la refuser au Roy sans violer ouvertement une seconde fois la neutralité qui
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leur est si chére, comme ilz ont desjà faict cy devant en chassant de leur ville
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et persécutant encores aujourd’huy violemment tous ceux qui ont esté
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affectionnéz à la France

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Die Partei der Frankreich zuneigenden sogenannten Grignoux in Lüttich hatte gegen den zwischen
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der Stadt und dem Bischof von Lüttich, dem Kurfürsten von Köln, am 20. April 1644 geschlossenen
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Frieden revoltiert. Ein Großteil von ihnen entzog sich der Aburteilung durch die Flucht nach
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Maastricht. Darstellung des Gesamtzusammenhangs bei J. Daris I S. 148–194.
. En mesme temps que Monsieur Marsin vous en
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a escrit, il nous a faict la mesme prière, et les ministres de Madame la Land-
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grave nous ont promis qu’on les lairra en repos jusques à ce que les levées
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soient achevées. Mais après cella de voulloir prier une Princesse alliée de
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s’abstenir des actions que les loix de la guerre luy permettent contre des
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ennemis qui l’ont si mal traittée

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Hessen-Kassel versuchte mehrfach, im Gebiet des Fürstbistums Lüttich Kontributionen einzu-
44
treiben .
et pour des gens qui ne se mettent point
35
en devoir de satisfaire Sa Majesté des offences qu’ilz luy ont faittes, nous
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n’avons pas estimé le devoir faire. A la vérité, si comme vous le remarquez

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1
prudemment, ilz vouloient restablir les exilez et ne tourmenter plus comme
2
ilz font la vefue [sic!] de La Ruelle

40
Der Lütticher Bürgermeister und Advokat Sébastien La Ruelle war 1637 bei einem Gastmahl von
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spanischen Soldaten ermordet worden; dazu und zu den Folgen H. Pirenne , Geschichte Belgiens
42
IV S. 446f. und H. Lonchay , La principauté S. 51–66.
, nous serions les premiers qui vous
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importunerions pour faire oublier tout le passé.

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Nous ne manquerons pas de faire valloir le bon traittement qui a esté faict
5
à ceux de Colmar, et de faire comprendre aux ministres de Suède lorsque
6
nous les verrons les raisons qui les doivent obliger d’escrire aux Princes
7
catholiques aussy bien qu’aux autres. Leur manquement se peut excuser en
8
quelque sorte parce qu’ilz n’ont faict qu’envoyer des passeportz à ceux qu’ilz
9
ont creu leurs alliéz, ainsy qu’on peut voir par leur lettre, et que ceux du
10
party contraire y auront deu estre conviez comme confédéréz de l’Empereur.
11
Si la plainte vient de Monsieur le Duc de Bavières, c’est une pure chicanerie
12
et un prétexte qu’il prend pour couvrir tous les effortz qu’il fait pour anéantir
13
l’assemblée de Munster au lieu de l’authoriser et la rendre célèbre, comme il
14
devroit faire s’il avoit une sincère intention que toutes choses fussent restablies
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en leur première dignité dans l’Empire. Wir verweisen in diesem Zusammenhang
16
auf nr. 99.

17
Nous n’avons encores peu convenir avec Messieurs les Suédois des moyens
18
d’une entreveue, quoyque nous ayons proposé divers expédiens pour les
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contenter. Mais le Baron Oxenstiern est si difficile et si brutal que son
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collègue mesme en est importuné. C’est un esprit capable de ruiner toutes
21
sortes d’affaires pour une vanité et pour une prétention mal fondée.

22
Nous ne vous parlerons plus de ce qui arreste nostre négotiation et nous
23
empesche d’exécuter si tost les ordres derniers de la Reyne que vous nous
24
avez envoyéz.

