Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
110. d’Avaux an Mazarin Münster 1647 August 20

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1647 August 20

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Ausfertigung: AE , CP All. 85 fol. 81–83’ = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE , CP
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All. 89 fol. 53–55. Kopie: AE , CP All. 101 fol. 298–301.

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Spanisch-savoyisches Heiratsprojekt. Beilage. Weisung der schwedischen Königin an Salvius
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bezüglich der Unterstützung der französischen Interessen. Ausführungen Bruns: spanischer
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Friedenswunsch; Unverständnis über den fehlenden französischen Friedenswillen; Bereit-
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schaft zum sofortigen Verhandlungsabschluß; französische Assistenz für Portugal; Möglich-
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keit einer persönlichen Unterredung.

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J’attens avec respect ce qu’il vous plaira me commander sur le sujet de
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noz despêches communes ou de mes lettres particulières. Celle qu’il
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vous a pleu cependant m’escrire du 9

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Mazarin an d’Avaux, Paris 1647 August 9 (Ausf.: AE , CP All. 79 fol. 263; Konzept: AE ,
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CP All. 85 fol. 48; Kopie: AE , CP All. 101 fol. 239).
est un effet de vostre bonté.

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|:L’avis que Vostre Eminence a eu de Vienne qu’on:| fait craindre à l’ Em-
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pereur que l’infante ne soit pas pour son filz

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Ehg. Ferdinand.
, est entièrement conforme à
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ce que j’ay appris d’ailleurs que le roy d’Espagne luy a fait proposer s’il
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ne seroit point plus avantageux pour leurs communs intérestz qu’il ma-
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riast cette princesse au duc de Savoie, lequel estant du sang d’Espagne

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Großeltern väterlicherseits des Hg.s Karl Emanuel II. von Savoyen waren Hg. Karl Ema-
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nuel I. (1562–1630) und Katharina, Tochter Kg. Philipps II. von Spanien ( Stammtafeln
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NF II T. 195).
et
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aiant un bel Estat et bien situé pour faire opposition à la France, ce seroit
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un notable accroissement pour la maison d’Austriche, en cas que ledit roy
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n’ayt plus d’enfans.

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|:La reyne de Suède a envoyé à monsieur Salvius l’original d’une lettre que
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monsieur Oxenstiern:| luy a escritte par laquelle il accuse les François et
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ledit sieur Salvius du retardement de la paix. Monsieur Salvius m’en a
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envoié la traduction qui sera cy-jointe, et me mande que cette calomnie
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n’a eu autre effet quam ut intensior sit amor fidesque in Galliam, et erga
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Salvium favor, ce qui est bien dit et est véritable.

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Il m’a fait voir en mesme temps |:par son secrétaire

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Gemeint ist wahrscheinlich Georg Keller (Lebensdaten konnten nicht ermittelt werden),
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Lehns- und Gerichtssecretarius in Bremen ( Boëthius , Papper, 102 Anm. 2).
qui est en cette ville:|
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une lettre qu’il a receu de laditte reyne

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Vgl. Kg.in Christina an Salvius, Stockholm 1647 Juli 6/16 (Text: APW II C 3 nr. 268, hier
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504 Z. 19–28).
, par laquelle il a ordre bien exprez
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de parler ferme pour les intérestz de la France |:spécialement en ce qui
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touche la demande que nous faisons que l’Empereur ne puisse assister

[p. 314] [scan. 426]


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les Espagnolz après la paix:|. Elle adjouste que son propre intérest s’y
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rencontre avec celuy du Roy.

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La mesme lettre tesmoigne |:beaucoup de mescontentement de monsieur
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Oxenstiern:|, et sur la fin il y a une soigneuse recommendation |:de l’ af-
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faire de Benfeld:|.

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Le médecin

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Dr. Billotte (Lebensdaten konnten nicht ermittelt werden) (APW III D 1, 74 Anm. 2 und
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211 Z. 13; Bosbach , Kosten, 178).
que j’ay amené de Paris aiant esté appellé ces jours-cy de la
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part de madame Brun