25
Nous espérons que les raisons qui sont contenues dans la lettre que nous
26
escrivons à Sa Majesté vous satisferont et vous feront avouer que l’intérest
27
de noz alliéz nous a lié les mains. Cependant les despêches que vous avez
28
faittes aux Ambassadeurs du Roy ne lairront pas de produire un bon effect,
29
en faisant voir que lorsqu’il n’y a eu que des difficultéz qu’on pouvoit
30
surmonter avec le temps, Sa Majesté ne s’y est pas voulu arrester et nous a
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commandé de passer outre, mais lorsque pour nous diviser on a voulu
32
traitter avec nous et refusé d’en faire autant avec noz alliéz, nous n’avons
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pas peu le faire.

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Betreffend die Unterstützung Rákóczys verweisen wir auf nr. 99; außerdem ist Saint
35
Romain eingehend instruiert.

36
Il y a tant de sujet pour nous de craindre que Medina de las Torres ne nous
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vienne estouffer avec l’esclat de sa despense lorsque nous serons lasséz de
38
la nostre, que nous souhaitterions de bon cœur qu’il luy prist envie de ne
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sortir jamais de Naples et de s’y conserver par l’assistance des parens de sa

[p. 182] [scan. 272]


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femme , quand mesme Monsieur de La Trimouille

27
Henri duc de La Trimouille (andere Schreibweise Trémoille), 1599–1674, – vgl. NBG XXIX
28
Sp. 863f. – leitete seinen Anspruch auf Neapel aus einer 1525 zwischen François II de La Tri-
29
mouille – vgl. NBG XXIX Sp. 862 – und Anne de Laval geschlossenen Ehe her. Diese war
30
Enkelin eines Königs von Neapel. In einem Schreiben Ludwigs XIV. an d’Avaux und Servien
31
(Paris 1643 Oktober 26, Ausfertigung: AE , CP Holl. 29 fol. 21–22) war den Gesandten mit-
32
geteilt worden, man erlaube dem Herzog, seine Ansprüche in Münster geltend zu machen, obwohl sie
33
angesichts der Rechte der französischen Krone nichtig seien. Letztere werden wie in der Aufzeich-
34
nung der Kronrechte aus dem Jahre 1642 begründet; vgl. APW [ I, 1 S. 180–182 ] . Die Gesandten
35
wurden angewiesen, den Herzog zu unterstützen, soweit die königlichen Rechte nicht beeinträchtigt
36
würden. Das Ziel der Familie Trimouille war die Anerkennung ihrer Abstammung von dem Haus
37
des oben erwähnten Königs von Neapel; damit wären ihre Mitglieder zu Prinzen von Geblüt erhoben
38
worden; so Marie de La Trimouille an Huygens, Paris 1643 Dezember 26, Druck: C. Huygens ,
39
Briefwisseling III S. 454f.
devroit traitter avec
2
luy de ses prétentions pour luy fournir un tiltre.

3
L’on ne doit pas regretter l’argent qui a esté donné à Madame la Landgrave.
4
Nous sçavons qu’il est utilement employé pour ses gens de guerre. Il y a
5
quelques jours qu’un gentilhomme que nous avions envoyé au Comte
6
d’Ebrestein

40
Kaspar Graf von Eberstein, gest. 1644, hessischer Generalleutnant; ADB V S. 581f.
pour la liberté de quelques ecclésiastiques vit dans trois de ses
7
places quatre à cinq mille hommes de pied aussy bien faictz que ceux du
8
régiment des gardes.


9
Beilagen in AE , CP All. 32


10
1 fol. 216–227: Ausfertigung von nr. 99.

11
2 fol. 234–263: Kopie der Instruktion für La Thuillerie, Münster 1644 Mai 3; als Beilage
12
bezeichnet im Dorsal fol. 263’.

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3 fol. 206–208’: Kopie des schwedisch-siebenbürgischen Vertrags, Weißenburg 1643 November 6/
14
16; als Beilage bezeichnet durch eine Notiz Lionnes fol. 206.

15
4 fol. 210–214’: rechte Spalte: Bedingungen Rákóczys für das Bündnis mit Schweden, Weißenburg
16
1643 September 26; linke Spalte: Antwort Torstenssons, Dobitschau 1643 Juli 10. Entweder
17
sind die Daten vertauscht oder fehlerhaft; beide Texte in französischer Übersetzung; als Beilage
18
bezeichnet durch eine Notiz Lionnes fol. 210.

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