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Brun war seit 1638 in zweiter Ehe mit Madeleine d’Accoste (gest. 1653) verh. ( Truchis de
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Varennes , 559).
qui est malade, monsieur Brun se trouva à la con-
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sultation et au sortir il l’entretint une heure entière sur noz affaires. Il luy
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dit que toutes choses convient les deux couronnes à la paix; que les Espa-
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gnolz avoient eu de grandes espérances au commencement de cette cam-
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pagne , qu’à présent ils en sont revenus; qu’ils ne peuvent rien avancer en
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Catalogne; qu’en Italie il y a des révoltes (quoyque desjà appaisées en
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bonne partie) et qu’en Flandre le mieux qu’ils puissent espérer est de ne
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rien perdre; qu’en cet estat de leurs affaires il ne pouvoit comprendre
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comment l’on disoit qu’ils ne veulent point encores faire la paix; que le
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comte de Penneranda et luy la souhaittent avec passion, et qu’ils servi-
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roient bien mal le roy leur maistre si pour y parvenir ils refusoient aucune
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condition supportable; qu’ils nous ont tout accordé, et ne se retracteront
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d’aucune chose; qu’il s’estonnoit que la France pouvant faire un traitté si
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utile et si glorieux s’arrestoit à de petites prétentions pour le conclurre;
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que c’estoit s’exposer longtemps au sort des armes, et aux brouilleries
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qui peuvent survenir dans le roiaume pendant une minorité; que Dieu
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nous a envoié ses avertissemens aussy bien qu’aux Espagnolz; qu’à l’ ou-
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verture de la campagne les affaires ont esté sur le point de changer de face;
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que voicy la troisième année que noz entreprises réusissent mal en Cata-
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logne ; que noz alliéz sont si las de la guerre qu’ils y veulent mettre fin de
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quelque façon que ce soit; et que nostre armée d’Allemagne s’est mutinée
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en sorte qu’elle n’a rien fait toute cette campagne.

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Il répéta plusieurs fois que l’on ne peut rien demander davantage à ceux
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qui accordent tout |:et qu’ilz sont prestz de nous contenter sur touts les
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intérestz particuliers de la France, ce qui a bien resjouy messieurs mes
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collègues lorsque je leur en ay fait le rapport:|.

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J’ay obmis de dire que le médecin aiant respondu que le bruit de l’ assem-
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blée estoit que les plénipotentiaires d’Espagne attendoient ceux de Mes-
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sieurs les Estatz, Brun tesmoigna avec chaleur qu’ils n’attendoient per-
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sonne et qu’ils feroient la paix en quatre heures si nous voulions. Il de-
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manda s’il luy disoit tout ce que dessus pour m’estre rapporté. «Je ne
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l’empesche pas, dit Brun, ny ne vous en charge pas aussy, je vous prie
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seulement de l’asseurer de mon service.»

[p. 315] [scan. 427]


1
Je luy dis hier en retournant voir la malade qu’il remerciast de ma part
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monsieur Brun de la faveur de son souvenir, et l’informay de tout ce qu’il
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falloit respondre sur le sujet des affaires, dont il s’acquitta bien. Monsieur
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Brun persévéra en sa déclaration du jour précédent, mais pour l’assistence
5
du Portugal dont le médecin avoit parlé il ne put ou ne voulut pas com-
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battre les justes causes qu’il y a de bien esclaircir ce point, se contentant
7
d’affirmer et jurer sur son honneur qu’ils ne feront jamais en cette occa-
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sion ce qui ne fût jamais prattiqué en d’autres pareilles, et qu’après avoir
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consenti que la France puisse assister le Portugal sans infraction du traitté
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de paix, ils ont ordre absolu et réitéré de s’en tenir là.

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On luy dit sur un autre discours qu’il seroit peut-estre à propos pour le
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bien commun que les plénipotentiaires s’entrevissent. |:J’avois donné
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charge de luy faire cette ouverture d’autant que Vostre Eminence m’en a
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touché cy-devant quelque mot

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Vgl. Mazarin an d’Avaux, Paris 1647 März 15 (Text: APW II B 5/2 nr. 180, hier 845 Z. 41
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– 846 Z. 3).
:|. Il a respondu civilement qu’il se trou-
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veroit où je voudrois, en une église ou à la promenade, mais que quand
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noz raisons au fait du Portugal seroient encores meilleures qu’elles ne
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sont, Penneranda a tellement les mains liées qu’il n’y peut entendre en
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sorte quelconque, et que sans estre d’accord de cet article il est inutile de
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se voir ny de traitter de paix.

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Je n’ay pas encores rendu compte de ce dernier colloque à monsieur le
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duc de Longueville et à monsieur de Servien. |:Je feray ce qu’ilz m’ ordon-
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neront sur le sujet de l’entreveue, mais de la manière que Brun en a parlé
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il n’y a aucune apparence de succez:|.


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Beilage zu nr. 110


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1 AE , CP All. 84 fol. 124: Johan Oxenstierna an Königin Christina von Schweden, Mün-
26
ster
1647 Juni 28[/Juli 8], Kopie (frz. ÜS). – Weitere frz. Kopien: AE , CP All. 88 fol. 450;
27
AE , CP All. 101 fol. 354–355. Druck: APW II C 3 nr. 263; Meiern V, 7f (mit dt. ÜS).

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